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Jamendo continue ses bêtises

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Réponses

  • Même un défenseur historique de Jamendo semble enfin se rendre compte que Zimmer & Cie se foutent de sa gueule. Cocasse.

    http://jamendo-chroniques.over-blog.net/article-scandale-jamendo-vend-de-la-musique-libre-de-droits-74192431.html
  • Ce qui est cocasse c'est qu'il n'avait pas compris que c'est bien ce qu'il font depuis le début de Jamendo pro : "du libre de droit".
  • Je viens de lire le sujet lancé par Chefgeorges sur le forum de Jamendo. Enfin, lire...
    On a quand même l'impression que le QI des gens là-bas frise la débilité.

    Les mecs ils s'énervent sans comprendre alors que pour une fois, Jamendo ne les entube pas, c'est eux, les artistes qui n'ont rien compris à JamPRO.

    Effectivement JamPRO c'est du Royalties Free et pas du domaine public comme certains l'explique, donc du libre de droit. Le client paye une fois à l'achat et la licence JamPRO lui permet de diffuser la musique achetée autant de fois qu'il veut sans payer les droits à l'artiste. C'est assez courant comme démarche pour la musique d'ambiance. Il existe tout un tas de boîte qui font ça. Jamendo essaie de se faire passer pour une Sacem du libre alors que ce sont juste des vendeurs de musique au kilomètre pour ascenseur et fastfood.

    En gros Jamendo dit que la musique sous licence libre est juste bonne pour faire du fond sonore.

    Le seul cas où Jamendo serait hors-la-loi c'est si il qualifiait de libre de droit la musique des artistes non affiliés à JamPRO comme ça a été le cas à un moment sur leur page d'accueil.

    Bon de toute façon les intervenants sur leur forum ont vraiment des têtes de gagnants et ils méritent vraiment ce qui leur arrive.
  • Il est inutile de les enfoncer. Chacun passe par plusieurs stades avant de comprendre.
    Ce qui les gène est l'amalgame musique libre - musique libre de droit. Effectivement la dernière expression n'a pas exactement la signification qu'on lui prête de prime abord.
    Mais voila, tous les musiciens ne sont pas des spécialistes du droit. Certains (comme moi) finissent d'ailleurs par être gavé de droit. L'important c'est juste d'ouvrir les yeux et de se révolter. Apparemment, il sont cette fois ci plus nombreux à se barrer et c'est tant mieux.
  • mai 2011 modifié
    Ah bon ?
    Ce qui les gêne dans le cas présent n'est pas légitime. Ils s'indignent bêtement aujourd'hui en se trompant alors qu'il y avait plein de cas de s'indigner avant sans qu'ils le fassent.

    Et tout ça parce que dans "musique libre" et "libre de droit" il y a le mot "libre". Le pire c'est qu'ils s'indignent en croyant que libre de droit veut dire dans le domaine public. Sachant qu'en France un artiste ne peut pas être dans le domaine public de son vivant.

    N'importe qui peut utiliser son navigateur, aller sur Wikipedia et lire les articles correspondants à libre de droit et musique libre et voir que ces deux notions n'ont pas de rapport et qu'on peut être sous une licence libre tout en étant libre de droits.

    Premièrement, les oeuvres des artistes présents sur Jamendo sont couvertes par le droit d'auteur.

    Deuxièmement, sur Jamendo, ces auteurs publient leurs oeuvres sous une licence Creative Commons au choix.

    Troisièmement, les auteurs qui adhèrent à la licence JamPRO vendent leur musique sous une licence qui est une licence d'utilisation libre de droits. C'est-à-dire que l'acquéreur des oeuvres ( le client ) sous cette licence ne payent pas de redevance à l'auteur quant il utilise les oeuvres.

    C'est légal et très courant et beaucoup d'artistes gagnent de l'argent de cette façon. Ca ne signifie pas que l'acquéreur acquiert les oeuvres, ces oeuvres restent toujours couvertent par le droit d'auteur.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_libre_de_droits
    Mais voila, tous les musiciens ne sont pas des spécialistes du droit. Certains (comme moi) finissent d'ailleurs par être gavé de droit. L'important c'est juste d'ouvrir les yeux et de se révolter. Apparemment, il sont cette fois ci plus nombreux à se barrer et c'est tant mieux.

    Personne à part les gens qui en vivent n'est spécialiste du droit. Je ne le suis pas non plus, mais les licences libres et le droit d'auteur c'est quand même du droit à la portée de beaucoup de gens, non ?

