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Réflexion autour de la création des licences ouvertes

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Réponses

  • en gros t'es d'accord avec tout le monde :lol:

    d'ailleurs moi aussi (c'est grave docteur ?)

    Même si j'ai des gros doutes quand à l'intégrité que garantirai une quelquonque "réputation" de la licence... En gros on fait une licence plus intègre que la LAL (c'est une exemple) qui donc est susceptible d'attirer tout ceux qui on envie de sortir Dulo (Dulo le chien... ) donc ce qui créera un nivelement utilitariste de la licence...
    Après sur le forum officiel on pourra être aussi intégristes qu'on voudra, tout ceux qui voudront frimer pouront quand même se servir de la licence...
    pour moi c'est un problème...

    Une chartre c'est lier à un lieu comme l'a dit Yza, j'ai des doutes concernant l'application d'une charte à une licence ou à un outil de création de licences...



    ...
  • Arf, tant d'incrédulité me fend le coeur :)

    D'abord, je suis globalement d'accord avec tout le monde c'est vrai. Ce fil est un groupe de travail et dans ce type de travail, il convient de prendre toutes le idées pour les amener à se développer. On fera le tri, si besoin est , plus tard et démocratiquement.

    Bon, mettons-nous d'accord tout de suite, on n'est pas des Bisounours sous substances qui voient la vie en rose et qui pensent que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Dans sa diversité, l'espèce humaine, celle là même dont sont issus les artistes que nous prétendons être, est surtout portée sur la connerie. Aussi, je ne pense pas que parmi les intervenants de ce fil il y en ait qui croient qu'ils vont mettre en place un outil qui va résoudre la faim dans le monde et accessoirement l'incontournabilité de jamendo et compagnie. :)

    Evidemment qu'il y aura des gros bêtes qui vont utiliser cette licence pour s' acheter une virginité éthique à peu de frais, mais oui bien sûr, évidemment que les sites agrégateurs vont venir ici ou ailleurs faire leur collecte en se battant complètement les steaks de la licence et de son esprit pour les mettre à disposition d'un public que même l'idée d'un clic supplémentaire pour se rendre sur la page de l'artiste rend feignant.

    La base de cette médiocrité ambiante et généralisée est dû à cette feignantise et contre ça, personne ne peut rien faire. C'est pour ça que les outils, les licences et la musique consensuels ont de l'avenir. C'est plus facile...

    Et alors ?
    On doit se résigner, ne pas réfléchir, rester dans notre coin ?
    On le fait pour nous, parce qu'on peut le faire et parce qu'on en a envie.
    On ne force personne.

    Internet est un outil de propagande phénoménal, on peut l'utiliser pour propager une idée.
    Une bonne comme une mauvaise.
  • Non bien sur qu'on ne reste pas a se tourner les pouces pour autant, mais je disais ça pour dire que les licences radicale dans leur formes avait plus de chance d'être éthiquement indétournable...
    La raison d'être de ce fil est aussi que les CC ont été détournées. L'idée c'est aussi d'éviter que ça se reproduise non ?



    ...
  • Je suis avec intérêt toute cette réflexion, sans avoir le temps d'y être pleinement partie prenante, malheureusement.

    Bon, en gros, le constat, c'est qu'on est en train de se faire piquer les CC par les escrocs 2.0 qui ont même réussi à prendre le contrôle de l'organisation CC (le discours de CC France sur la "protection" des oeuvres, ça me laisse pantois).
    Il n'en reste pas moins que les CC sont un outil extrêmement pratique, et je ne considère même pas comme un mal en soi le fait qu'elles puissent être utilisées selon plusieurs intentions (éthiques ou opportunistes) : on peut aussi considérer qu'un artiste "ignare" tombant presque par hasard dans les licences ouvertes soit amené ensuite par sa propre réflexion, par les implications de ce type de diffusion, et par l'acquisition de certaines informations (par exemple en fréquentant le forum de Dogmazic), à adopter une posture plus éthique, voire franchement jihadiste.
    C'est pourquoi j'ai quelques réticences au repli sur soi, même si la posture jihadiste, avec ce qu'elle compte de cohérence éthique et de second degré, convient à mon tempérament.

    Reste à trouver un ou des moyens pour se démarquer de cette récupération.
    Je n'ai rien contre la création d'une nouvelle licence plus adaptée à nos désirs, mais je me dis aussi qu'il est dommage de renoncer à un outil qui existe déjà et de le laisser être dévoyé par quelques vendeurs de gratuité. Pourquoi qu'on se laisserait toujours piquer ou casser nos jouets par ces gens-là ? On s'est fait piquer le mot "communisme" par les bureaucrates staliniens. On s'est fait piquer le mot "libéralisme" par les ploutocrates. On s'est fait piquer les mots "autogestion", "lutte des classes" par des gens qui l'ont enterré bien profond pour que personne ne s'en serve plus. On s'est fait piquer l'internationalisme par les adeptes de la mondialisation. On s'est fait piquer Jeanne d'Arc par... ah non, on n'en a jamais voulu, de celle-là... Bon, est-ce qu'on ne pourrait pas, avant d'inventer de nouvelles licences (ou en même temps : l'un n'empêche pas l'autre), défendre un peu ce qu'on a ? Le problème, c'est que pour cela, il faut se constituer en force collective agissante (pas forcément de masse), et ne pas se cantonner à internet, soit dit en passant.
    L'idée de charte ou de "label" a bien sûr du bon, malgré ses limites. Ça peut tout de même constituer un point de départ. Pirater les CC pour en garder l'usage sans se référer à la marque me semble aussi intéressant, et de bonne guerre.

    A propos de la nouvelle licence et du texte élaboré par Gloup, je reste partagé aussi sur l'idée d'intégrer des clauses morales dans un texte juridique, et de prévoir à l'avance tout ce qu'on pourrait interdire, car si l'interdiction commerciale me semble nécessaire pour libérer la musique de la dictature du marché, n'oublions pas que les licences ouvertes ont pour optique l'ouverture de droits et non la restriction.

    Enfin, il y a certainement une tentative de la part de Jamendo pour s'ériger en référence de la musique libre et pour s'arroger la mission de la certifier. Et j'imagine que les nouvelles instances de CC ne voient pas cela d'un mauvais oeil.
    Néanmoins, il me semble que Jamendo n'a jamais jusqu'à présent imposé l'usage des CC (la LAL y est aussi acceptée si mon souvenir est bon), et il ne tient qu'à nous aussi de faire entendre que Jamendo n'est pas toute la musique libre ni l'ensemble de la musique libre sous CC. On a déjà Dogmazic et les assos Musique libre pour cela, et je pense que même des non-Jihadistes peuvent aider à défendre la pluralité de la musique libre. Est-il donc bien judicieux de se retrancher dans une nouvelle sous-structure ?

