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sur: Jamendo, économie, modèles, diffusion, musicologie etc

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Réponses

  • shamanick écrit :
    je te laisse avec tes potes

    ben c'est gentil
    merci
  • Merci en tout cas à The_Archdude et dana pour le discours un peu plus personnel et pas bêtement généralisant. Je pensais pas en parlant des divers conceptions de l'éthique que ça pourrait donner ce genre de contributions, mais tant mieux, j'aime bien être surpris :)
  • nomansland écrit:
    si le pay pal est une condition pour la publication d'album sur jamendo,

    Je me permet d'intervenir.
    L'information me semble fausse. beaucoup d'artiste (dont moi qui n'est pas de carte, ni de credit ni de paiement) publié (ou afficher) sur jamendo n'ont pas activé le truc des dons.

    vola, voila
  • doulance écrit:
    Je me permet d'intervenir.
    L'information me semble fausse. beaucoup d'artiste (dont moi qui n'est pas de carte, ni de credit ni de paiement) publié (ou afficher) sur jamendo n'ont pas activé le truc des dons.

    vola, voila

    ben je dois etre une bréle alors :D
    car pour moi on m'a bien spécifié que mon album serait publié une fois le paypal activé!

    anyway! bon shamankick s'est barré, le con la picole lui monte au ciboulot :lol:
    faites gaffe il va revenir!

    non sans deconner chacun à sa place le free: free
    et le business payant, mais le mélange des genre me semble pas évident, voire douteux souvent...
    sinon j'aime beaucoup musique libre.org, ici je me sens à ma place, sur jamendo de trop!
  • 8)

    Mais c'est de l'accuiel MLO et même de grosses divergences appliquées en laboratoire... 8) :wink:
  • Bon, ja pâ toû kompryyy là
    refaî mieu apré pliz :mrgreen:
  • En tous cas, il y a un truc qu'on doit reconaîttre à MLO, c'est la cohérence du débat, la constance dans l'échange et la quasi inexistence du Troll.
    Sans déconner, étant à l'origine du thread, j'ai lu les 8 pages d'une traite et j'ai compris tout le monde.
    LA longueur de certains posts aussi m'a étonné.
    Allez faire un tour sur Jam...vous allez souffrir, je vous l'assure, pas moyen de développer une idée ou de poser une question sans finir dans le décor au bout de 3 posts...
    Enfin, bon, sur le sujet initial, je sens quand même au bout de 8 pages, un certain essoufflement... :D

    Je suis parti de Jam et ne viens pas sur MLO.

    Je me pose pas mal de questions quant à la pertinence des licences CC, pour moi...

    J'ai appris l'implication de Macrohard dans ces licences...qui peut confirmer ?

    Et bien que Billy semble être un good guy selon les dires de certains sur ce thread, je ne l'aime pas, je crois que c'est physique...

    :shock:

    Pour ma part, la soi-disant visibilité des artistes que JAm met en avant pour me dire que je devrais avoir honte de cracher dans la soupe, je rigole doucement...ce genre de plateforme ne se sert du contenu que pour générer du flux qui sert à faire payer de l'annonceur, d'ailleurs sur Jam, tout n'est que chiffre.

    Je crois à la débrouille, à l'auto gestion, au développement de sa propre plateforme sans aucun intermédiaire, internet le permet.

    Pas question de devenir friqué mais monter son site, faire écouter sa musique, la mettre en téléchargement selon ses propres "standards" sans quelqu'un pour vous dire que dans la vie on fait parfois des choix qui font mal au cul, je pense que c'est de l'ordre du réalisable.

    Pour finir, quand je vois Laurent Kratz sur son blog poser avec son pote devant le siège de Microsoft fier comme un paon, ça me donne une idée précise de ce qu'est réellement Jamendo...une putain de StartUp menée par des wonderboys qui rêvent de rouler en Porsche et d'avoir la vie de Playsantville.

    Le problème, c'est que leurs rêves de midinettes, c'est avec le travail "non rémunéré" d'artistes qui croient au Père Noël qu'ils le financent.

    Facile de faire du fric quand la matière première est si importante et qu'elle ne coûte rien...
  • nitromthe wrote :
    Facile de faire du fric quand la matière première est si importante et qu'elle ne coûte rien...

    oui
    je crois qu'il y a là un problème éventuel pour nos chers licences de libre diffusion
    en discutant avec le boss de Virgin-Mega FRance, à côté de qui j'étais assis lors du colloque sur les médiathèques le mois dernier, j'en ai pris conscience :
    le mec de Virginmega paye les droits sacem :)

    Comme le dit nitromthemetronome les oeuvres sous licence libre ne coûte rien en droits d'auteur.
    Si une plate-forme de musique "libre" se finance en faisant de la publicité, peut-on dire pour autant qu'elle tire un bénéfice commercial de l'utilisation de musiques sous licence de libre diffusion ?
    On en revient finalement au débat maintes fois réitéré sur ce forum :
    que signifie et comment INTERPRETER la clause non-commercial des licences CC ?
    C'est vraiment le talon d'Achille des CC cette clause à mon avis. On n'a pas fini de se prendre le chou à ce sujet :)

    Le problème de la publicité ne devrait en principe poser aucun problème aux auteurs qui ont choisi un contrat autorisant a priori les usages même commerciaux (par exemple la Licence Art Libre :)

    Par contre; ceux qui ont choisi une licence avec clause non-commercial doivent à mon avis se positionner de ce point de vue.

