oui, c'est ce que je me suis dit après.
d'ailleurs j'étais en train d'éditer mon post pour ajouter cette hypothèse mais shangril, tu post plus vite que ton ombre ^^
edit : disons... Sylvinus, en tant que fondateur de Jamendo... j'avais simplement zappé cette hypothèse.
J'avoue que la réaction de Syl a un peu éveillé mon intérêt et que je suis de plus ou moins près ce fil...
Après tout, on peu aussi bien y voir <mode parano="on">une tentative de plus de lever un écran de fumée, comme pour l'action de la pub avec comme titre "Dogmazic", quand il avait été dit que tout ça c'était la faute aux algos de Google Ads, alors que le choix du contenu d'une annonce relève bel et bien de la responsabilité de l'annonceur, Google Ads (j'en suis absolument certain) ne va jamais aller modifier le texte d'une annonce, en aucun cas</mode>.
En même temps, s'il était vraiment pas au courant, ça voudrait dire des trucs intéressants sur la façon dont Jamendo fonctionne maintenant. Un truc du genre ses fondateurs, ils ont plus vraiment la main sur ce qui s'y passe.
Un truc du genre... ça me fait me demander dans ce cas qui peut prendre ce genre de décision sans que les fondateurs soient mis au courant.
Ouais bon d'un autre coté, quand on délègue, il faut considérer la possibilité qu'il y ait des trucs un peu hors de contrôle qui arrivent parfois... Je veux dire, on peut pas non plus tout contrôler, mais c'est vrai que (si l'on fait abstraction de ma théorie totalement paranoïde comme quoi le post de Syl aurait été en fait une sorte de tentative de désinformation) l'on peut se poser des question sur la qualité de la communication au sein de Jemonda, je veux dire, la communication en interne.
Après, les organisations, ça peut être compliqué, tout ne se met pas toujours en place tout seul...
Now playing : M.tout le MONDE - Le pied de nez (démo 2007)
ouais m'enfin quand on se dit leader de la musique libre, délégation ou pas, on est quand même censé faire gaffe à ce genre de truc. c'est pas un problème de comm, dans ce cas, c'est un problème d'entreprise qui communique manifestement pas sur les même trucs en façade et en interne. du tout.
mais bon j’arrête là. moi aussi j'ai une furieuse tendance à devenir parano dès qu'il est question de cette entreprise. ça devient fatiguant.
C'est vrai que l'accumulation des "oups désolé monsieur", je veux dire, toutes ces fois ou Jam fait quelque chose et juste après annonce que c'est une erreur, désolé, on a pas fait exprès, ça commence à être un peu trop. N'importe quel mainteneur de netlabel (enfin, beaucoup d'entre eux) fait dix fois plus gaffe avant de mettre quoi que ce soit en ligne.
mais où donc as-tu vu que toute la compil était en nc-nd ? Si tu cliques sur "download" il est justement expliqué que
"This compilation is licensed under Creative Commons.
Check each track on Jamendo.com to see which CC license is attached and what type of usage is permitted."
Je note avec intérêt que je peux renvoyer la remarque, lol.
Mon analyse perso : ça énerve qu'il y ait des grains de sel dans les jolies rouages de leur com'
(qui pourtant ce plante la plupart du temps toute seule, lol)
Peut-être aussi le fait que ce soit un "ancien" de Jam', un mec qui a longtemps même eu la réputation de défendre la plateforme, et qui aujourd'hui la malmène, ça doit aussi gêner Tout comme les départs de bons groupes de chez Jamendo, qui en profitent en plus pour dire ouvertement leurs désaccords voire leur désamour du site...
y'a des réactions intéressantes dans les commentaires également ...
Je confirme !
Pierre Gérard a répondu à l'article et c'est un grand numéro de démagogie, lol. A certains moment c'est même particulièrement drôle, si, si j'vous assure
vous avez bien raison de gueuler, sa détend. Il faut leur peter la gueule.
Ouè carrément ! au Midem, à Cannes !!! Et en plus ils veulent emmener des artistes pour leur servir la soupe lors d'un concert de gala ! (ils vont les choisir par le biais d'un pseudo-concours complètement bidon, puisque au final c'est eux qui décident !)
génial, on attend impatiemment le groupe de true du cul 2.0 qui va aller au midem défendre la musique libre (il faut la défendre, parce qu'elle est attaquée, ... par les mêmes qui se disent la défendre quand même, et ça, c'est pas rien). j'ai ma petit idée.
chez jamendo, on ne perd pas une occasion de faire du mal à la musique libre, et surtout aux artistes, qu'ils soient "libres" ou "pas".
le monde va pas très bien, la crise, tout ça quoi, c'est simplement du à une poignée de connards (2.0 ou 1.0) comme laurent kratz, ou sylvain zimmer qui se permettent de donner leur avis sur des trucs même si on leur a rien demandé (allez faire un tour sur le site de sylvain zimmer, c'est une horreur), et qui par la même occasion vont fricoter avec les banquiers d'investissements 2.0 parce que 'faut bien vivre'.
dans chaque secteur (musique, divertissement, construction automobile, énergie ...) tu as ce type d'individus : suffisamment éduqués pour savoir à peu près s'exprimer, convaincre, arnaquer, et intimement cyniques pour réussir à se dire que "le monde est comme ça, et que, comme je peux pas le changer tout seul (ce qu'on ne leur a pas demandé), autant faire avec et au mieux pour moi".