    Bon, je suis pas sûr d'avoir fait avancer le schmillblick, là.
  • DECAY écrit:
    Non bien sur qu'on ne reste pas a se tourner les pouces pour autant, mais je disais ça pour dire que les licences radicale dans leur formes avait plus de chance d'être éthiquement indétournable...
    La raison d'être de ce fil est aussi que les CC ont été détournées. L'idée c'est aussi d'éviter que ça se reproduise non ?



    ...

    Bah justement je suis pas sûre de ça vois la C Reaction ... 2032 titres référencés...hum.. vous croyez vraiment que c'est 2032 choix en toute connaissance de cause.

    En fait quand je parle de charte c'est histoire de formaliser la veille et de rendre visible la volonté des fondateurs de cette licence... A ce stade de la réflexion je pense que tout le monde se rend compte que rien n'empêchera l'usage "non choisi" de cette licence et les dérives que l'on voit sauf à publier via un site spécifique, les conditions d'utilisation de la licence, référencer les sites fiables ... si on arrive à la faire vivre via le net, à faire du bruit autour alors ce sera gagné, mais pour cela il faut un SUIVI !

    On ne peut pas se contenter d'une page de texte pour la licence et basta !

    concernant le fait d'utiliser les CC de manière éthique et de leur faire savoir... bah c'était mon idée au début, mais on a toujours pas de compte rendu du salon du 15 et puis plus ça va plus je me rend compte que CC et moi on a pas les mêmes valeurs... je ne change rien pour l'instant mais j'avoue que ça commence à m'agacer plus que sérieusement.
  • DECAY écrit:
    Non bien sur qu'on ne reste pas a se tourner les pouces pour autant, mais je disais ça pour dire que les licences radicale dans leur formes avait plus de chance d'être éthiquement indétournable...
    La raison d'être de ce fil est aussi que les CC ont été détournées. L'idée c'est aussi d'éviter que ça se reproduise non ?



    ...

    Je crois que rien n'est indétournable, ni les idées ni les, ni les procédés techniques. Si on part dans l'idée qu'on devrait inventer la licence que personne ne pourra s'accaparer, on devrait arrêter de suite. Par contre rendre difficile le détournement en optant sur l'obligation de réflexion plutôt que sur le risque de sanction,c'est jouable.

    La raison d'être de ce fil, et je parle en mon nom puisque j'en suis l'initiateur n'est pas d'éviter que les licences à l'avenir ne soient plus l'objet d'un détournement de leur conception initiale. L'idée, c'est plutôt : ces licences ne vous conviennent plus,faîtes la vôtre.

    De quoi on s'aperçoit en lisant ce fil ?
    D'abord que d'autres ont déja cogité sur le sujet et qu'ils sont prêts à créer leur licence, que créer une licence est la portée de n'importe qui mais qu'il vaut lieux travailler en groupe sur la question car on ne pense pas forcément à tout et que la multiplication des points de vue est important. Enfin, que finalement on ne se pose pas assez de question même quand on décide de gérer individuellement ses droits d'auteurs.

    Même dans ce cas, on se contente de faire un choix parmi les propositions sans vraiment prendre conscience de ce que l'on fait. Combien lisent le contrat complet de la licence CC qu'ils utilisent ?

    D'abord, on cherche à héberger sa musique ensuite on pense aux licences. Et souvent ce sont les licences qui s'imposent à l'artiste et non l'inverse. Pour s'inscrire sur Dogmazic ou Jamendo, on doit choisir une licence et comme prit au dépourvu, on fait sans doute, un choix approximatif.
    Ce qui amène les gens sur les sites d'hébergement c'est d'abord l'envie de participer, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, à ce mouvement mondial qu'est le partage sur le web. On croit, par manque de connaissance, que le partage est facile, naturel, en dehors de toutes contingences légales, on se trompe.
    Les marchands deux points zéro jouent sur cette ambiguité du toléré pas légal pour, au passage, se faire du fric sur les fournisseurs de contenus ignorants. Ca s'appelle exploiter par le détournement la force de créativité d'autrui à ses propres fins.
    C'est du pillage basé sur l'ignorance.

    Par défaut toute création devrait être estampillée : "cette oeuvre ne fait pas partie du monde marchand et personne hormis l'auteur n'a le droit d'en faire commerce directement ou indirectement". C'est ça le droit d'auteur à la base.
    Par contre d'office une oeuvre devrait pouvoir circuler librement de toutes les manières possibles entre les humains du monde entier?

    Donc je rejoins Gloup sur son idée de licence. Mais je suis pour la pédagogie et je pense que toute démarche honnête, c'est-à-dire sans arrière pensée, devrait être motivée par une prise de position claire. D'où la charte.

    Si quelqu'un utilise la JAD bidule, peu importe son nom, sans avoir prit connaissance de la charte qui l'accompagne, il aura le droit de passer pour un con auprés d'un utilisateur qui lui aura lu la charte et qui lui demandera pourquoi il ne lit pas avant de s'engager. C'est que nous faisons à longueur de temps sur ce forum avec certains.

    Aprés on peut réfléchir à détourner le principe des CC pour créer un outil généraliste qui ne ramène à aucun intérêts économiques pour tagguer facilement ses oeuvres.

    Ce que les artistes devraient comprendre, c'est que la gestion individuelle des droits d'auteurs ne s'arrête pas au choix d'une licence, ça va au-delà. Il faut réfléchir à son implication sociale, se demander si se concentrer avec d'autres milliers de personnes sur un site est une bonne façon d'être indépendant et si au final on ne retombe pas dans les mêmes travers que les raisons qui nous ont poussé à choisir ce mode de gestion.
  • Yza a écrit :
    on a toujours pas de compte rendu du salon du 15 et puis plus ça va plus je me rend compte que CC et moi on a pas les mêmes valeurs...
    J'ai envoyé un mail à CC France à ce sujet il y a trois jours, toujours pas de réponse.

    Mes prochaines prods seront pour mes créations propres sous LAL ou Yellow si quelq'un la traduite d'ici là :)
  • Dans le préambule, un truc qui indique aussi (exemple, il y en aura peut-être des plus doués que moi)
    Parce que la réussite n'est pas une valeur objective, et sert çà flatter l'ego de celui à qui on l'attribue en choisissant les critères qui vont servir à le flatter;
    parce que la visibilité n'est ni un service rendu, ni une rémunération, ni une fin en soi, mais un simple notion qui désigne l'action d'un individu qui regarde et qui voit, cette action ne peut par conséquent pas être vendue, et personne ne peut prétendre qu'il jouisse d'un droit de propriété sur la vision d'autrui;
    parce que la quantité d'exemplaires d'une oeuvre ne fait pas sa qualité, et que cette notion de qualité est subjective et unique pour chaque individu;
    parce que mettre un support de publication à la disposition d'un auteur ne doit pas mettre le fournisseur du service en position de supériorité hiérarchique vis-à-vis de l'auteur, et la mise à disposition d'un support ne doit pas servir à conditionner la culture et à asservir les auteurs et le public à des règles marchandes;
    parce que les lois du commerce ne produise que du divertissement et sont incapables de produire une culture digne de ce nom;
    parce que le mérite n'est pas une notion objective...