    Oui l'important c'est d'ouvrir les yeux et de réagir plutôt que de se révolter. Mais encore faut-il comprendre de quoi on parle pour réagir correctement. Je crois que Jamendo avec son JamPRO joue sur les mots, je suis d'accord, et ce depuis le début. Je crois aussi qu'ils savent qu'ils ont affaire à des veaux. Cette situation n'est pas nouvelle sur Jamendo.
    La licence JamPRO fait miroiter des revenus pour ceux qui y adhèrent, et c'est pour ça que certains y adhèrent, et uniquement pour ça. Puis tout d'un coup parce que ChefGeorges, qui la plupart du temps est un suiveur du staff Jamendo, s'indigne sur un terme qu'il comprend de travers, c'est un appel à la grève ( un autre terme qu'il ne comprennent pas, visiblement ) sur le forum de Jamendo.

    Je suis d'accord que Jamendo est une entreprise qui pose problème au libre en vidant ce mot et les licences de leur sens par leurs pratiques sans réflexion et sans éthiques, et je suis d'accord qu'il faut en pointer du doigts les travers quand c'est effectif. Mais sans ses clients-artistes, pas de Jamendo. La communauté de ce site vit dans un fantasme complet, ne s'interroge sur rien, colporte des inexactitudes et des légendes, et refuse toute pédagogie venant de l'extérieur, ce qui ne me les rendent pas sympathiques du tout.

    Jamendo a la communauté qu'il mérite et cette communauté à la plateforme qu'elle mérite. Les gens intelligents et soucieux d'utiliser les licences libres avec responsabilité ne sont plus sur Jamendo depuis bien longtemps.

    Ce n'est que mon avis.
  • Jamendo a la communauté qu'il mérite et cette communauté à la plateforme qu'elle mérite. Les gens intelligents et soucieux d'utiliser les licences libres avec responsabilité ne sont plus sur Jamendo depuis bien longtemps.

    Quel mépris et quel manque de respect. Tu parles de personnes que tu ne connais ni d'adam ni d'eve, et tu te permets de dire qu'une personne est intelligente ou pas ? Juste parce qu'elle est sur Jamendo ?

    Et si on est sur Dogmazik aussi ? On l'est à moitié ? C'est plutôt toi qui est pas intelligent, tu dessers Dogmazik avec cette attitude méprisante envers "tout les autres qui pensent pas comme toi et qui sont sur Jamendo".

    Franchement ce genre de gaminerie je peux le comprendre entre les stars pleine de tunes qui ont que ça à faire mais entre passionnés de musique sous licence libre je comprends pas qu'on puisse se mépriser de la sorte.

    Et oui on est pas tous des lumières en droit et on passe pas notre vie à lire Wikipedia pour comprendre toutes les subtilités des termes employées.

    Désolé.
  • mai 2011 modifié
    Tiens, Jamendo a fait sa demande de labelisation Hadopi.

    Selon Pierre Gérard, confondateur de Jamendo :
    La demande de labellisation Hadopi correspond à notre volonté d'être reconnu comme une offre légale dans le sens de la loi Hadopi, elle devrait permettre aussi à Jamendo et surtout à nos artistes de bénéficier d'une plus grande couverture médiatique et d'une plus large reconnaissance. Ceci permettra aussi de montrer que Jamendo, bien qu'ayant choisi la voie de la gratuité pour le grand public, à toute sa place dans le monde de la musique digitale.

    Vous remarquerez que désormais il y a un sens pour le mot légal qui n'est pas celui du sens commun.
    Pour ceux qui ne veulent pas passer "leur vie sur Wikipédia" ou pour qui un dictionnaire n'est qu'un presse-papier, légal veut dire conforme à la loi. Donc Hadopi , selon Gérard est la loi et définie donc une nouvelle légalité.

    Ah, le commerce...Un jour on fustige Hadopi et on lance une opération opportuniste appelée "remerciements gradués" et un autre, on rentre dans le rang.

    http://www.pcinpact.com/actu/news/63673-hadopi-jamendo-creative-commons-label.htm

    Sinon pour les artistes qui publient sur cette plateforme et qui prennent conscience tout d'un coup que leur musique via la licence JamPRO sert à occuper l'espace sonore des grandes surfaces comme un produit générique sous une licence Libre de droits, je vous rappelle que Jamendo est une société privée dont la vocation est le profit. Il convient donc de vous intéresser aux actionnaires qui sont derrière cette plateforme, ces gens tiennent des blogs et ont des pages Facebook. Ces gens sont fiers d'eux-mêmes et n'hésitent pas à l'afficher.