"ça m'énerve" (la reprise de Katerine est assez drôle, pour une fois)
Un membre de Jamendo m'a interpellé sur la nouvelle certification (il a refusé de la signer car pour lui Jamendo collecte des données personnelles inutiles sans dire ce qu'il compte en faire).
Du coup j'ai téléchargé cette certif' modèle 2011. Hors contrairement au dire de Jamendo, cette certification n'est pas là que pour attester de la non-inscription à la Sacem. Je voudrai notamment avoir votre analyse de ces paragraphes :
"Je m'engage à renoncer au droit à la Rémunération Équitable au titre des droits voisins et donc à ne pas aller réclamer de rémunération auprès de la ou des sociétés de gestion collective et de répartition de droits concernée(s), dans les pays concernés pendant toute la durée d'engagement avec Jamendo. Cette renonciation est définitive.
(...)
Je m'engage en mon nom et le cas échéant au nom des titulaires de droits que je représente, à ne confier les droits des œuvres remises à Jamendo Pro de manière exclusive et/ou rétroactive à aucune société de gestion collective et de répartition de droits pendant la durée du Contrat avec JAMENDO et pendant toute période qui couvrirait tout ou partie de la durée de votre engagement chez JAMENDO.
Je garantis donc JAMENDO contre tout recours à cet égard."
Cela fait suite, je suppose, à l'affaire de la SPRÉ. En résumé, Jamendo a fait croire aux clients de Jamendo Pro qu'ils n'avaient rien à payer à la SACEM. Or, ils avaient un peu "oublié" les droits voisins que la SACEM est chargée de récolter pour le compte de la SPRÉ. Jamendo essaie donc de se couvrir en demandant à ses auteurs-pigeons de renoncer à ces droits. Pas sûr cependant que ce type d'engagement soit juridiquement valide (Jamendo n'a jamais été très à cheval sur la légalité).
Mais bon, en cas de litige, les marchands de tapis qui ont acheté de la musique au mètre à Jamendo Pro se démerderont tout seuls avec la SPRÉ et la SACEM : Jamendo s'en lave les mains.
Autre détail rigolo : les auteurs-pigeons s'engagent "à ne confier les droits des oeuvres remises à Jamendo Pro de manière exclusive et/ou rétroactive à aucune société de gestion collective et de répartition de droits pendant la durée du Contrat avec Jamendo et pendant toute période qui couvrirait tout ou partie de la durée de votre engagement chez Jamendo". Cela signifie tout simplement qu'un auteur qui a opté pour Jamendo Pro n'a plus le droit d'adhérer à la SACEM, qui précisément gère les droits de manière "exclusive et/ou rétroactive", même après rupture éventuelle du contrat avec Jamendo Pro (rétroactivité oblige). Il me semble que la SACEM s'accorde le droit de réclamer des droits non perçus sur 10 ans (à vérifier). Ainsi, un auteur-pigeon qui voudrait quitter Jamendo Pro après avoir trouvé de vraies opportunités de diffusion commerciale (production d'un album par une maison de disque, diffusion radio et télé, etc.) devrait attendre 10 ans avant de pouvoir adhérer à la SACEM. Amusant, non ?
Réponses
d'ailleurs j'étais en train d'éditer mon post pour ajouter cette hypothèse mais shangril, tu post plus vite que ton ombre ^^
edit : disons... Sylvinus, en tant que fondateur de Jamendo... j'avais simplement zappé cette hypothèse.
Après tout, on peu aussi bien y voir <mode parano="on">une tentative de plus de lever un écran de fumée, comme pour l'action de la pub avec comme titre "Dogmazic", quand il avait été dit que tout ça c'était la faute aux algos de Google Ads, alors que le choix du contenu d'une annonce relève bel et bien de la responsabilité de l'annonceur, Google Ads (j'en suis absolument certain) ne va jamais aller modifier le texte d'une annonce, en aucun cas</mode>.
Un truc du genre... ça me fait me demander dans ce cas qui peut prendre ce genre de décision sans que les fondateurs soient mis au courant.
Après, les organisations, ça peut être compliqué, tout ne se met pas toujours en place tout seul...
Now playing : M.tout le MONDE - Le pied de nez (démo 2007)
mais bon j’arrête là. moi aussi j'ai une furieuse tendance à devenir parano dès qu'il est question de cette entreprise. ça devient fatiguant.