    Si quelqu'un sait mieux trousser ce genre de choses?
    et si quelqu'un pouvait aussi commencer à amender mon texte (en corrigeant les fautes de frappe si possible avant d'envoyer, plus il y en a qui s'accumulent, plus ça devient pénible à corriger, alors qu'une faure isolée, ça reste gérable pour le copier-coller)

    Je vois quelques doublons, et c'est complètement dans le désordre.
    Certaines phrases qui n'auraient de toutes façons pas de valeur légale (comme des constats ou des avertissements sur des usages un peu contradictoires, à part peut-être sur la Sachem), je les ai rédigées d'une façon un peu rock'n'roll volontairement, parce que du gras ou de l'italique, ça ne suit pas dans un fichier .txt, alors que la rédaction de la phrase elle même reste là pour un peu attirer l'attention du bureaucrate plus habitué au langage neutre et formatté des contrats. Donc l'expression "se sont cassé le cul", j'y tiens! Ça n'enlèvera rien à la valeur juridique du contrat.


    Évidemment, je ne crois pas qu'elle puisse être indétournable. Mais si les CC sont plus faciles à utiliser, c'est vers les CC qu'ils vont se tourner majoritairement. En condamnant clairement le commerce et la publicité, et les valeurs subjectives qu'ils essaient de vendre (l'éthique ne se vend pas non plus!), ça devient moins intéressant à utiliser pour les marchands de temps de cerveau disponible. À défaut de pouvoir les empêcher, on peut au moins essayer de réduire les dégâts.
    Et si cette licence n'est pas connue, pas grave. Comme dit plus haut, la quantité ne fait pas la qualité.
  • Goup a écrit :
    Et si cette licence n'est pas connue, pas grave. Comme dit plus haut, la quantité ne fait pas la qualité.

    Absolument et je pense qu'il faut le rappeler régulièrement dans ce fil, l'objectif n'est pas de créer une licence 3.0 à usage des masses. Bien sûr que tout le monde pourra l'utiliser mais elle ne sera pas mise en forme grâce au plus petit dénominateur commun médiocre du type : "on vous mâche le boulot, signez en bas, la réflexion c'est nous qui nous en occupons. si vous vous réveillez avec mal au cul un de ces jours, faîte-nous confiance, c'est que ce sera nécessaire."

    Gloup, je m'occupe de tes fautes :)

    Incauda, en relisant le fil pour voir ce que ça donne ( ouais, je suis maso :) ), j'ai vu que j'avais oublié de lire ton dernier post.
    Il n'en reste pas moins que les CC sont un outil extrêmement pratique, et je ne considère même pas comme un mal en soi le fait qu'elles puissent être utilisées selon plusieurs intentions (éthiques ou opportunistes) : on peut aussi considérer qu'un artiste "ignare" tombant presque par hasard dans les licences ouvertes soit amené ensuite par sa propre réflexion, par les implications de ce type de diffusion, et par l'acquisition de certaines informations (par exemple en fréquentant le forum de Dogmazic), à adopter une posture plus éthique, voire franchement jihadiste.
    C'est pourquoi j'ai quelques réticences au repli sur soi, même si la posture jihadiste, avec ce qu'elle compte de cohérence éthique et de second degré, convient à mon tempérament.
    Absolument, nous n'avons pas tous tout compris l'intérêt ni les implications des licences ouvertes du premier coup. Il faut parfois passer par des chemins détournés pour arriver là où l'on a envie d'être. L'intérêt des Myspace et autres Jamendo, c'est qu'ils existent et qu'on peut les observer pour s'en servir comme référence pour dire ce qu'on ne veut pas.
    Mais en l'occurence, il ne s'agit pas de repli sur soi mais plutôt de l'exercice de la liberté de créer, même une licence.

    C'est l'élément important qui a initié ce fil.
    Pirater les CC pour en garder l'usage sans se référer à la marque me semble aussi intéressant, et de bonne guerre.
    C'est une des directions que semble prendre ce fil. Rien ne nous empêche de reprendre l'idée des CC et de créer une licence à modules qu'on pourrait appeler licence ouverte générale. LOG.
    On peut trés bien créer une asso pour gérer LOG et rédiger des statuts qui stipulent que laLOG ne pourra jamais être détournée de ses objectifs éthique de quelque manière que ce soit. Je suis pour créer une asso 1901 dans laquelle le bureau incluerait des plateformes du libre respectant les statuts de LOG.
    il me semble que jahgmazickq n'a jamais jusqu'à présent imposé l'usage des CC (la LAL y est aussi acceptée si mon souvenir est bon), et il ne tient qu'à nous aussi de faire entendre que jahgmazickq n'est pas toute la musique libre ni l'ensemble de la musique libre sous CC. On a déjà Dogmazic et les assos Musique libre pour cela, et je pense que même des non-Jihadistes peuvent aider à défendre la pluralité de la musique libre. Est-il donc bien judicieux de se retrancher dans une nouvelle sous-structure ?
    Tu as raison, Jamendo ne fait pas l'apologie des licence CC, pas directement en tous cas. Néanmoins c'est sur ces licences là qu'ils communiquent le plus.
    Quant à faire entendre que Jamendo n'est pas toute la musique libre, je ne crois pas que ce soit de notre ressort.
    Quels medias avons-nous à notre disposition pour toucher un maximum de gens pour qu'ils comprennent cela ?
    Aucun.
    De toute façon, il y a d'ors et déja deux type de philosophies de la musique libre :

    La façon : gratuit par la pub,
    la façon : gratuit sans pub.

    Les évènements, les politiques des sites, les artistes ( ceux qui s'impliquent ) la teneur de la réflexion dans les forums, tout les différencie.