    Et là je crois qu'on doit voir au cas par cas. C'est mon point de vue personnel maintes fois évoqué sur ce forum. Dans le cas de Jamendo, mais ce n'est qu'un exemple parmi d'autres, présents et à venir, il est évident que leur activité est toute entière centrée sur l'usage de musiques de libre diffusion. C'est leur objet principal, leur matière première. En échange de l'usage de ces oeuvres, ils rendent un service aux auteurs : exposition de l'oeuvre, mises à disposition de divers outils promotionnels, favorisation de communauté autour de l'oeuvre etc..
    Comme ils existent sous forme de SARL, ils doivent bien trouver des revenus : je me suis toujours demandé comment ils s'en sortaient d'ailleurs (mon avis est qu'ils doivent pas mal galérer). La recherche de sources de financements comme la publicité me semble tout à fait logique commercialement : il n'y a pas trente-six manières de récupérer des sous dans ce bizness, quand on a pris le parti de ne pas faire de téléchargement payant.

    Comment se positionner en tant qu'auteur sous licence "non-commercial" vis-àvis de Jamendo ?
    Hé bien, à mon humble avis, il faut voir si le service rendu par Jamendo est satisfaisant. L'est-il au point de les autoriser à faire de la publicité tout en utilisant mes morceaux ?
    C'est à chacun de juger.

    nitromthemetronome dit :
    "Pour ma part, la soi-disant visibilité des artistes que JAm met en avant pour me dire que je devrais avoir honte de cracher dans la soupe, je rigole doucement...ce genre de plateforme ne se sert du contenu que pour générer du flux qui sert à faire payer de l'annonceur, d'ailleurs sur Jam, tout n'est que chiffre."

    Sa position est donc claire (dis moi si je me trompe :) : il ne pense pas que le service rendu justifie l'usage de publicité.

    C'est là une réflexion économique, qui flirte avec une interprétation juridique.

    Pour ma part, je n'ai pas di'dées particulmières au sujet de la qualité su dervice rendu par Jamendo. Mon premier album, publié sous le nom de Tino, a été un des premiers enregistré sur cette plate-forme, et comme je m'en suis désintéressé assez vite (autant de l'album que de jamendo) je ne peux pas juger de l'apport réel de cette plate-forme.

    Si je vire ce disque de Jamendo, c'est comme je l'ai dit, pour des raisons "psychanalytiques" :) J'ai un problème avec l'argent, ces trucs là.. ET disons que ma musique est assez diffusée comme ça. ça me suffit.

    nitromthemetronome écrit :
    Je crois à la débrouille, à l'auto gestion, au développement de sa propre plateforme sans aucun intermédiaire, internet le permet.

    moi aussi :)
    mais j'adore MLO aussi et les micro labels comme another ou unique
    pour confirmer ce que tu dis, j'ai là un exemple très proche de petrit miracle quasiment sans aucune promotion : mon amie delphine dora va sortir un disque aux états unis alors qu'on a fait que de la promo maison (un mini site web, les morceaux sur archives.org, un scud publié sur MLO, un message sur notre audioblog "songs to the sirens")*
    En quelques mois, elle a reçu des messages du monde entier (de st-petersbourg à Chicago), et là elle enregistre de nouvelles musiques cet été.
    Ce qui est intéressant dans cet exemple, c'est qu'on n'a pas suivi les règles habituels de promotion (envois aux médias, aux webzines, mailing etc..). ET que les contacts qu'elle a eu sont autant de rencontres. (et ça donne lieu à des échanges de disques des trucs comme ça)
    C'est important ça : la rencontre.
    On ne recontre pas un consommateur, on rencontre un mélomane, et éventuellement un ami.
    ça me fait penser à ce que je notais dans un post plus haut concernant la différence entre l'échange dans un cadre amical et l'échange dans le cadre du marché.
    ça n'est tout de même pas la même chose.

    Je ne dis pas que le marché c'est mal etc..
    pas du tout
    je dis qu'il existe d'autres manières de faire, qu'on peut se passer entièrement du cadre du marché dans le cadre de l'art (surtout quand on n'a rien à vendre) :
    il y a des auteurs qui se sentent mieux dans un environnement non-mercantile (moi par exemple j'ai mis 5 ans à me rendre compte que je me sentais mieux comme ça, sans vendre les choses que je crée) - je parle pas du marché en général (à moins de vivre seul sur une île deserte en autonomie complète je vois mal comment on pourrait vivre complètement hors du marché), mais du marché de l'art comme on dit.

    Il faut respecter cette sensibilité là je crois. ET aussi respecter ceux qui au contraire veulent toucher des rémunérations en échagne de la consommation de leurs oeuvres.


    Pour Jamendo donc, à chacun de juger s'il est satisfait ou pas.
  • dana écrit:
    Pour Jamendo donc, à chacun de juger s'il est satisfait ou pas.
    Tout à fait.

    Certes, le service proposé n'est pas mirobolant. À moins de se retrouver dans le top 20 ou top 40 de Jamendo (ce qui fait peu de monde au vu du nombre d'artistes/groupes inscrits), on n'y gagne pas une exposition significative commercialement parlant.

    En même temps, pour un artiste/groupe inscrit, ils ne font pas une somme énorme en publicité. Donc bon, je suppose que ça s'équilibre à peu près.

    Moi je vois surtout que Jamendo c'est énormément de boulot, que Sylvain a passé pas mal de nuits blanches à coder les versions successives, et que pour l'instant tout ceci a été un investissement non rentable, financé me semble-t-il par Laurent Kratz (qui gère sûrement deux ou trois sites de cul pour gagner sa croûte :)). Qu'ils veulent arriver à l'équilibre ET rembourser l'investissement de départ ET avoir une marge de bénéfices correcte, ça ne me choque pas plus que ça à vrai dire. J'estime que c'est gagner de l'argent non pas avec les œuvres des artistes, mais avec la plateforme elle-même.