    Voici donc ce que dit monsieur Pierre Gérard confondateur de Jamendo sur son blog.
    Pour ceux qui ont loupé l'info, c'est maintenant officiel: les investisseurs et fondateurs de Jamendo ont finalisé un deal avec la société MusicMatic SA, vous pouvez lire le communiqué sur le blog jamendo

    MusicMatic est spécialisé dans la fourniture de contenu audio et video dans les points de ventes et était un client de Jamendo qui lui fournissait déjà du contenu musical “non SACEM”. Jamendo peut ainsi développer son offre commerciale pour les points de vente mais aussi continuer à proposer la vente de licences pour la synchronisation musicale de programmes audiovisuels via le shop en ligne ou d'autres distributeurs.

    Pour nous ça change quoi ? Notre équipe est bien entendu plus réduite (une dizaine de personnes à Luxembourg), nous avons des bureaux à Paris (où MusicMatic est présent), nous n'avons plus de fond d'investissement comme actionnaire (MusicMatic a acheté les actions de Mangrove). L'objectif principal pour nous est bien sûr le développement commercial, notre ambition est de mettre en place de meilleurs canaux commerciaux et aussi des flux musicaux d'encore meilleure qualité.

    Car avant tout ne l'oublions pas, Jamendo c'est de la musique et souvent de la bonne musique en libre téléchargement gratuit et légal pour le grand public !

    Donc, les artistes de Jamendo sont officiellement les fournisseurs de contenu gratuit de MusicMatic.

    http://pierreneo.blogspot.com/2010/04/jamendo-2010.html

    Remarquez comme le desing de MusiMatic est proche de celui de Jamendo :

    http://www.musicmatic.com/index.php

    Des précisions sur le rachat de Jamendo par MusicMatic :

    http://leblog.vendeesign.com/web20/musicmatic-rachete-jamendo/

    Enjoy ! :D
  • J'avais la flemme, mais puisque tu me mâches le travail, je vais actualiser Jamendouille avec ces belles citations de Gérard.

    Des fois que quelques Bisounours aillent s'y documenter.
  • Dj_Fab écrit:
    Rufus écrit:
    Jamendo a la communauté qu'il mérite et cette communauté à la plateforme qu'elle mérite. Les gens intelligents et soucieux d'utiliser les licences libres avec responsabilité ne sont plus sur Jamendo depuis bien longtemps.
    Quel mépris et quel manque de respect. Tu parles de personnes que tu ne connais ni d'adam ni d'eve, et tu te permets de dire qu'une personne est intelligente ou pas ? Juste parce qu'elle est sur Jamendo ?
    .

    Je suis d'accord avec cela. Pourquoi du mépris d'autant plus qu'il ne sert a rien ; voir même c'est contre productif.

    Je déplore que les gens ne soient pas plus curieux du droit d'auteur surtout a l'heure d'internet ou chacun peut être auteur. Mais il y a ne pression social, un royaume de la désinformation ; les gens ne peuvent pas tout ingurgiter et comprendre le pourquoi du comment.
    C'est donc bien les plus avertis qui doivent informer, discuter, faire comprendre. l'ignorance des uns est directement liée au manque d'engagement voir à la mise en fracture des autres.
    Personnellement c'est ce qui m'a conduit à lire le code, a le comprendre et à l'expliquer. Pas que je sois un saint du tout mais c'est ce qui me semble la meilleure des cohérences. Je n'ai d'ailleurs pas attendu ; il est y a un degré d'urgence même pour contrecarrer la désinformation toujours grandissante et surtout cynique.

    C'est une des raisons qui m'a fait adhérer à Musique libre! et à participer pleinement à son développement. Il y a d'autres modes d'actions bien sure. En tout cas musique libre! qui anime cette plateforme a toujours été pensé ainsi et j'espère très sincèrement que cet esprit d'ouverture restera.

    Sans vouloir donner de leçon (ce n'est pas mon but vraiment) Mais j'engage sincèrement chacun a réfléchir à son approche, à ne pas stigmatiser et à s'ouvrir auprès de ceux qui ne savent pas ou qui pensent que ce serait compliqué.
  • Une SPRD ; tout ce que ce bcp refusent.

    ...Car c'est le seul moyen de collecter pour un tiers (besoin d'un agrément ministériel)

    Et bah c'est pas faute d'avoir proposé, avec d'autres en 2009, de créer une structure qui se voulait être juste un syndicat (défendre les droits sans collecter) ; certains ont eu peur a l'époque d'un monstre, d'une SPRD sous jacente ; d'autres n'ont pas du tout réagi. Plus récemment une fédération a été proposée : http://blog.dogmazic.net/2011/05/appel-a-la-creation-dune-federation-des-cultures-libres
    Là encore peu de réaction et d'enthousiasme.

    Et bien ce sont d'autres qui font ; et à leur manière ; ce qui peut être pire.
    Je pense que cela peut faire réfléchir ceux qui disent "qu'on a le temps" ; "qu'il ne faut rien faire et qu'il faut laisser aller les choses".