    Maintenant, on peut toujours créer une pétition dans laquelle on montre notre désaccord avec les propos du président des CC et la leur envoyer.
  • La façon : gratuit par la pub,
    la façon : gratuit sans pub.
    ça, c'est vrai sur internet.
    Mais il n'y a pas qu'internet. Avez vous pensé à des concerts ou festivals avec des sponsors ?
    Quelle serait votre réaction si un évènement "libre" pouvait obtenir des brouzoufs via le sponsoring et devenir ainsi rémunérateur pour les artistes participants, ou au moins financer une grosse organisation ?
    Je n'ai pas encore d'avis tranché sur la question, mais je me demande jusqu'à où nous devons refuser le système sachant qu'on en fait quand même partie.
    Qu'en est il du financement d'évènement par des mairies ou organismes d'état ? Doit on aussi le refuser car cela peut être pris pour de la publicité déguisée pour le partie politique en place ?
    J'écris tout ça pour élargir un peu le débat et voir les limite de tolérance que l'on peu se fixer.
    Ma musique n'est, certes pas, une marchandise ou en tous les cas pas une "marchandise" exactement comme les autres, mais jusqu'à où ?
  • La façon : gratuit par la pub,
    la façon : gratuit sans pub.
    ça, c'est vrai sur internet.
    Mais il n'y a pas qu'internet. Avez vous pensé à des concerts ou festivals avec des sponsors ?
    Quelle serait votre réaction si un évènement "libre" pouvait obtenir des brouzoufs via le sponsoring et devenir ainsi rémunérateur pour les artistes participants, ou au moins financer une grosse organisation ?
    Je n'ai pas encore d'avis tranché sur la question, mais je me demande jusqu'à où nous devons refuser le système sachant qu'on en fait quand même partie.
    Qu'en est il du financement d'évènement par des mairies ou organismes d'état ? Doit on aussi le refuser car cela peut être pris pour de la publicité déguisée pour le partie politique en place ?
    J'écris tout ça pour élargir un peu le débat et voir les limite de tolérance que l'on peu se fixer.
    Ma musique n'est, certes pas, une marchandise ou en tous les cas pas une "marchandise" exactement comme les autres, mais jusqu'à où ?

    Ca fait partie de mes interrogations aussi... d'où l'idée pour moi à la base de laisser à l'auteur la possibilité de faire du commerce mais de manière "équitable" (désolée j'ai pas toruvé mieux). Si les intermédiaires re-distribuent en priorité aux auteurs sans se sucrer un max d'abord pour cause de grand professionnalisme dans la visibilité....alors ok. Cela peut être inclue dans la charte (encore elle... oui c'est mon dada ) :mrgreen:
  • Il est clair que pour l'instant, la réflexion porte sur la diffusion sur le web.
    Et tu as raison de soulever le problème des festivals. Je dirais que dans ce cas, il est rare voire impossible de trouver un festival qui te diffuses sans ton accord :)
    Ce qui n'est pas le cas sur le net.
    Même dans le cas où tu adopterais une licence de type GLOUP! :) tu restes l'auteur donc rien ne t'empêche de faire de l'argent avec tes oeuvres sur scène si tu es en accord avec la façon dont tout ça est mis en oeuvre bien sûr.

    Mankind a écrit :
    Ma musique n'est, certes pas, une marchandise ou en tous les cas pas une "marchandise" exactement comme les autres, mais jusqu'à où ?
    Ben, c'est étrange comme question ça...
    La limite, les limites, c'est toi qui la, les fixe, c'est toi l'auteur. Le tout c'est que tu sois en accord avec toi-même. On ne le répèteras jamais assez mais les licences sont pour ceux qui se partagent l'oeuvre, le public, pas pour l'auteur.
  • Mankind a écrit :
    Ma musique n'est, certes pas, une marchandise ou en tous les cas pas une "marchandise" exactement comme les autres, mais jusqu'à où ?
    Ben, c'est étrange comme question ça...
    La limite, les limites, c'est toi qui la, les fixe, c'est toi l'auteur. Le tout c'est que tu sois en accord avec toi-même. On ne le répèteras jamais assez mais les licences sont pour ceux qui se partagent l'oeuvre, le public, pas pour l'auteur.
    Oui, t'as raison.
    On finirait bien par l'oublier.
    Je dirai que le problème n'est pas le public, mais bien uniquement les diffuseurs sur le net et les faiseurs de pub.
    Dans ce cas, la clause NC est suffisante pour que nous interdisions la diffusion de nos œuvres sur ces sites.
    Et les licences CC, dérive de creative commons ou pas, n'ont pas changé.
    L'idée de la rédaction d'une charte me paraît finalement être la bonne solution. Les licences CC sont bonnes et cela n'a pas changé. Les sites de diffusion, comme les artistes et éventuellement des associations comme CC, pourraient adhérer à cette charte.
    Cela me semble bien plus facile à faire que de rédiger une licence et cela clarifierait les positions de chacun.
  • Sauf que Creative Commons a bien changé, ce sont précisément ces vendeurs de pub qui sont entrés et qui déclarent des trucs du style "ce sont des outils qui permettent aux professionnels de vendre des oeuvres amateurs". Il y a un logo "jamendo verified" quand on cherche de la musique sous CC avec Vuze, et sur le site des CC, les nouveaux dirigeants prétendent que les CC protègent les oeuvres, alors qu'il me smeblait que la Loi protège les oeuvres et les licences protègent le public. C'est la fondation elle-même dont on cherche à se désolidariser, et quand l'oeuvre circulera, la charte ne circulera pas forcément avec, alors qu'une licence, oui.

    Dans les CC, il n'y a pas de véritable déclaration d'intention, et les moyens de commercialiser ce qui est sous clause NC semblent être entrés dans les moeurs y compris chez pas mal se musicos, et une grande partie de la commnuication autour des CC ira vraisemblablement dans ce sens quand on lit les dernière déclarations du grand Boss.
  • Mais l'idée d'une charte répond parfaitement au problème.
    Le Jamendo vérified doit être le fait de Jamendo, pas de CC. Cela veut peut être dire qua Jamendo a vérifié la mention de la licence sur le site de l'artiste. C'est ce que fait leur robot.

    Le fait que les professionnels puissent vendre les oeuvres ne signifie pas forcément que ce soit contre de la pub et vendre une oeuvre avec NC, cela m'étonnerait que cela puisse se faire sans le consentement de l'artiste.

    Quand à la protection des oeuvres... C'est une mauvaise traduction ou tu fais allusion au bidule avec Krosoft ? C'est où sur le site de CC ?
  • "Protéger les oeuvres" est employé ici: http://fr.creativecommons.org/weblog/index.php?2006/07/03/47-les-licences-creative-commons-adoptes-par-microsoft sur le weblog de Creative Commons France eux-mêmes.

    Je ne sais plus où est l'article avec l'interview du nouveau Président des CC (* EDIT, j'en'ai retrouvé une, voir plus bas), mais "un outil pour permettre aux professionnels de vendre des oeuvres amateures" n'est pas une formulation anodine pour quelque chose qui à la base était censé servir à se passer des intermédiaires, puisque la base n'est pas la gratuité toute seule, mais aussi la dissémination par le public, donc l'inutilité d'intermédiaires qui s'en foutent plein les poches en prétendant approter une valeur ajoutée. Donc ce à quoi je pense, c'est de faire une licence qui exclut cette idée d'avoir besoin d'un publicitaire. Et le contournement de la cluase NC ne prote pas sur la vente de l'oeuvre, mais le fait de la mettre au milieu de plein de pub et de s'arranger pour que tout le monde trouve ça normal.