Mon analyse perso : ça énerve qu'il y ait des grains de sel dans les jolies rouages de leur com'
(qui pourtant ce plante la plupart du temps toute seule, lol)
Peut-être aussi le fait que ce soit un "ancien" de Jam', un mec qui a longtemps même eu la réputation de défendre la plateforme, et qui aujourd'hui la malmène, ça doit aussi gêner Tout comme les départs de bons groupes de chez Jamendo, qui en profitent en plus pour dire ouvertement leurs désaccords voire leur désamour du site...
Rien de nouveau, mais une analyse intéressante et plutôt bien écrite.
http://www.rue89.com/2011/10/07/cour-de-cassation-la-liberte-de-la-presse-aussi-pour-les-blogs-225335
Pierre Gérard a répondu à l'article et c'est un grand numéro de démagogie, lol. A certains moment c'est même particulièrement drôle, si, si j'vous assure
Ouè carrément ! au Midem, à Cannes !!! Et en plus ils veulent emmener des artistes pour leur servir la soupe lors d'un concert de gala ! (ils vont les choisir par le biais d'un pseudo-concours complètement bidon, puisque au final c'est eux qui décident !)
C'est carrément écœurant ! à lire ici : http://www.jamendo.com/fr/jamendonightmidem
chez jamendo, on ne perd pas une occasion de faire du mal à la musique libre, et surtout aux artistes, qu'ils soient "libres" ou "pas".
le monde va pas très bien, la crise, tout ça quoi, c'est simplement du à une poignée de connards (2.0 ou 1.0) comme laurent kratz, ou sylvain zimmer qui se permettent de donner leur avis sur des trucs même si on leur a rien demandé (allez faire un tour sur le site de sylvain zimmer, c'est une horreur), et qui par la même occasion vont fricoter avec les banquiers d'investissements 2.0 parce que 'faut bien vivre'.
dans chaque secteur (musique, divertissement, construction automobile, énergie ...) tu as ce type d'individus : suffisamment éduqués pour savoir à peu près s'exprimer, convaincre, arnaquer, et intimement cyniques pour réussir à se dire que "le monde est comme ça, et que, comme je peux pas le changer tout seul (ce qu'on ne leur a pas demandé), autant faire avec et au mieux pour moi".
"ça m'énerve" (la reprise de Katerine est assez drôle, pour une fois)
http://www.blogdechefgeorges.fr/article-une-image-qui-vaut-mille-mots-92448444.html
Du coup j'ai téléchargé cette certif' modèle 2011. Hors contrairement au dire de Jamendo, cette certification n'est pas là que pour attester de la non-inscription à la Sacem. Je voudrai notamment avoir votre analyse de ces paragraphes :
"Je m'engage à renoncer au droit à la Rémunération Équitable au titre des droits voisins et donc à ne pas aller réclamer de rémunération auprès de la ou des sociétés de gestion collective et de répartition de droits concernée(s), dans les pays concernés pendant toute la durée d'engagement avec Jamendo. Cette renonciation est définitive.
(...)
Je m'engage en mon nom et le cas échéant au nom des titulaires de droits que je représente, à ne confier les droits des œuvres remises à Jamendo Pro de manière exclusive et/ou rétroactive à aucune société de gestion collective et de répartition de droits pendant la durée du Contrat avec JAMENDO et pendant toute période qui couvrirait tout ou partie de la durée de votre engagement chez JAMENDO.
Je garantis donc JAMENDO contre tout recours à cet égard."
Mais bon, en cas de litige, les marchands de tapis qui ont acheté de la musique au mètre à Jamendo Pro se démerderont tout seuls avec la SPRÉ et la SACEM : Jamendo s'en lave les mains.
Autre détail rigolo : les auteurs-pigeons s'engagent "à ne confier les droits des oeuvres remises à Jamendo Pro de manière exclusive et/ou rétroactive à aucune société de gestion collective et de répartition de droits pendant la durée du Contrat avec Jamendo et pendant toute période qui couvrirait tout ou partie de la durée de votre engagement chez Jamendo". Cela signifie tout simplement qu'un auteur qui a opté pour Jamendo Pro n'a plus le droit d'adhérer à la SACEM, qui précisément gère les droits de manière "exclusive et/ou rétroactive", même après rupture éventuelle du contrat avec Jamendo Pro (rétroactivité oblige). Il me semble que la SACEM s'accorde le droit de réclamer des droits non perçus sur 10 ans (à vérifier). Ainsi, un auteur-pigeon qui voudrait quitter Jamendo Pro après avoir trouvé de vraies opportunités de diffusion commerciale (production d'un album par une maison de disque, diffusion radio et télé, etc.) devrait attendre 10 ans avant de pouvoir adhérer à la SACEM. Amusant, non ?