    Toutes les propositions de structuration n'ont été proposé que par nécessite et pour éviter tout débordement d'un tiers qui aurait une démarche souvent contestée et qui tente de s'imposer comme la norme ; le leader.

    On a rien pu faire et maintenant on y est.; je ne fais pas la moral ici ; je montre juste un mécanisme inévitable et lancinant qui doit tous nous inciter à réagir rapidement et qui a justifier les propositions de structuration...

    Ce que je lis avant tout c'est que Jamendo milite aussi.

    D'un coté ça fait peur et me dit que là encore ils utilisent la fibre bénévole et militante pour un projet purement commercial galvaudant "licence libre" par "libre de droit"...

    De l'autre que faisons nous de notre coté à l'échelle européenne?
    Il y a eu le souhait de ne pas (plus) s'associer à Libre accès que Musique libre a co-fondé ; En même temps, si Musique Libre! n'impulse pas ; d'autres le font.

    A moitié convaincu je dis "tant mieux" si cela fait avancer les intérêts des artistes et des publics...mais a quel prix?

    bref.
  • eisse écrit:


    Et bien ce sont d'autres qui font ; et à leur manière ; ce qui peut être pire.
    Je pense que cela peut faire réfléchir ceux qui disent "qu'on a le temps" ; "qu'il ne faut rien faire et qu'il faut laisser aller les choses".

    Toutes les propositions de structuration n'ont été proposé que par nécessite et pour éviter tout débordement d'un tiers qui aurait une démarche souvent contestée et qui tente de s'imposer comme la norme ; le leader.

    Il n'est jamais bon de réagir, mieux vaut agir et uniquement si c'est nécessaire, et dans de bonnes conditions. Si vous passez votre temps à réagir à la moindre connerie d'une plateforme qui se prend pour le numéro 1 de quelque chose qui n'existe pas, vous perdrez énergie, temps et intégrité.

    J'ai lu le lien. Je ne comprends pas bien l'utilité de ce genre de texte. C'est creux, vide, ça ne fait que répéter une fois de plus que la Sacem est un monopole et l'ennemi du Libre, et que Jamendo aimerait bien qu'il en soit autrement pour pouvoir se positionner sur le créneau de la perception des droits d'auteur. Ce qui n'est pas prêt d'arriver. Jamendo n'a pas le pouvoir économique suffisant pour cela et les appuis politiques qui vont avec. Donc leur texte c'est comme toute la communication issue de cette boîte, du vent.
    Ce que je lis avant tout c'est que Jamendo milite aussi.

    Ce que je constate, c'est que Jamendo milite pour Jamendo. Ou plutôt, la boîte qui détient 60% des parts de Jamendo, MusicMatic fait croire que Jamendo milite pour le libre alors que leur intérêt est de briser le droit d'auteur qui les empêche de profiter pleinement de toute cette manne de contenus gratuits à exploiter. Comme il y a ce sacré droit d'auteur, ils sont obligés de biaiser en inventant des licences dont la légalité reste à prouver comme la JamPRO et d'avoir une communication mensongère pour sécuriser le client potentiel. Alors on montre la Sacem de doigt, c'est plus simple, c'est aussi très démagogique et surtout faux. Le seul problème qu'à le Libre avec la Sacem est qu'elle gère non pas les oeuvres mais les artistes. Si on arrivait juste à changer ce point, on pourrait sans problème passer de la gestion collective à la gestion individuelle oeuvre par oeuvre et régler beaucoup de litiges.

    Et à mon avis, ce point pourrait très bien être changer, et c'est plus de ce côté qu'il faudrait trouver une solution.
    D'un coté ça fait peur et me dit que là encore ils utilisent la fibre bénévole et militante pour un projet purement commercial galvaudant "licence libre" par "libre de droit"...

    De l'autre que faisons nous de notre coté à l'échelle européenne?
    Il y a eu le souhait de ne pas (plus) s'associer à Libre accès que Musique libre a co-fondé ; En même temps, si Musique Libre! n'impulse pas ; d'autres le font.

    Ca me fait une peu peur de lire ce genre de choses Eisse, surtout venant d'un militant du Libre.

    Quand je vois un con faire une connerie, je ne me dis pas qu'il faut que je prenne les devants pour faire la connerie avant lui.

    Monter une structure de type SPRD n'a rien avoir avec une déclaration d'intention. C'est complexe, politique, coûteux et surtout ça demande des moyens qu'aucun acteur du libre n'a. Ensuite, le mouvement artistique Libre est jeune et immature. Il y a de la création mais pas encore une vraie prise de conscience générale de ce que cela représente.