    Quand on regarde combien ça coûte réellement l'hébergement des mp3 et ogg, lorsque c'est mis en commun, domaines+serveurs coûtent 250 euros par mois d'après la jauge (valeur arrondie pour simplifier le calcul), ce qui veut dire d'après les chiffres du haut qu'un euro finance 5113 téléchargements, ou que l'hébergement coûte un peu moins d'un centime par chanson en gardant un mp3 et un ogg. Les publicité pourries pour "Get Laid Tonight In Strasbourg" (le nom de la ville change selon l'adresse IP de celui qui la regarde) qu'on trouve sur pas mal de plate forme rapporte certainement beaucoup plus. Le fait de générer un bénéfice aussi énorme en hébergeant des morceaux pour lesquels on a proposé une licence NC, pour moi, c'est aussi une utilisation commerciale.

    Et à supposer que je crée ma propre licence, je ne vois pas où est le problème. Ça n'interdira à personne de continuer à se mettre en CC. Le truc qui m'intéresse, c'est que la licence envoie paître ces marchands d'illusion un peu comme les licences C-Reaction,, et certainement pas comme les CC qui ne répondront plus au problème dans un avenir assez proche, vu la mentalité des nouveaux dirigeants qui n'y voient plus que l'aspect mercantile et qui balayent d'un revers l'esprit dans lequel elles ont été créée, et qui me font penser que s'il y a mise à jour d'une nouvelle version, ce sera dans le sens qui avantagera les intermédiaires.

    Pour ne pas créer de tarabistouilles genre « j'ai reçu sous telle licence, de toutes façons celui-là change tout le temps la licence qu'il met sur ses chanson » et patati, je garderai les CC by-nc-sa sur les anciens morceaux, mais j'envisage de me faire une nouvelle licence our les prochains, où l'objectif de se passer de ces intermédiaires inutiles soit clairement écrit, et où le public (c'est déjà mieux que "utilisateur") soit clairement désigné comme bénéficiaire et acteur.

    Pour le "jamendo verified", la plupart des gens ignorent qu'il n'y a aucune vérification réelle, et c'est bien ça le problème. Et lorsque deux voix communiqueront au sujet de Creative Commons, la notre et la leur, les gens croiront davantage les CC parce que c'est eux qui ont fait ces licences.

    Si quelqu'un veut créer une charte pour l'utilisation des CC, je n'y vois pas d'inconvénient, mais ça ne me satisfait pas. Autant je suis quasiment obligé d'utiliser mon fournisseur internet détenu par vivi, ou alors je me passe totalement de l'internet et du téléphone. En revanche me passer des CC, je pense pouvoir procéder au remplacement. C'est un choix, mais je n'impose à personne l'utilisation de cette licence non plus.

    Une licence supplémentaire je ne vois pas comment ça pourrait brouiller davantage le message que les déclarations du genre "pour les gauchistes et les universitaires".
    http://www.ecrans.fr/Joichi-Ito-Creative-Commons-ce-n,5072.html

    Et la simplification de l'utilisation, je ne vois pas ça comme une simplification. Écrire que c'est distribué sous telle licence, faire du copier-coller ça suffit, pas besoin de l'intégrer à des marques déposées, de fabriquer des gadgets qui t'enverra automatiquement ton truc vers le site "approprié" qu'on a choisi par avance opur qe je 'naie pas à réfléchir et tous ça.

    Cette licence n'empêchera pas d'avoir un myspace, mais au moins on l'aura choisi d'y être ou de ne pas y être. Si les outils poussent à mettre notre musique sur jamendo plutôt qu'ailleurs, si pour eux c'est normal d'avoir des intermédiaires qui se sucrent largement au passage là où on arrive à s'en passer, et qu'on ne devrait rien avoir à dire parce que la pub pour "free casino online" et "vous êtes le 999.999.999ème visiteur, vous avez été tiré au sort pour une green card" c'est des offres vraiment très généreuses qui résudront le problème de la faim dans le monde, alors je préfère m'en passer.
  • Encore une version.

    J'ai exhumé le texte de la Particulier Solamente, et extrait une liste d'exemple d'oeuvres de l'esprit, que vous pourrez étoffer si vous voyez un oubli. Tout le reste est à jeter.
    Il y a bien un paragraphe pour les associations, mais c'est si mal tourné que la Sachem pourrait l'interpréter comme le droit de collecter quand même. Il faut dire aussi que c'était un brouillon que j'avais déposé pour avoir une preuve d'antériorité et de travail effectué sur celle-ci, et d'autre part, il s'agissait d'un autre but, où finalement je n'ai pas vu l'avantage de changer à la place des CC.

    J'ai fignolé encore des détails qui me semblaient nécessiter clarification.

    «Partage Désintéressé» abrégé en PD, ça ira comme dénomination?
    Et pour une version "oeuvre figée" (non modifiable, abrégée en «PD-PDC-OF»?), contractualiser les modifications comme pour le commerce? Ou bien peut-on rester souple?

    Nouvelle version
    Licence "Partage Désintéressé"
    version Pas De Commerce - Oeuvre modifiable

    Abrégé en «PD-PDC-OM»


    Objet de la licence: conditions de publications d'oeuvres de l'esprit, fixant les conditions d'un libre partage désintéressé par le public de ces oeuvres.

    Préambule: Les OEUVRES placées sous cette LICENCE de libre partage ne sont pas libres de tous droits, c'est la raison pour laquelle cette LICENCE nécessite d'écrire davantage qu'une ligne pour définir les autorisations, obligations et interdictions qui en découlent. C'est dans le but effectif de la faire appliquer aux OEUVRES qu'ils ont choisi de publier sous cette LICENCE, que les AUTEURS du texte de cette LICENCE se sont cassé le cul, et c'est dans le but de la faire appliquer, que d'autre AUTEURS qui n'ont pas participé à sa rédaction, ont choisi eux aussi de l'associer à certaines de leurs OEUVRES.
    Parce que la réussite n'est pas une valeur objective, et ne sert qu'à flatter l'ego de celui à qui on l'attribue en choisissant les critères qui vont servir à le flatter;
    parce que la visibilité n'est ni un service rendu, ni une rémunération, ni une fin en soi, mais un simple notion qui désigne l'action d'un individu qui regarde et qui voit, cette action ne peut par conséquent pas être vendue, et personne ne peut prétendre qu'il jouisse d'un droit de propriété sur la vision d'autrui;
    parce que la quantité d'exemplaires d'une oeuvre ne fait pas sa qualité, et que cette notion de qualité est subjective et unique pour chaque individu;
    parce que mettre un support de publication à la disposition d'un auteur ne doit pas mettre le fournisseur du service en position de supériorité hiérarchique vis-à-vis de l'auteur, et la mise à disposition d'un support ne doit pas servir à conditionner la culture et à asservir les auteurs et le public à des règles marchandes;
    parce que les lois du commerce ne produisent que du divertissement et sont incapables de produire une culture digne de ce nom;
    parce que le mérite n'est pas une notion objective...