    D'autres voient les choses autrement, semble-t-il. Pourquoi pas. La question n'est effectivement pas simple.

    C'est en fait le même problème qu'un Google Print qui propose des contenus (certes pas complets) protégés par le droit d'auteur, et gagnent des revenus publicitaires au passage. Ils ne vendent pas directement les œuvres, et peuvent affirmer que cela fait de la pub aux œuvres… reste que sans contenu à indexer, pas de plateforme Google.
  • Donc, si je vous suis, en gros, je n'ai qu'à m'en prendre à moi-même, si je suis pas content je n'ai qu'à m'en aller, les intentions de Jamendo ne sont pas pures mais compréhensibles, finalement, tout va bien, les incohérences entre le discours et les actes ça n'est pas bien grave, l'éthique n'est qu'un point de vue et patati et patata...

    Les licences creative commons ont été créées pour la diffusion sur internet, elles permettent à des "artistes" de diffuser leurs "oeuvres" en gardant un contrôle sur certains de leurs droits d'auteurs initiaux.

    Dans les forums, la plupart des "artistes" sous CC parlent de désir de faire circuler leur musique et c'est pourquoi ils choisissent ce type de licence....mais la réalité, c'est quoi ?

    Selon mon point de vue :

    Si je dépose mes morceaux à la Sacem, je n'en dispose plus, je ne peux diffuser qu'en streaming sur mon site aprés avoir demandé l'autorisation. D'ailleurs c'est pas si mal.

    Depuis que l'informatiques est devenue le centre de la production musicale pro et amateur, n'importe qui aujourd'hui devient artiste, je veux dire par là qu'on met bout à bout deux pattern d'usine et hop! Jamendo!

    Donc, aujourd'hui, les gens qui se donnent du mal et les imposteurs se retrouvent à la table pour se partager le même gâteau.

    Mais dans les faits, tous ces gens sont mis dans la case artistes faisant de la musique libre et distribuée gratuitement, sans aucune distinction.

    Le libre est une sorte de pâte informe, un terme fourre-tout.

    si on rajoute à ça le discours de certains qui clâment haut et forts que l'argent ne les intéresse pas, on obtient, une matière artistique dévalorisée...au moins symboliquement.
    Bien souvent ces mêmes gens travaillent à côté et n'ont effectivement pas besoin de vivre de leur art.

    Mon envie d'artiste :

    Vendre ma musique, ce n'est pas ma préoccupation, le spectacle vivant, si.
    Jouer devant des gens qui payent, c'est ça mon but en tant que musicien.

    Mais alors, si je ne vend pas ma musique, par choix ou parce que je ne peux tout simplement pas, que je mets une clause NC dans ma licence pour que d'autres plus malins ou plus fortunés ne puissent pas le faire à ma place, pourquoi devrais-je le tolérer de la part d'individus sous prétexte d'une soi-disant exposition, d'un service qui n'est que du vent ?

    De même, pourquoi devrais-je tolérer : " si t'es pas content, personne ne te retient...il y a d'autres artistes..." comme si j'étais une marchandise et que ma musique n'étais qu'une parmi tant d'autres, comme si jamendo était plus important que ce qu'il contient ?

    Le fond du problème est là.

    Sans valeur négociable, un matériel quel qu'il soit perd sa valeur morale et le respect qui lui es dù.
    Car l'argent reste, CC ou pas, un repère pour un nombre trés important de gens même ceux qui vienent sur un site de compilation de fichier sur CC...ben oui c'est gratuit, on sait jamais....

    Quand l'offre devient abondante, qu'on a pas à faire d'effort pour y accéder, alors le matériel devient sans valeur...c'st vrai pour celui qui pille du matérel copyrighté d'un simple clique via le P2P, que celui qui débarque sur Open bar Jamendo pour faire de la compilation de fichier sur son disque dur, sans plus de conscience.
    Sur la masse on va bien réussir à trouver un truc écoutable...

    Sur Jamendo, la musique n'est qu'un fichier, c'est l'équivalent d' Over-blog, une compilation de pages d'artistes.

    je n'ai pas la chance ( apparement, c'en ai une ) de connaître ce cher sylvain Zimmer comme certains d'entre vous, qui comprennent le mal que s'est donné ce pauve garçon pour coder un site aussi peu ergonomique...donc, je n'arrive pas à me mettre à sa place quand il me dit que la pub c'est un mal pour un bien...

    Mais quand je vois ce cher Laurent Kratz ( c'est le trés content de lui à droite de la sucette Microsoft :


    172282433_53e69ace29.jpg

    J'a pas envie de faire preuve de compassion.
    et il faut lire le texte qui va avec pour se finir...

    http://lkratz.blogspot.com/
  • mpop écrit :
    reste que sans contenu à indexer, pas de plateforme Google

    oui
    on touche là un autre aspect des questions qui nous occupent

    les créateurs de contenus, musiciens, écrivains, scientifiques, cinéastes etc.. sont dans un certain rapport de dépendance avec les médiateurs de contenu, éditeurs, fabriquants de supports, agent de promotion, journalistes, etc..

    la plupart des gens croient que les médiateurs sont et ont toujours été indispensables : parce qu'on ne voit pas comment les contenus pourraient atteindre leur public sans les médiateurs (je n'ai pas dit sans médiation)

    Or : c'est faux
    c'est archifaux

    Il existe des créateurs et il a toujours existé des créateurs qui ou bien se passent totalement de médiateur, ou bien, sont eux-mêmes leurs propres médiateurs (ce que soulignait nitromthemetronome plus haut)
    Je prendrais deux exemples :
    dans de nombreuses sociétés d'afrique de l'ouest (du Tchad au Sénégal) , les griots passaient de village en village avec leur Kora (un magnifique instrument à cordes) et leur chant, rservant en fait de messagers d'un village à l'autre (leur rôle et leur fonction est bien plus complexe que ça, je résume). C'est là une tradition orale, l'artiste (si on peut dire) étant supporté par les communautés rencontrées etc..
    On pourrait citer bien d'autres exemples notamment dans les cultures où la tradition orale prime sur l'écriture.
    Second exemple : aujourd'hui avec internet, on peut se passer de médiateurs extérieurs comme je le disais sur le post plus haut, et nouer des rencontres fructueuses.