    On peut faire de la musique dans sa chambre, la mettre en ligne et toucher des millions de gens à travers le monde. Ca a tendance à monter à la tête de beaucoup de gens victime du fantasme de la possibilité d'être découvert sur Internet, signé dans une Major et gagner argent et reconnaissance télévisuelle. Nous en sommes toujours à cette étape. La prochaine, si elle arrive un jour, sera que tous les déçus finiront par faire autre chose et les convaincus seront plus nombreux, plus visibles aussi et fonderont enfin une communauté du Libre. Aujourd'hui, cette communauté n'existe pas, seuls des noyaux durs existent sur le Net. Ces noyaux durs prennent la forme de plateformes comme Dogmazic, Boxson et d'autres moins exposés. Ils rassemblent beaucoup moins d'acteurs qu'un Youtube, un Facebook ou un Myspace mais quand certaines choses doivent être dîtes, quand une question vient à être posée, c'est vers ces noyaux durs que l'on se tourne, parce qu'on sait que les composants de ces noyaux ne sont pas des charlots intéressés, mais des gens intègres.

    Ca fait peut-être mal au cul de voir que des baltringues Web 2.0 uniquement axés sur le pognon récoltent toute la visibilité mais c'est souvent comme ça quant on est dans le vrai, on est bouder par une majorité d'imbéciles aux idées courtes et à la vision trouble.

    La solution c'est : On reste groupé, on continu selon notre rythme et non celui imposé par une bande d'imbéciles, de toute façon ils ont plus à perdre que nous.

    Laissons Jamendo et ceux qui s'en servent comme paravent brasser du vent, le temps montrera à tout le monde quels opportunistes démagogues ils sont, ils commencent déjà à devenir clairs pour de plus en plus de gens. Ces gens surfent sur des modes, et sont susceptibles d'être très vite dépassés par plus malins qu'eux. Nous ne savons pas comment le Net va évoluer, comment les gens vont s'en servir dans deux ans, si les licences libres ne vont pas finir par devenir autre chose que des moyens. Le monde bouge et il surprend ces derniers temps, vous ne trouvez pas ?

    Mais de grâce ne dîtes jamais que Jamendo milite pour le libre car là c'est vous qui perdriez la confiance de nombreux internautes, artistes et acteurs du Libre.
  • Jamendo est le cadet de mes soucis.
    Ce qui me fait souci c'est le message qui est délivré et qui déborde ce qu'il est ici tenté d'impulser.

    tu sembles avoir bcp d'opinions ; celles de ne rien faire.

    j'en viens a me demander.
    Tu fais partie de leur staff ou quoi?
  • eisse écrit:
    Jamendo est le cadet de mes soucis.
    Ce qui me fait souci c'est le message qui est délivré et qui déborde ce qu'il est ici tenté d'impulser.

    tu sembles avoir bcp d'opinions ; celles de ne rien faire.
    Tu fais partie de leur staff ou quoi?

    Quel message ? Je n'ai rien lu de tellement préoccupant, pas plus que ce que diffuse Jamendo sur son blog régulièrement ou par le biais de media en ligne complaisants à leur égard.

    Et je ne comprends pas bien votre émotion ni en quoi ça menace le Libre et encore moins cet appel à l'agitation que vous semblez appeler de vos voeux. Si au moins je comprenais ce que vous proposez de faire.

    Sinon, vous aussi vous semblez avoir beaucoup d'opinion et dans vos commentaires j'ai un peu de mal à savoir si vous parlez en votre nom ou au nom d'un collectif.

    Ceci étant, est-ce un crime, est-ce suspect que d'avoir des opinions ?

    On est en démocratie, il me semble que c'est normal d'avoir des opinions.

    En quoi avoir des opinions ferait que je soit partie prenante de quoi que ce soit chez Jamendo ? Vous trouvez que je mâche mes mots quand je parle d'eux ?

    Je vous invite à bien relire tout ce que j'ai écrits précédemment dans ce cas.
  • Ok rufus j'ai compris
    no comment
  • eisse écrit:
    Ok rufus j'ai compris
    no comment