    AVERTISSEMENT: Cette LICENCE n'est pas applicable à des OEUVRES de Sociétaires de certaines Sociétés de Gestion Collective de Droits (comme la Sacem, mais pas seulement), car elle comporte des clauses qui contredisent le contrat qui lie le sociétaire à la Société de Gestion. L'usage de cette LICENCE est fortement déconseillée pour toute OEUVRE d'un AUTEUR qui envisage d'adhérer à un tel organisme dans un avenir proche ou lointain. Cette LICENCE n'est pas adaptée aux logiciels.

    Dispositions de la LICENCE:

    1) Cette LICENCE est un contrat qui repose sur le droit français, notamment mais pas exclusivement sur le Code de la Propriété Intellectuelle.

    2a) Le terme «OEUVRE» désigne toute oeuvre de l'esprit telle qu'elle est définie par le Code de la Propriété Intellectuelle. Par extension, dans un but de simplification des clauses, une interprétation, elle aussi, sera désignée par le terme OEUVRE, cette interprétation sera considérée comme OEUVRE modifiée. Cette LICENCE ne s'applique pas à l'intégralité des OEUVRES d'un AUTEUR, mais seulement aux OEUVRES individuelles que l'AUTEUR aura choisi de publier sous cette LICENCE. Cette LICENCE s'applique à l'OEUVRE sans formalité administrative, en mentionnant que cette OEUVRE est publiée sous une LICENCE PD PDC OM, en l'accompagnant du texte légal intégral de la LICENCE ou un lien vers le texte intégral de la LICENCE au moment de la PUBLICATION par l'AUTEUR, et lors des PUBLICATIONS désintéressées postérieures par le PUBLIC que cette LICENCE autorise et encourage.
    2b) Les éléments de la liste du paragraphe 2c sont des exemples d'éléments considérés comme OEUVRE, sans que cette liste ne soit limitative.
    Cette LICENCE est inadaptée et fortement déconseillée pour publier des logiciels.
    Quoique certains des éléments de la liste ou n'y figurant pas soient considérés comme faisant partie du Fond Commun par la législation française, le résultat de leur mise en forme est une oeuvre de l'esprit.
    2c) roman, ouvrage technique, essai, poème, chanson complète ou paroles de chanson, morceau de musique instrumentale, composition musicale, sculpture, photographie, dessin, plan de bâtiment, site Internet, blog, article de blog, légende de photographie, mise en page, fichier MIDI, fichier audio, fonte MIDI, police de caractères, logo, graphisme, tout texte faisant l’objet de recherche de mise en forme, phonogramme, film, vidéo, scénario, synopsi, roman-photo, partition musicale, recette de cuisine, matériel pédagogique, contenu de cours, fiction, bande dessinée, art plastique, design, documentaire, histoire drôle, dessin animé, chorégraphie



    3a) Le terme «AUTEUR» désigne toute personne physique ayant contribué à la conception et à la réalisation de cette OEUVRE. Les AUTEURS conservent leur droits de propriété opposable à tous sur cette OEUVRE conformément au Code de la Propriété Intelectuelle et aux accords internationaux sur le droit d'auteur. Dans cette LICENCE, le co-auteur est désigné, lui aussi, par le terme AUTEUR. Dans cette LICENCE, l'interprète est désigné, lui aussi, par le terme AUTEUR, et son interprétation de l'OEUVRE est désignée, elle aussi, par le terme «OEUVRE». Les termes «PUBLIER» et «PUBLICATION» désignent tout moyen de mettre cette OEUVRE à la disposition du PUBLIC, indépendamment des moyens employés autorisés, à savoir:
    3b) tout support matériel ou immatériel sans mesure de protection contre la copie et exempt de publicité et de vente de produit matériel ou immatériel;
    3c) toute technologie sans mesure technique de protection contre la copie et exempte de publicité et de vente de produit matériels ou immatériels;

    4) Le terme «PUBLIC» désigne l'ensemble des personnes physiques ayant accès à cette OEUVRE, et exclu toute personne agissant au nom d'une société à caractère commercial, excluant nottamment les entreprises et les artisans agissant dans le cadre de leur profession, conformément aux clauses 7 et 10 de cette LICENCE.

    5a) Cette LICENCE est applicable à l'initiative exclusive des AUTEURS d'une OEUVRE originale, ou des AUTEURS d'une version modifiée :
    5b) d'une OEUVRE pré-existante appartenant au Domaine Public ;
    5c) d'une OEUVRE pré-existante distribuée auparavant sous une licence dont les clauses autorisent la distribution de la version modifiée sous cette LICENCE JAD PDC MODIF;
    5d) L'OEUVRE originale pré-existante qui appartient au Domaine Public reste dans le Domaine Public, mais la licence s'applique pleinement à l'OEUVRE modifiée qui découle du travail de nouvelle mise en forme ou d'interprétation;
    5e) L'OEUVRE originale pré-existante distribuée sous une licence compatible différente conserve sa licence antérieure, mais la licence s'applique pleinement à l'OEUVRE modifiée;
    5f) Lorsqu'une OEUVRE pré-existante n'est pas publiée sous une licence compatible avec la présente LICENCE, une autorisation préalable, contractuelle, écrite, datée, et signée par l'ensemble des AUTEURS de l'OEUVRE originale et de l'OEUVRE modifiée, et de tous les autres ayant-droits (éditeur, producteur., mais pas exclusivement) est requise pour autoriser la publication de l'OEUVRE modifiée sous la présente LICENCE. L'OEUVRE originale pourra conserver sa licence antérieure, cette LICENCE ne s'appliquera donc qu'à l'OEUVRE modifiée.


    6) LES AUTEURS, et eux seuls, ont décidé de mettre à la disposition du PUBLIC cette OEUVRE sous certaines conditions seulement, précisées ci-dessous. En raison des clauses 7 et 10, cette LICENCE n'est pas apte à être proposée par une Société Commerciale se chargeant d'offrir des outils de PUBLICATION payante pour le PUBLIC, ou financée par de la publicité, ou accompagnée de vente de produits ou services matériels ou immatériels. Ces Sociétés feraient mieux de réfléchir à leurs propres licences au lieu de s'acharner à utiliser des textes inadaptés à leurs conditions d'utilisation. Tout utilisateur d'un service de PUBLICATION payante pour le PUBLIC, financée par la publicité ou accompagnée de vente de produit ou services matériels ou immatériels est invité à éviter cette LICENCE s'il n'est pas le bénéficiaire direct des recettes, et doit rester conscient que les OEUVRES placées sous cete LICENCE pourront être partagées avec désintéressement par le PUBLIC sans rémunération reversée à l'AUTEUR.