    Quand je donne ces exemples on me répond généralement avec mépris que ces gens là, les griots et les créateurs qui ne font pas appel à une médiation ne bénéficient pas d'une notoriété ou d'un public important. Que cette notoriété sera de toutes façons limitée.

    Hé bien c'est probablement vrai.
    ET ALORS ?

    Et alors ?
    Pourquoi ça gène tellement certains que des créateurs se fichent complètement de leur notoriété ?

    C'est exactement la même chose quand on méprise les créateurs qui n'ont que faire d'être rémunérés, quand on les fustige sous prétexte qu'ils seraient adeptes de cet horrible délire de la gratuité (cf. la tribune absolument ignoble que tu n'as pas maqué de commenter mpop sur libération aujourd'hui concernant le logiciel libre)

    N'y -t-il pas de la place pour d'autres désirs d'artistes que le désir d'être rémunéré ou de faire commerce ou d'atteindre une large notoriété ?

    ça ne fait pas de ces artistes "désintéressés" des saints ou des martyrs : la plupart s'en foutent complètement à vrai dire. Ce n'est pas eux qui se posent comme saints, ce sont souvent les gens du marché qui les fustigent parce que leur pratique de l'art dérange.

    Je songe souvent aux artistes bruts, psychiatrisés ou aux outsiders, qui n'ont aucune connaissance des mondes de l'art, et créent pourtant. Dans un village près de chez moi, il y avait un ecertain Auguste Forestier, psychiatrisé à l'hopital de St-Alban. Il s'était mis à fabriquer des chapeaux, des sculptures étranges, des bateaux etc.. avec des matériaux abandonnés dans l'hopital. Ce mec là n'en avait rien à foutre des mondes de l'art. Mais ça lui faisait du bien de faire ça. (sur la fin, il refilait ses "oeuvres" aux gens du village en échange d'un paquet de cigarettes, et il en était bien content : ce qui est marrant, c'est qu'aujourd'hui, les collectionneurs achêtent ces sculptures à prix d'or.. ça doit le faire marrer du fond de sa tombe en LOzère)

    On manque terriblement d'imagination. ON reste fixé sur un modèle ultime, définitif : le statut du créateur dans une certaine partie de l'occident, à une certaine époque et au sein d'une certaine caste.
    Mais ce statut là, il implique un désir très particulier, un type d'artiste très particulier, forcément un peu biznessman sur les bords.
    CE n'est pas une tare. C'est comme ça, il y a une grande pluralité de désir dans l'art comme ailleurs.

    mais mon Dieu !
    Qu'on sorte un peu de ces schémas tous faits.

    La chance qui nous est donnée avec l'invention d'Internet, c'est de repenser notre rôle en tant que créateur, d'imaginer de nouvelles manières de vivre, d'explorer ses désirs. Qu'on se plaise à ressasser le modèle dominant de l'artiste rémunéré, qu'on continue à croire que l'art est forcément une histoire de gros sous, ok. Mais à condition qu'on admette aussi que ce n'est pas le seul modèle possible, qu'il y en a déjà d'autres, qui focntionnent très bien, relativement aux désirs qu'il illustre, et qu'il y en aura d'autres, pour peu qu'on les invente.
  • nitromthemetronome écrit :
    Donc, si je vous suis, en gros, je n'ai qu'à m'en prendre à moi-même, si je suis pas content je n'ai qu'à m'en aller

    mais personne n'a dit ça nitromthemetronome ??
    au contraire, mpop et moi défendons la pluralité des pratiques et des désirs.
    mais effectivement, le choix de rester sur Jamendo ou pas dépend de l'analyse que tu en fais.
    J'ai fais le même choix que toi, et la jolie photo que tu me montres avec le texte qui suit me conforte dans ce choix.
    Mais je ne vais pas pour autant dire aux gens, il faut quitter jamendo etc... ou : je suis meilleur que vous patrce que je l'ai fait.
    je m'en branle de ça
    toi aussi j'en suis sûr
  • Mais je ne vais pas pour autant dire aux gens, il faut quitter jamendo etc... ou : je suis meilleur que vous patrce que je l'ai fait.
    je m'en branle de ça
    toi aussi j'en suis sûr

    Koi ?!! et en plus tu pratiques l'onanisme ?!!
    Tu mets le devenir de l'espèce humaine en péril ?!!

    :shock:

    Je suis meilleur que vous parce que je l'ai fait !!!! :twisted:

    Ce n'étais pas le but initial de ma démarche en provoquant le dé...bâcle sur jamendo, c'était de voir combien de gens sur ce site avaient déja réfléchis à tous ça....et combien de temps mettrait monsieur zimmer pour fermer les threads.
    4 ont été fermé en l'espace de 6 jours...

    Je dirais à vue de nez que Jam déclare haut et fort plus de 8OOO membres et que seulement 6 ont réfléchit avec moi dans le calme...au milieu des trolls et des "casse-toi!"

    Mais bon, je suis du genre à poser des bombes, à insulter mon prochain et à agresser physiquement dés que je le peux.... :x

    Question :

    N'avons-nous pas, grâce aux licences "libre" de diffusion, légitimisé le fait que la musique payante est une musique "sérieuse", je veux dire pro et donc renforcé le phénomène de rareté sur lequel s'appui le busness de l'entertainment ?