    Moi par contre, je ne comprends plus rien.
  • Le texte de Jamendo. Commentons-le un peu et voyons son niveau de menace pour le Libre.
    Plate-forme n°1 mondiale de musique sous licence Creative Commons,
    Titre auto-décerné ne reposant sur aucune réalité avérée.
    Jamendo est aujourd’hui présent dans plus de 150 pays.
    Quand on lit ça on a l'impression qu'ils ont ouvert en dur 150 Jamendo. Cette StartUp n'est présente qu'au Luxembourg. Par contre MusiMatic qui a 60 % du capital de Jamendo dit avoir des clients dans 19 pays en Europe et aux Etats-Unis et gèrer des réseaux pour des clients qui peuvent avoir plus de 800 points de ventes. ( http://www.musicmatic.com/references.php ).
    De mon côté, comme toute personne qui a un blog ou un site sur Internet, je peux aussi prétendre, puisque c'est vrai, que tout ce que j'écris est lu dans tous les pays du monde connectés à Internet. Quel exploit ! :)
    Sur Jamendo, des milliers d’artistes indépendants ont choisi de partager gratuitement leurs albums et perçoivent une rémunération pour l'utilisation commerciale qui est faite de leur musique.
    Et nous savons dans quelles conditions. Mais dans tout cela Jamendo n'est pour rien, ils n'ont pas aidé à développer ces artistes, ils se contentent de monnayer un flux, point barre.
    De nouvelles alternatives

    Avec le développement d'Internet, de nouveaux acteurs Internet spécialisés dans le domaine de la musique en ligne sont ainsi apparus proposant progressivement des solutions alternatives aux sociétés de gestion collective de droits.
    Faux. Aucun acteur internet spécialisé n'a pris la place de la Sacem. Ce sont les licences libres qui ont permis aux artistes de faire un choix et non la volonté d'une quelconque plateforme de musique. Mais Jamendo aimerait bien faire croire qu'ils sont le chevalier blanc qui va terrasser le dragon Sacem.
    Les sociétés de gestion de droits ont toujours une position dominante de fait et empêchent les artistes de préférer ces solutions alternatives et rendent difficile le développement de nouveaux acteurs comme Jamendo.
    Faux ! La Sacem n'empêche que ses membre de pouvoir utiliser une licence libre à cause de la gestion à l'artiste et non à l'oeuvre. Les autres artiste ont tout à fait le choix : Soit la gestion collective exclusive ( pour l'instant ) ou la gestion individuelle.
    L'impossibilité pour l'artiste de gérer librement ses oeuvres

    Actuellement, la gestion des droits par les sociétés de gestion se fait par artiste : il doit céder l'intégralité de la gestion de ses oeuvres déjà créées mais également celles à venir.
    Oui pour les artistes inscrits dans une SPRD, pas pour les autres. Hors dire que pour les artistes dans leur ensemble il y a impossibilité de gérer librement ses oeuvres c'est juste une escroquerie intellectuelle à laquelle Jamendo fait régulièrement appel comme de mélanger licence libre et libre de droit en disant que c'est la même chose.
    L'artiste doit avoir la possibilité de confier la gestion de certaines oeuvres à une société de gestion et d'assurer pour certaines autres la promotion et la vente via des plateformes comme Jamendo sans être lié par une clause d’exclusivité. Internet étant aujourd'hui un formidable outil de promotion à la portée de tous, il est absurde de priver l'artiste de cette opportunité.
    Et voilà, on y est :)
    Ce que veut Jamendo c'est la légalisation d'une pratique courante sur sa plateforme, la présence des artistes sacémisés qui publient sous licences libres. C'est leur marotte depuis un bout de temps. Ces gens pratiquent l'illégalité en pensant que plus le volume de ce genre de pratiques augmente plus cela légitime leur vision et que donc le législateur finira pas céder.
    C'est bien pratique et j'espère qu'un de ces quatre on va les rappeler à la réalité avec une belle amende et une obligation de faire le ménage et de choisir entre le modèle itunes et le modèle du Libre.
    L'absence de reconnaissance par les sociétés de gestion collective de solutions alternatives

    Aujourd'hui, la collecte et la répartition des droits ne se fait qu'entre sociétés de gestion “soeurs”. A titre d'exemple, en France, lorsque des chaînes de télévision diffusent des oeuvres musicales d'artistes Jamendo,
    Notez que Jamendo parlent d'artistes Jamendo alors que ces artistes sont sous une gestion individuelle, c'est symptomatique de cette plateforme.
    ces artistes ne perçoivent pas leur rémunération collectée par elles au titre des droits de propriété intellectuelle.
    Là je ne sais pas bien de quoi on parle. Soit il s'agit de cas d'artistes diffusés individuellement, auquel cas, il y a une négociation individuelle entre les artistes et les media utilisateurs des oeuvres pour ceux qui ont des clauses NC dans leurs licences, soit on parle des artistes participants au programme JamPRO et donc vendus sous une licence libre de droits et donc pas de perception de droits. C'est donc du n'importe quoi.
    Un pourcentage de ces redevances audiovisuelles forfaitaires doit donc être redistribué à d'autres acteurs tels que Jamendo.
    Bah voyons. :)
    C'est fou comme leurs intentions sont claires. Soit on est en gestion individuelle et l'artiste gère ce qu'il perçoit de gré à gré en fonction de la licence utilisée, soit on est en gestion collective et une société de perception perçoit les droits pour l'artiste et les redistribuent ( mal souvent ) à l'artiste. Mais je ne vois pas bien en quoi Jamendo devrait percevoir un quelconque pourcentage.