    7) Cette OEUVRE n'est pas destinée à être une marchandise et ne pourra faire l'objet d'aucune transaction commerciale âr un tiers, ni utilisation dans un cadre professionnel par un tiers, sans autorisation contractuelle telle que décrite au paragraphe 8c de la présente LICENCE. L'absence de ce contrat dans le cadre d'une utilisation commerciale telle que définie par la présente LICENCE, ou l'anticipation de son application avant signature de toutes les parties, constituent une contrefaçon passible des peines prévues par le droit français.

    8a) Le PUBLIC est encouragé à se procurer cette oeuvre par le moyen technique de son choix, à la reproduire avec désintéressement sur le support de son choix sans limitation de nombre d'exemplaires, et à la distribuer ou diffuser, avec désintéressement, sur tout support ou tout réseau de son choix, en respectant les conditions fixées par cette LICENCE.
    8b)Toute PUBLICATION désintéressée qui respecte l'intégralité des clauses de cette LICENCE ne requiert pas d'autorisation préalable, ni de versement de rémunération; lorsque toutes les conditions fixées par cette LICENCE sont respectées, et seulement dans ce cas, cette LICENCE vaut autorisation. Cette autorisation est mondiale.
    8c) Toute PUBLICATION qui serait en contradiction avec une seule ou plusieurs conditions de cette LICENCE ne pourra se faire sans avoir au préalable obtenu une autorisation contractuelle, écrite, datée, et signée par l'ensemble des AUTEURS et par le contractant; cette autorisation devra au minimum mentionner explicitement l'ensemble des AUTEURS, le contractant qui désire utiliser cette OEUVRE pour d'autres usages que ceux autorisés par la présente LICENCE, l'usage envisagé de l'OEUVRE, la durée de validité de cette autorisation, et le montant de la rémunération à verser à chacun des AUTEURS. L'absence d'autorisation d'un seul ou de plusieurs AUTEURS vaut interdiction, conformément au Code de la Propriété Intellectuelle. Le montant de la rémunération est fixée par les AUTEURS.

    9) L'obligation est faite de mentionner le titre de l'OEUVRE, ses AUTEURS, de mentionner de façon visible et sans ambiguité que cette OEUVRE est distribuée sous licence PD-PDC-OM, et de reproduire le texte de cette LICENCE sans le modifier si l'OEUVRE est distribuée sur un support physique, ou d'indiquer le moyen d'accéder facilement et rapidement à une version non-modifiée de cette licence notamment en indiquant un lien vers cette LICENCE si la PUBLICATION se fait par un réseau électronique.


    10) La vente de cette OEUVRE est strictement interdite, et la PUBICATION sur un support matériel ou immatériel contenant de la publicité ne pourra se faire qu'après avoir obtenu une autorisation contractuelle, écrite, datée et signée de tous les AUTEURS; les AUTEURS, ou un AUTEUR seul parmi l'ensemble des AUTEURS, sont en droit de refuser une telle autorisation;
    c'est pourquoi une PUBLICATION sur un site contenant de la publicité ne pourra pas précéder l'obtention effective de cette autorisation.
    La diffusion de cette OEUVRE est interdite sur les stations de radio ou les chaînes de télévision détenues par une ou des société(s) commerciale(s) ou qui diffusent de la publicité au cours de leurs programmes ou entre leurs programmes. Les parrainages ou sponsorings ou tout autre procédé similaire faisant référence à au moins une société commerciale ou marque déposée sont assimilés à de la publicité.

    11) La PUBLICATION de cette OEUVRE est encouragée sur toute station de radio ou chaîne de télévision, hertzienne ou internet ou par totu autre procédé se transmission, lorsque cette chaîne ou station est gérée par une personne physique ou organisation sans caractère commercial et légalement autorisée à diffuser ce type de contenu, et à condition qu'aucune publicité commerciale ou parrainage commercial ne soit diffusé à l'antenne au cours de l'année civile de cette diffusion.

    11) Cette LICENCE n'autorise pas et n'encourage pas certains usages illicites, tels, par exemple mais pas seulement, que la diffusion de musique sur des radiofréquences réservées à d'autres usages que la radiodiffusion.

    12) Les AUTEURS autorisent et encouragent la modification de cette OEUVRE, et la PUBLICATION de ces OEUVRES modifiées, à condition que:
    12a) l'OEUVRE modifiée soit PUBLIÉE sous ce même contrat ce qui implique que l'OEUVRE modifiée pourra être PUBLIÉE par le PUBLIC selon les même conditions que l'OEUVRE originale;
    12b) les OEUVRES originales soient clairement mentionnées ainsi que les AUTEURS de cette OEUVRE originale, de manière à ce que le PUBLIC puisse se procurer facilement l'OEUVRE originale
    12c) l'AUTEUR de l'OEUVRE modifiée s'identifie par son nom ou un pseudonyme et qu'il y ait un moyen effectif de le joindre;
    12d) la nature des modification de l'OEUVRE originale vers l'OEUVRE modifiée soit clairement mentionnée
    12e) l'interprétation publique d'une OEUVRE, ou la fixation sur support enregistré d'une interprétation, sont considérés comme OEUVRE modifiée dès le moment de cette interprétation.


    13) Aucun moyen technique qui puisse empêcher, entraver, ou limiter la reproduction, la duplication et la diffusion d'une OEUVRE originale ou modifiée PUBLIÉE sous cette licence ne doit être employé lors de cette PUBLICATION.

    14a) Cette LICENCE reste valable pendant toute la durée légale respective des droits d'auteurs et droits voisins pour chacuns des ayants-droits, et ne s'éteindra qu'au moment l'entrée de l'OEUVRE à laquelle elle s'applique dans le Domaine Public, droits d'auteurs et droits voisins compris, selon les conditions fixées par la législation en vigueur sur la durée et les caractéristiques des droits d'auteurs et des droits voisins.
    14b) Cette LICENCE n'empêche pas ni ne remplace la copie privée, les droits mentionnés s'ajoutent aux usages autorisés par avance par la législation en vigueur.
    14c) Cette LICENCE ne s'oppose pas au droit de citation dans le cas d'une publication commerciale. Toutefois, il est bon de rappeler que le droit de citation se limite à une citation courte de l'OEUVRE, qu'elle doit avoir un caractère d'illustration dans un contexte informatif ou éducatif, et qu'il faut mentionner clairement le titre de l'OEUVRE et des AUTEURS, sous peine de constituer un acte contrefaçon passible des peines prévues par la Loi.
    14d) Cette LICENCE ne s'oppose pas au droit de parodier, même dans le cas d'un suport commercial. Néammoins, le caractère parodique doit répondre aux lois et jurisprudences qui définissent la parodie et ses conditions, sous peine de constituer un acte de contrefaçon passible des peines prévues par la Loi.