    Affirmation :

    Avant les licences CC, nombre d'artistes étaient inconnus, dans leur garage ou leur chambre, on appelait ça les amateurs.
    Aujourd'hui grace aux licences CC, ces amateurs sont sur le net.
    Comme leur musique sert de prétexte à vendre de l'espace publicitaire, ils deviennent dans leur ensemble une niche commerciale.

    Le commerce ne peut ignorer ce fait donc 2 solutions s'offrent à lui :

    1- détruire cette niche en rendant son statut et sa ciculation hors-la-loi :

    le gratuit est interdit car il menace le payant...

    2- récupérer ce matériel et l'exploiter sans discernement et à terme retomber dans un système de rareté...

    Affirmation 2 :

    Internet et l'informatique ne sont pas une chance pour l'humanité, par contre cet argument pour nous vendre du matos est une chance pour l'industrie de "l'information".
  • Donc, si je vous suis, en gros, je n'ai qu'à m'en prendre à moi-même
    Qui a dit qu'il fallait forcément s'en prendre à quelqu'un ?
    J'espère bien que c'est pas moi :?
    les incohérences entre le discours et les actes ça n'est pas bien grave
    Libre à toi d'interpréter ça comme des incohérences entre le discours et les actes. Pour ma part, je ne vois pas les choses ainsi. Partant, qu'est-ce qu'on fait ? Tu veux me convaincre que je suis aveugle tandis que toi tu vois la lumière ? Si la lumière c'est l'éthique, alors je t'assure que je ne suis pas insensible aux questionnements éthiques, mais qu'en l'occurence je ne considère pas que le modèle de Jamendo soit éthiquement innacceptable, au contraire même. C'est peut-être, effectivement, que nous avons des concepetions légèrement divergentes de ce qu'est l'éthique. L'éthique n'est peut-être pas qu'un point de vue, mais dire qu'éthique et et point de vue sont totalement indépendants ne me semble pas si évident que ça.
    Depuis que l'informatiques est devenue le centre de la production musicale pro et amateur, n'importe qui aujourd'hui devient artiste, je veux dire par là qu'on met bout à bout deux pattern d'usine et hop! Jamendo!
    C'est le modèle de Jamendo que de ne pas opérer de sélection, autre que la contrainte de la licence de libre diffusion.
    Après, on interprète ça comme on veut. Il me semble qu'il s'agit d'un choix doublement motivé : d'une part c'est assez pratique pour monter un service rentable financé par la publicité (Laurent disait l'autre jour que leur modèle dans le domaine était les services 2.0 à la del.icio.us ou flickr, si je me souviens bien), et d'autre part il s'agit d'une volonté personnelle de promouvoir la musique libre et lui fournissant des moyens techniques certes pas halucinants, mais néanmoins pratiques.

    Après, on peut bien entendu se montrer sceptique et considérer ce deuxième objectif (plus aisément avoué que le premier) comme mensonger. Jamendo ne serait alors qu'un site monté par des gens qui ont repéré un bon filon : l'exploitation sans vergogne de la musique libre.

    Moi je suis le naïf de service, et j'accorde volontiers le bénéfice du doute. Quand les gards de Jamendo disent vouloir filer un coup de main aux artistes, moi je les crois. Je sais très bien qu'ils espèrent en vivre, et que le coup de main qu'ils peuvent filer est bien limité, mais je ne remets pas en cause leur bonne volonté. Mais libre à toi de penser que je suis un pigeon, ou mieux : un enthousiaste collabo.


    Donc, aujourd'hui, les gens qui se donnent du mal et les imposteurs se retrouvent à la table pour se partager le même gâteau.
    C'est quoi tes « imposteurs » ? Bordel ça m'énerve de lire ça, sur MLO en plus…
    L'imposteur c'est le petit bidouilleur sans grand talent – c'est quoi le talent ? – qui a composé un truc vite fait mais avec sincérité, et qui le met en ligne en espérant avoir des retours, des commentaires, ou même en fantasmant le succès international ? Ou alors c'est le mec cynique et sans talent, qui s'est dit qu'il y avait un filon à creuser, qu'il allait pouvoir ramasser une part du gâteau ?



    Le libre est une sorte de pâte informe, un terme fourre-tout.
    Et je suppose qu'on peut faire confiance au public pour être trop con et confondre le travail sous licence de libre diffusion des vrais artistes et les bouses sous licence de libre diffusion des « imposteurs » ?




    Pour le blog de Laurent Kratz, je suis allé voir de quoi il retournait, et je n'en suis pas revenu choqué. Comme je suis un infâme capitaliste, le côté « start-up » et « je rencontre des autres professionnels de l'internet pour discuter des innovations marketing intéressantes » ne me choque pas. En plus, je ne considère pas Microsoft comme le satan de l'informatique. Je trouve même que c'est une entreprise plutôt intéressante. Je ne détaille pas ma configuration logicielle pour étayer, je pense pas que ça soit utile.



    Enfin bref, mon cher nitrom, je pense qu'on peut faire le constat que nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde.
    Je propose donc qu'on en reste là, au lieu d'essayer de se convaincre l'un l'autre du bien fondé de nos points de vue respectifs. D'ailleurs, je ne suis pas particulièrement convaincu du bien-fondé du mien.
  • nitromthemetronome wrote :
    Question :

    N'avons-nous pas, grâce aux licences "libre" de diffusion, légitimisé le fait que la musique payante est une musique "sérieuse", je veux dire pro et donc renforcé le phénomène de rareté sur lequel s'appui le busness de l'entertainment ?