    Jamendo n'est pas un label, pas un éditeur, et ne détient aucun droits sur les oeuvres qu'il met à disposition du public.
    Collecte de la Rémunération Equitable pour les artistes-interprètes non affiliés

    Les sociétés de gestion des droits voisins sont habilitées pour leur territoire à collecter au nom de tous, adhérent comme non-adhérent, à charge pour les artistes de venir ensuite réclamer leur rémunération.
    Exact.
    L'artiste doit pouvoir renoncer à son droit légal à la Rémunération Equitable de sorte que les sociétés de gestion de droits ne collectent plus pour lui.
    La loi est faîte ainsi, si la loi ne convient pas on milite pour la changer. Ca prend du temps, mais c'est ainsi que fonctionne une démocratie.
    Jamendo pourrait donc être un outil à la disposition de l'artiste pour gérer sa musique lui-même, définir les usages qu'il autorise et être directement rémunéré pour cela.
    Rien de nouveau sous le soleil, c'est le quotidien de l'artiste libre. Il gère lui-même ses droits et sa rémunération s'il y en a une, pas besoin d'un outil Jamendo. C'est ce qu'on appelle la gestion individuelle. Jamendo n'a pas inventé la gestion individuelle et est déjà un outil de mise à disposition auprès du public du travail des artistes sous licences libres qui souhaitent utiliser cette plateforme. Que Jamendo fasse correctement le métier qui est le sien déjà, en communicant sur le Libre, les licences et non son business.

    Je ne vois rien dans ce texte qui soit nouveau.
    Les intentions de Jamendo de devenir l'intermédiaire des artistes qui sont visibles chez eux ne sont pas nouvelles. Jamendo parle de SON catalogue d'artistes ou d'oeuvres, se positionne comme une alternative à la Sacem, a créé une licence qui permet à un professionnel de payer pour l'usage d'une oeuvre une seule fois au mépris de la licence sous laquelle est cette oeuvre initialement. Voilà ce qu'a fait Jamendo jusqu'ici.

    Jamendo voudrait bien avoir tous les avantages d'une SPRD mais sans les inconvénients, sans la structure lourde qui va avec.

    Je ne lis rien dans ce texte qui nous laisserait croire que Jamendo voudrait être une SPRD. Ils dénoncent les travers des SPRD, comme tout le monde, et ils déplorent de ne pas pouvoir avoir une part du gâteau.

    Mais au nom de quoi ? Leur demande n'est ni légitime ni légale. Les oeuvres présentent sur leur plateforme ne leur appartiennent pas, ils n'ont donc aucun droit dessus.

    Ce texte est de la communication démagogique, inexacte , farfelue, et je ne comprends toujours pas son utilité.

    Je ne vois pas non plus pourquoi le Libre devrait se dépêcher de faire quelque chose. Faire quoi en fait ? Créer une SPRD du Libre en contradiction complète avec la notion de gestion individuelle ?

    Je pense que si il y a une travail à faire c'est par rapport à la façon dont la Sacem procède. Si on arrivait à faire en sorte qu'ils gèrent les oeuvres et non les artistes, les artistes libres pourraient à la fois percevoir des droits pour la diffusion de certaines oeuvres et diffuser d'autres oeuvres sous licences libres. Mais ça voudrait dire que la Sacem renoncerait à la clause d'exclusivité qui empêche les artistes inscrits chez elle de retrouver leur liberté de mouvements.
    Je pense que la Sacem est une vieille institution noyauté par un esprit de vieux ancrées sur de vieilles positions et des acquis pour une minorité. Je pense aussi que son fonctionnement actuel ne pourra pas durer longtemps pour la simple et bonne raison que les vieilles personnes, les vieilles idées et les acquis pour les minorités finissent toujours par mourir. Il suffit que l'on voit l'intérêt économique à laisser filer les oeuvres sur le réseau pour que tout cela soit remis en question par le pouvoir économique et donc le pouvoir politique.

    Ce n'est donc qu'une question de temps.
  • Ce texte est de la communication démagogique, inexacte , farfelue, et je ne comprends toujours pas son utilité.
    son utilité ?

    c'est de l'action politique.
    Fin 2010, Jamendo a milité à la Commission Européenne en faveur de nos artistes afin de proposer des amendements à la directive européenne sur la gestion collective des droits d'auteur. Cette directive devrait être adoptée par le Parlement Européen, mais nous avons besoin de vous pour que ces amendements soient définitivement inclus !