    (*) préciser les conditions dans lesquelles le titre, l'auteur et la licence doivent être mentionnés selon le support. Entre une page web complète ou juste un nom de fichier dans les résultats de la mule, on n'a pas les mêmes possibilités.

    (**) C'est vraiment dans le désordre, il faudra mettre les choses dans un ordre plus logique, avec des sous-divisions qui aident la recherche.
  • Tout d'abord Gloup, permet-moi de saluer ce travail de Titan... c'est vrai, c'est énorme :!:

    Quelques remarques :
    - l'interprète est désigné comme auteur au 3C alors qu'au 14c on retrouve des droits voisins.
    Il faudrait trouver une autre formulation, définir par exemple que l'interprète possède les mêmes droits que l'AUTEUR mais ne pas l'assimiler à lui, pour rester fidèle au CPI.

    - Le terme "désintéressé" (ou "désinteressement") est très sympathique mais flou et sujet à controverse. Par exemple le public ne se désinteresse pas de l'oeuvre pour elle-même donc il faudrait le préciser sinon, d'après les termes de la licence, il faudrait demander l'autorisation avant toute action... ça risque de rendre caduque tout ce qui est réellement entendu comme "non désintéressé"
    Ou alors il faut un article qui définisse le "désinteressement" en question...

    -10) quid de notre future France télévision sans pub mais super-suventionnée ?
  • J'ai bien tout lu et je trouve ça pas mal pour ma première lecture.
    Je n'aime pas les acronymes, par contre. PD-PDC-OF, beurk !
    Nous sommes des artistes, pas des technocrates, des juristes ou des ingénieurs. On doit pouvoir faire mieux que ça.

    Le préambule est intéressant car il permet à celui ou celle qui envisage d'utiliser ta licence de savoir en quelques lignes si il ou elle a envie de se taper un texte chiant et long dont il faudra qu'il en relise plusieurs fois certaines parties pour être bien sûr d'avoir tout compris.

    Il y a un truc qu'on ne prend jamais en compte c'est qu'un texte long est difficile à lire sur un écran qui est plus large que long.

    Dans le détail ce texte mériterait d'être lu par plusieurs personnes qui en feraient un commentaire pour savoir quelles partie pourraient être améliorées, ce qui est redondant, les cas de figure qui n'ont pas été envisagés, etc...

    La communauté Dogmazienne est demandée à l'accueil. :)

    Voilà mes commentaires pour l'instant.
  • l'interprète est désigné comme auteur au 3C alors qu'au 14c on retrouve des droits voisins.
    Il faudrait trouver une autre formulation, définir par exemple que l'interprète possède les mêmes droits que l'AUTEUR mais ne pas l'assimiler à lui, pour rester fidèle au CPI.
    auteur et interprète en miniscule, c'est le CPI, AUTEUR en majuscules, c'est la licence. Donc préciser que le terme écrit en majuscules est employé dans le sens définipar la licence? Il s'agit de faire en sorte que si quelqu'un reprend ma chanson "Gilbert a vomi tout son pâté en croûte", son interprétation soit remixable et redistribuable et invendable à moins de m'avoir demandé auparavant.

    Des musicos sont embauchés sous l'appellation "technicien du son" pour imiter Johnny, pour qu'ils n'aient pas de droits sur leur imitation de l'orchestre et que ce ne soit pas une interprétation ni rien dans certaines sociétés qui font du business avec des soneries de téléphone. Un travail technique devra-t-il aussi être inclus dans le terme "AUTEUR"? Vu qu'une appellation d'un métier strictement technique est détournée pour que l'oeuvre n'en soit plus une, et que d'autres pourraient être tentés de tirer les mêmes ficelles, mieux vaut élargir au maximum. Passer l'oeuvre musicale au compresseur-limiteur multibande qui ne crache pas beaucoup de médium, est considéré comme travail de mise en forme, et le résultat est une oeuvre modifiée. Rogner un peu les bords d'une photo (ce qui est systématique en argentique) et ajuster le contraste et les couleurs est un travail de mise en forme et le résultat est donc aussi un oeuvre modifiée
    - Le terme "désintéressé" (ou "désinteressement") est très sympathique mais flou et sujet à controverse. Par exemple le public ne se désinteresse pas de l'oeuvre pour elle-même donc il faudrait le préciser sinon, d'après les termes de la licence, il faudrait demander l'autorisation avant toute action... ça risque de rendre caduque tout ce qui est réellement entendu comme "non désintéressé"
    Ou alors il faut un article qui définisse le "désinteressement" en question...
    Je ne voulais pas écrire "gratuit" ou "gratuité", tellement c'est dévoyé habituellement. Désintéressé, veut dire en gros qu'on ne recherche pas d'avantage financier ou matériel, ou un truc comme ça, on ne cherche pas à en tirer un profit quelconque. Pas évident à définir sans tomber soit dans l'extrémisme, et en plus il ne faut pas rouvrir une porte pour la publicité.
    Je n'aime pas les acronymes, par contre. PD-PDC-OF, beurk
    J'avais pensé que «PD» c'est un peu rebutant pour un marketteux de devoir communiquer sur un nom pareil. La provoc, c'est vendeur en général, mais là, ce n'est pas assez consensuel et un peu vaseux, niveau cours de récré de maternelle. Alors que JAD, ça peut encore lui plaire et faciliter la récupération. Il aura peut-être même envie de créer un peitit logo en forme de pierre précieuse, sous copyright.
    D'autre part, un nom de licence court permet l'affichage plus facilement, je pense entre autres à l'affichage de la licence lorsqu'on charge la mule, dans les résultats, seul les noms de fichiers s'affichent.

    Et petite reformulation
    Objet de la licence: conditions de publication d'oeuvres de l'esprit, fixant les conditions du partage libre et désintéressé de ces oeuvre par le public.

    Encore un cas que j'ai oublié alors qu'un marchand de rideaux est venu fanfaronner pour ça: l'OEUVRE modifiée ne doit pas être de nature publicitaire, promotionnelle ou commerciale. Sinon, ils nous font de la publicité avec et nous répondent qu'il n'y a aucune publicité à proximité de l'oeuvre dérivée. Rajouter les fenêtres pop-up, en les désignat an franglais comme je viens de le faire et dans la version francisée (je ne sais même pas comment ces cochoncetés s'appellent en français, il ne m'est jamais venu à l'idée de les appeler). Pour éviter qu'on nous dise que la publicité n'est pas dans la même fenêtre, et que par conséquent la publicité ne fait pas partie de la publication.

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