    Non je ne crois pas. La production de rareté de manière articificelle a toujours été une des armes du buisness. Tout comme inonder après coup le marché d'oeuvres etc.. Mais je ne crois pas que les licences libres aient eu un effet quelconque sur le marché à l'heure actuelle. Nous sommes souvent victimes à mon avis d'un licencelibre-centrisme : on a l'impression que les gros s'intéressent à nous, mais je crois qu'on nous prend encore souvent pour de doux dingues (ou des "resquilleurs" ou des "musiciens du dimanche". Peu importe d'ailleurs à mon avis.
    Affirmation :

    Avant les licences CC, nombre d'artistes étaient inconnus, dans leur garage ou leur chambre, on appelait ça les amateurs.
    Aujourd'hui grace aux licences CC, ces amateurs sont sur le net.
    Comme leur musique sert de prétexte à vendre de l'espace publicitaire, ils deviennent dans leur ensemble une niche commerciale.

    Ce ne sont pas les licences de libre diffusion qui permettent aux artistes inconnus d'être sur le net (et pour une majorité d'entre eux de demeurer inconnus :)
    c'est l'invention d'internet et la démocratisation de son accès (enfin dans les pays industrialisés principalement et pour ceux qui, ont les moyens).
    Les licences CC n'ont rien apporté de plus. Avant les licences CC, je mettais ma musique en ligne quand même. Je vois pas ce que ça change. Ce ne sont pas les licences CC qui ont apporté l'immense notoriété internationale dont je bénéficie mais le travail de pormotion traditionnel mené par le label qui a publié mes disques.
    maintenant, que les licences CC deviennent fun et puissent contribuer à la valorisation des oeuvres, c'est possible, mais c'est très récent.
    Le commerce ne peut ignorer ce fait donc 2 solutions s'offrent à lui :

    1- détruire cette niche en rendant son statut et sa ciculation hors-la-loi :

    le gratuit est interdit car il menace le payant...

    2- récupérer ce matériel et l'exploiter sans discernement et à terme retomber dans un système de rareté...

    oui
    je suis d'accord
    Pour le moment le marché n'a pas encore attaqué frontalement les licences de libre diffusion, il y a des projets assez vicieux en ce sens. Il devrait aussi s'en prendre au spectacle amateur, et ça ça ne devrait pas tarder à mon avis (cet automne peut-être)
    Pour le rétablissement d'un système de rareté, ça sera difficile quand même, ne serait-ce que techniquement. Mais ce serait l'idéal des majors bien sûr.
    Affirmation 2 :

    Internet et l'informatique ne sont pas une chance pour l'humanité, par contre cet argument pour nous vendre du matos est une chance pour l'industrie de "l'information".

    Intenet est et sera ce qu'on (ils ?) voudra (voudront ?) bien en faire.
    là je viens de passer deux heures à surfer sur le net pour chercher de la musique d'asie centrale Je suis content, j'ai trouvé des tas de choses (dont pas mal de mp3 illégaux sur des blogs). Avant internet, il m'aurait fallu trouver des bibliothèques et des médiathèques et chercher pendant plusieurs mois pour obtenir les mêmes informations. Avant les médiathèques, restaient les magasins de disque, et encore.. ça voulait dire monter à Paris pour trouver une boutique spécialisée etc..
    Mais je suis moi aussi, comme toi, assez pesimiste sur l'avenir d'Internet.
    Je prévois déjà qu'un jour je me déconnecterai définitivement. Ce qui n'est pas bien grave en soi.
  • Pour commencer à répondre, je poserais cete simple question :
    Quand ce thread est-il devenu Mpop VS nitrom ?

    Je ne cherche à convaincre personne, juste à confronter un point de vue.
    On appelle ça une discussion je crois...
    Moi je suis le naïf de service, et j'accorde volontiers le bénéfice du doute. Quand les gards de Jamendo disent vouloir filer un coup de main aux artistes, moi je les crois. Je sais très bien qu'ils espèrent en vivre, et que le coup de main qu'ils peuvent filer est bien limité, mais je ne remets pas en cause leur bonne volonté. Mais libre à toi de penser que je suis un pigeon, ou mieux : un enthousiaste collabo.

    Heu...je n'ai jamais pensé une telle chose de toi, jusque-là tu étais même un des rares rencontré sur le site qui nous occupe à avoir un discours digne d'intérêt.
    Donc, aujourd'hui, les gens qui se donnent du mal et les imposteurs se retrouvent à la table pour se partager le même gâteau.
    C'est quoi tes « imposteurs » ? Bordel ça m'énerve de lire ça, sur MLO en plus…
    L'imposteur c'est le petit bidouilleur sans grand talent – c'est quoi le talent ? – qui a composé un truc vite fait mais avec sincérité, et qui le met en ligne en espérant avoir des retours, des commentaires, ou même en fantasmant le succès international ? Ou alors c'est le mec cynique et sans talent, qui s'est dit qu'il y avait un filon à creuser, qu'il allait pouvoir ramasser une part du gâteau ?