    Cliquez-ici pour en savoir plus sur l'action de Jamendo et signez la pétition pour nous soutenir.

    Merci !

    L'équipe Jamendo
    et sous dehors éthico-altruiste — la défense des intérêts des artistes (pas des artistes sous licences libres hein, des *artistes* !) —, ça ressemble surtout plutôt à une tentative d'action (au niveau européen !) pour mieux copyrightiser le droit d'auteur... donc c'est très grave (en tout cas pour moi qui suis contre le copyright et pour le droit d'auteur :) ).

    j'imagine que plein d'artistes sont en train de signer (3498 signatures actuellement) et le pire c'est que jam est capable de réussir dans sa vile entreprise ! :lol:

    mais que fait superdog ?
    120px-1superdog.jpg
    (faut-il étudier la directive européenne et les amendements proposés par jam et développer une contre-proposition respectueuse à la fois du droit d'auteur et du libre etc. ?!...)
  • Rufus (qui me rappelle un certain métronome), tu démontes bien les mensonges contenus dans l'abominable texte de Jamendo, mais tu fais mine de ne pas en comprendre l'utilité. C'est moi qui ne comprends plus. Il s'agit bien évidemment de lobbying auprès du parlement européen, et comme le dit Taro, il se pourrait hélas que ça marche. C'est donc grave, et du coup je ne vois pas bien "l'utilité" de ton attentisme.

    Que faire ? Je ne sais pas. La "communauté du libre" n'est qu'un agrégat d'individus traversé par des courants parfois irréductiblement opposés et dans tous les cas incapable d'action collective (je dirais même : allergique à toute forme d'action collective).
    Pourtant, la rouerie, les mensonges et les pratiques de Jamendo constituent un danger pour l'existence même du libre. Si Jamendo, impunément autoproclamé n°1 du libre, parvient en plus à animer un lobby apte à peser sur la rédaction des directives européennes, c'est la fin des haricots. Tous les moyens devraient être mis en oeuvre pour empêcher ces escrocs de nuire. Nous avions commencé à notre manière avec Jamendouille. Ce n'est évidemment qu'une goutte d'eau, et il faudrait bien d'autres actions, ce qui a peu de chance de se faire dans un contexte de faiblesse dépressive du libre.
  • Qu'il y ait du lobbying à Bruxelles pour que le droit d'auteur soit laminé par le bas pour être remplacé par le copyright, ce n'est pas vraiment une nouveauté, les entreprises américaines du divertissement, de l'internet et du logiciel privateur ont tout intérêt à cela.

    Mais pour Jamendo je ne vois pas bien. Cette entreprise a les moyens de faire du lobbying et d'influer sur la destinée du droit d'auteur ?

    Elle aimerait bien, ça oui, mais payer des lobbyistes c'est très cher. C'est pour ça que pour moi, ce texte n'est qu'une communication à l'attention de je ne sais trop qui donnant une idée de ce que je veux Jamendo pas de ce que peux Jamendo.

    C'est dans cette vision paranoïaque que j'ai du mal à vous suivre.

    Quant à savoir que faire, je ne vois pas bien ce que les voix de quelques individus isolés peuvent contre des types payés pour souffler à l'oreille des parlementaires 24/24.

    S'immoler par le feu ?

    Acta est un texte décidé entre puissants sans consultation des peuples et il va être ou a été, je ne sais plus, adopté par l'Europe.
    Hadopi est le résultat d'un lobbying soutenu des Majors.
    LLOPSI 2 a été votée aux forceps par l'UMP.
    On a voté NON au traité européen, il a quand même été adopté dans notre dos.

    Bref, comme vous le voyez, il va falloir plus que quelques pétitions si on veut que tout ça change.

    Mais comme je l'ai écrit plus haut, je trouve que le monde est surprenant ces derniers temps. Des peuples font des choses qu'ils ne sont pas sensés faire, des gens se réunissent sur des places sans étiquettes politiques et syndicales comme si ils attendaient que le système s'écroule devant leurs yeux.

    Alors les commentateurs autorisés fustigent ces gens en leur reprochant l'absence de revendications politiques dans leur mouvement, mais c'est parce qu'en Europe, les gens ne veulent pas améliorer le système, ils veulent que le système change qu'il soit remplacé par un autre plus juste.

    Sur Internet, sur la propriété intellectuelle, dans la vraie vie, tout me semble être à un moment charnière de l'Histoire. Et peut-être que le truc c'est d'attendre patiemment que tout ce système vérolé comme un concombre à l'E.Coli s'effondre sur lui-même, même si pour certains attendre c'est ne rien faire et que c'est mal.

    Attention, hein, je ne dis pas que j'ai raison, non plus.

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