    L'imposteur, c'est celui qui mets une démo d'usine sur son "album" et qui dit : c'est moi qui l'ait fait.
    C'est donc plus le dernier exemple que tu as donné.
    Le fait que je dise ça sur MLO, c'est un crime, ou bien ?
    Le libre est une sorte de pâte informe, un terme fourre-tout.
    Et je suppose qu'on peut faire confiance au public pour être trop con et confondre le travail sous licence de libre diffusion des vrais artistes et les bouses sous licence de libre diffusion des « imposteurs »

    Oui, je considère qu'on peut faire confiance à la masse indistincte des internautes en ce qui concerne le fait d'être con.
    Je crois que c'est une constante chez l'être humain et que fonder un système sur l'intelligence supposée de certain est voué à l'échec...
    Pour le blog de Laurent Kratz, je suis allé voir de quoi il retournait, et je n'en suis pas revenu choqué. Comme je suis un infâme capitaliste, le côté « start-up » et « je rencontre des autres professionnels de l'internet pour discuter des innovations marketing intéressantes » ne me choque pas. En plus, je ne considère pas Microsoft comme le satan de l'informatique. Je trouve même que c'est une entreprise plutôt intéressante. Je ne détaille pas ma configuration logicielle pour étayer, je pense pas que ça soit utile.

    libre à toi, ne dit-on pas : je suis proche de mes amis et encore plus de mes ennemis.
    nfin bref, mon cher nitrom, je pense qu'on peut faire le constat que nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde.
    Je propose donc qu'on en reste là, au lieu d'essayer de se convaincre l'un l'autre du bien fondé de nos points de vue respectifs. D'ailleurs, je ne suis pas particulièrement convaincu du bien-fondé du mien.

    Tu te trompes, nous sommes d'accord sur plein de points, si tu veux bien arrêter de prendre la mouche pour tout et pour rien...seulement peut-être pourrais-tu sortir un peu du discours " universitaire " qui te sert de carte de visite...?
    Et encore une fois, te convaincre ou qui que ce soit sur ce site ne fait pas partie de mes objectifs.

    mais on peut aussi ne plus discuter et arrêter le thead, vu que visiblement persone n'a plus rien à dire...
  • il déchire ce thread faut pas le tuer, je fait que le lire passque le niveau est assez haut.

    Mais la chaleur renforce les passions :D buvez 2 litres d'eau par jour les aminches !
    Comme j'ai vu dans un clip télé du "ministère de la prévention caniculaire" "passez 2 heures ou plus dans un endroit frais" et l'illustration c'était un pti mec en 3D qui rentre dans un centre commercial !
    Vous voyez pas le rapport ?

    Pour relancer la braise : Si l'annonceur sur Jam avait été Edirol/Roland, ou echo audio, ou encore Sony soundForge (oui sony...) la pertinence du message aurait-elle évité cette "crise" ?

    Pour ma part toute forme de marketing de "branding" (donc au service de l'amélioration de l'image d'une activité/société totalement cupide) est à bannir du net et du monde réel, elle compromet (comme dans la presse) l'indépendance des contenus publiés, et de fait (malheureusement ou parait-il) conditionne la présence même de ces contenus. Je parle pas de la polution et du déboussolement cérébral qu'elle engendre aujourd'hui dans une frange énorme de la population. Visuellement c'est pas beau et ça fait des dégats dans la tête des gens. (La cible favorite du branding c'est les enfant, en terme d'éthique ils ont comme qui dirait des stades de foot de retard)

    Le marketing n'est pas un vilain mot si son objectif est d'attirer les gens vers la culture ou vers une richesse non quantifié (pour ce qu'elle est) en terme d'argent (promo d'un groupe, d'une expo, d'un blog, etc), plutot que de réussir a faire dépenser des sous aux gens en leur donnant l'idée que c'est pas si grave, que c'est normal, même pour quelque chose dont il n'ont absolument pas besoin (donc une richesse quantifiable en terme d'argent pour ce qu'elle est, même si tous (les messages pub) vous diront que cette richesse est d'abord un signe "culturel", social, identitaire, "be unique", "entrez sur les terres de Whisky machin", "you rules" etc). Or ce dernier cas c'est précisémment l'activité de seufeureu/vivendoche et de la plupart des annonceurs télé, net, radio, affichage.
    Normal donc qu'on amalgame maketing avec branding, le marketing clean est loin d'être le plus répandu.

    c'est presque un troll... j'osais pas poster... sorry

    dF
  • tdBt wrote :
    c'est presque un troll... j'osais pas poster... sorry

    mais non tu as bien fait au contraire

    et au moins tu ne confond pas le débat d'idées avec l'insulte de l'interlocuteur comme l'ami shamanick

    faudrait faire un sondage tiens :)
    pour ou contre la publicité sur les sites consacrés aux musiques sous licence de libre diffusion
    avec des réponses style :
    OUI
    NON
    ça Dépend
    Je sais pas
    on aurait un peu de tout je crois
    (et peut-être majoritairement des non et des ça dépend si j'ai bien suivi notre discussion)
  • Pour commencer à répondre, je poserais cete simple question :
    Quand ce thread est-il devenu Mpop VS nitrom ?
    Ah oui tiens, ça c'est une bonne question.

    Faut croire que c'est un peu ma faute. Il y a deux choses qui m'ont fait tiquer :


    1 – le coup des vrais artistes vs les « imposteurs ». J'ai sûrement mal analysé, mais j'ai cru voire fleurir en ces lieux (MLO) la rhétorique habituelle des promoteurs de l'art sélectif et payant : si c'est pas validé par les instances qui vont bien, c'est de la merde. Si c'est gratuit, c'est de la merde. Pire encore : c'est de la concurrence déloyale, de l'égoisme honteux de petits branleurs amateurs qui discréditent les vrais artistes.

    Rhétorique pas bien éloignée de la tribune intitulée « Il n'a de libre que le nom [à propos du logiciel libre] » publiée par Jean Dominique Giuliani dans Libération et sur son site.

    Bon, disons que j'ai réagi au quart de tour, et que ça n'avait rien à voir avec ça. Disons que ça n'était pas une condamnation de l'amateurisme crasse, mais plutôt de la malhonnêteté de certains, qui frôlent le plagiat (ou bien sont carrément dedans) et mettent le tout sous licence de libre diffusion.

    Désolé en tout cas d'avoir réagi au quart de tour sans demander (de manière non sarcastique) des précisions. En tout cas, ça m'intéresse que tu précise un peu (si possible avec des exemples concrets ou du moins des choses concrètes, parce que là je suis un peu perplexe) : de quoi parlais-tu exactement ? Qui sont ces malandrins qui décrédibilisent les autres artistes ? (et surtout qu'est-ce qu'ils font, parce que je me fous un peu d'avoir leur nom, c'est pas le but de la question).


    2 – Deuxième chose : Euh… je sais plus exactement… :lol:
    En tout cas, c'était en rapport avec le fait que dans tes interventions ici ou surtout sur Jamendo, tu reprenais régulièrement l'argument de la bêtise ou de l'aveuglement. J'interprète peut-être, mais il me semble qu'il y a pas mal de gens qui se sont fait traiter de moutons ou à qui on a affirmé qu'ils n'avaient aucun sens éthique, ce que je trouve tout de même assez fort.
    Pour ma part je ne suis pas choqué par le fonctionnement de Jamendo – même si je reconnais volontiers qu'il y a des points fondamentalement problématique, comme le choix (ou non) des annonceurs, ou la présence de publicité elle-même –, mais je n'estime pas manquer de sens éthique.

    En lisant le long sujet de 11 pages sur les forums de Jamendo, j'ai tout de même lu pas mal de réflexions intéressantes, y compris de la part des « pro-jamendo » (pas sûr que le terme soit bien choisi). Il y en avait juste un ou deux de complètement fermés (guiguitariste, pour ne pas le nommer), et à peu près autant dans l'autre camp (Valmaure par exemple n'a rien fait d'autre que de plomber le débat et insulter David). Mais dans l'ensemble je trouve qu'il y a eu des choses intéressantes dans cette discussion, y compris des précisions sur le fonctionnement de Jamendo (pas opaque mais pas super documenté non plus).

    Bref, dire que les gens sur Jamendo sont complètement fermés, aveugles, ou quoi que ce soit du genre, me semble non seulement exagéré mais aussi assez peu respectueux des positions des autres.

    Je précise que je ne t'ai pas trouvé méprisant (contrairement à Valmaure, par exemple), mais en tout cas passablement agressif dans certains de tes propos. On sent bien que c'est pas pour faire chier le monde, mais ça reste passablement agressif.


    Du coup, quand tu affirmes « Je ne cherche à convaincre personne, juste à confronter un point de vue. », je veux bien te croire, mais franchement c'est pas l'impression que j'en avais eu.

    Mais bon, les impressions ça vaut ce que ça vaut. :?

    Tu te trompes, nous sommes d'accord sur plein de points, si tu veux bien arrêter de prendre la mouche pour tout et pour rien...seulement peut-être pourrais-tu sortir un peu du discours " universitaire " qui te sert de carte de visite...?
    Je veux bien arrêter de prendre la mouche, mais pour le discours « universitaire » je garantis rien… Enfin ça dépend ce que tu entends par là, mais s'il s'agit de ma manière très « intellectualisante » de prendre les choses, ça risque hélas de ne pas changer de si tôt.
  • dana écrit:
    on aurait un peu de tout je crois
    (et peut-être majoritairement des non et des ça dépend si j'ai bien suivi notre discussion)
    Moi je vote « Je sais pas ».
    Parce que je suis pas contre, mais je suis pas sûr d'être pour, ou même que ça dépende.
    tdBt écrit:
    Pour ma part toute forme de marketing de "branding" (donc au service de l'amélioration de l'image d'une activité/société totalement cupide) est à bannir du net et du monde réel, elle compromet (comme dans la presse) l'indépendance des contenus publiés, et de fait (malheureusement ou parait-il) conditionne la présence même de ces contenus. Je parle pas de la polution et du déboussolement cérébral qu'elle engendre aujourd'hui dans une frange énorme de la population. Visuellement c'est pas beau et ça fait des dégats dans la tête des gens. (La cible favorite du branding c'est les enfant, en terme d'éthique ils ont comme qui dirait des stades de foot de retard)
    À noter aussi que la proportion de branding dans la publicité est devenue énorme (et dans certains domaines largement majoritaire) à partir des années 80 et surtout dans les années 90.

    Naomi Klein (No Logo, 2000) analysait ça avec force citations de chefs d'entreprises comme un fantasme de dématérialisation de l'entreprise :
    – on dématérialise la production en la confiant à un sous-traitant (le plus souvent, les entreprises ne délocalisent pas mais ferment tout bonnement leurs usines pour sous-traiter en Chine ou aux Philippines) ;
    – par conséquent, on se coupe de toute responsabilité par rapport à une masse salariale, vu que l'on est plus l'employeur mais le client !
    – l'activité est concentrée sur 1) la conception des nouveaux produits et 2) leur promotion. R&D et Marketing, plus la gestion du tout ;
    – mêmes ces tâches peuvent être confiées à d'autres, pour se recentrer sur le cœur de métier : la construction de la marque. L'entreprise c'est la marque et la marque c'est l'entreprise.

    Dans cette histoire, on se retrouve avec du côté de l'entreprise une disparition du rôle traditionnel de créateur d'emplois et de la responsabilité qui va avec (mais ça c'est un autre sujet que celui qui nous occupe), et du point de vue du consommateur la disparition du produit au profit du « sens » de la marque. Nike ne veut pas des chaussures : Nike vend Nike, et c'est tout.

    Bon, ça dérive un peu parce que je ne sais pas trop si ça s'applique aux industries culturelles, ou à la réflexion sur la publicité sur Jamendo ou ailleurs.

    Quoique : publicité branding ou publicité produit peut être un critère dans le choix d'un annonceur.

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