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la Sacem et les licences libres : une future love story ?

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Réponses

  • TOTORESK écrit:
    eisse:
    "mon avis aussi est que si nouvelle licence, elle ne devra appartenir a personne. Pas de sigle. car c'est ou sera la gué-guerre de celui qui saura imposer un usage. "

    [...]par contre qu'es que tu entends par "pas de sigle" ?[...]

    terme mal choisi ; je veux dire par de nom autre qu'un générique ; pour éviter le phénomène trademark.
    TOTORESK écrit:
    et aussi , si une structure de défense des ayants droits est mise en place , elle pourra décider des licences compatibles ou non (par exemple , (c'est une question) , la c reaction étant juridiquement bancale , es-que les auteur l'utilisant pourront compter sur le soutien totale de cette structure? )

    Quand c'est juridiquement bancal ; y a 2 raisons je pense
    - n'est pas tout a fait à 100% conforme au droit français
    - ne dispose pas assez de jurisprudence pour combler les imprécisions des textes.

    Une structure de défense a pour but faire avec ce que le droit et les jurisprudences lui permettent.
    Pour ce qui serait nécessaire de changer dans le droit , c'est typiquement une structure militante type musique libre ! qui me semble cohérent de mobiliser...et encore pour l'heure on a déjà pas mal à faire pour simplement permettre l'application des lois existantes.

    ce n'est qu'un avis
  • eisse :"pour éviter le phénomène trademark" : complètement d'accord !
    (phénomène trademark....comme avec "creative commons"..... j'ai bien l'impression.....)

    merci pour tes réponses.
  • à Dana
    ....Donc je suis à la fois pour un renforcement, c'est même vital, d'un CA de membres qui assument une responsabilité "morale" comme on dit
    et extrêmememt soucieux que ce CA travaillent autant qu'il est possible sous le regard vigilant, critique/enthousiaste/sceptique/réconfortant etc. des militants de base (lesquels ne peuvent, compte tenu des spécificités géographiques de l'asso, n'intervenir que par le biais d'un débat sur le net, sur el forum ou ailleurs)
    Ce qui manque jusqu'à, présent, et continue de manquer, c'est le recours systématique (dès que le projet est suffisamment conséquent) aux militants de base dont je suis.

    Donc on est d'accord, mais j'insiste sur un point que l'asso mlo a vraiment du mal à capter j'ai l'impression :)

    Je crois avoir compris ton point de vue. Et en soit il est bon. Mais tu sais il y a beaucoup plus de gens qui parlent que de gens qui font avec abnégation à travail de fond.

    Ce n'est pas pour stigmatiser ; chacun a le temps qu'il peut consacrer.

    En même temps, je dis que si on est Militant, avec un grand M, s'impliquer pratiquement et trouver du temps ne peut pas poser de problème.

    J'ai souvent dit de manière trop directe et très maladroite : "celui qui l'ouvre c'est celui qui fait".
    Faire un travail de fond, partir de la page blanche, cartographier le problème, savoir l'expliquer , le formaliser est une réelle démarche personnelle qui permet de créer un avis, un peu moins subjectif, qui est très différent de ce qui peut paraitre être "le brouahaha du forum".

    Entendons nous j'y vais fort ; parce que je me nourris de ce brouaha. mais il ne peut être un outils en soit.
  • eisse : "Déjà dire a Totoresk,
    Oui pas facile de rentrer dans des discussions d'experts.
    Mais qui n'en sont pas ; je ne connaissais rien voilà 4ans. ne suis pas juriste ni très intelligent...mais oui ca demande de se mettre dedans. Lire le CPI. Le relire. Et y réfléchir en temps caché aux vues de l'actualité...permet de construire pas mal de chose dans un raisonnement de + en + affûté. "

    ce que je voulais dire c'est que j'imagine que ça doit être saoulant de devoir toujours tout répéter au nouveau venu ....je sais qu'il y a la FAQ , mais honnêtement c'est tellement plus intéressant et ça rentre plus facilement dans le crane quand on discute avec quelqu'un....

    après je ne faisais certainement pas de critique mais je le précisait pour justement organiser les forums de discussion en le prenant en compte.....

    (je me souviens être rentré dans des discussions , car elles m' intéressaient , mais je me rendait compte que je "pourrissais" le post car ça devenais plus une "petite leçon de rattrapage..... :roll: )
  • @totoresk
    je comprends :)
    quand les vieux de la vieille se mettent à ne pas être d'accord, ils n'ont plus le temps d'expliquer de quoi ils parlent
    le problème, c'est que si on ne prend par ailleurs le temps d'expliquer, même dans des débats complexes (enfin, comme dit didier, faut pas exagérer la complexité quand même, on n'est pas non plus chez les heideggeriens ou les lacaniens), ben on se retrouve à causer entre quatre pelos..
    au fait y'a combien de membres actifs (au sens où tu définis le Militant avec un grand M) didier dans mlo ?
    C'est une question neutre, hein.. simplement je ne sais pas du tout combien ça fait.. Sont-ils adhérents, membres du CA, membres du bureau ?
    (dans mon idée assez basique du fonctionnement associatif, du moins pour les big assos, les décisions importantes sont prises par le CA, le Bureau ayant surtout un rôle de responsabilité et de supervision, et les membres du CA sont élus par les membres etc.. ET doivent en conséquence rendre des comptes aux membres..)

    Il y a le forum des adhérents ok
    je suis d'accord avec toi là dessus didier, que ça doive être le lieu privilégié des discussions
    mais je maintiens qu'il faut EN PLUS un usage du forum public où les "adhérents" expliquent ce qu'ils font aux "inscrits", et même : invitent à discuter de ce qu'ils font avant de prendre leur décision finale (sur les sujets où précisément MLO parle AU NOM non seulement de ses adhérents mais de la force publique que constitue le nombre d'inscrits sur dogmazic : j'ai déjà expliqué ça mais si MLO peut être considéré comme un interlocuteur valable auprès des institutions par exemple ou des médias, c'est aussi parce que dogmazic compte x inscrits et x morceaux. Donc dans un sens, il y a un effet de communauté, je dis bien "effet" parce que, et tout le monde est ok pour l'admettre, il ne s'agit pas d'une communauté réelle. Ce n'est pas une raison pour autant pour ne pas du tout se servir du forum public - excepté au sens où : ça permet d'entendre le brouhaha.. C'est pas hyper sympathique de dire que le forum public c'est que du brouhaha..)
  • TOTORESK écrit:
    ce que je voulais dire c'est que j'imagine que ça doit être saoulant de devoir toujours tout répéter au nouveau venu ....je sais qu'il y a la FAQ , mais honnêtement c'est tellement plus intéressant et ça rentre plus facilement dans le crane quand on discute avec quelqu'un....

    Nous souhaiterions mettre a disposition une permanence téléphonique (un rêve).
    Aussi, je souhaite faire des videos explicative des formations autour du droit et des contrats.

    Pour l'heure si tu veux totoresk, contactes moi par PM et je serai ravi de te filer mon tel pour passer ensemble une demi heure d'explication...je fais cela souvent.

    didier
  • dana écrit:
    au fait y'a combien de membres actifs (au sens où tu définis le Militant avec un grand M) didier dans mlo ?

    Pas facile de compter. dépend de l'implication.

    Qui développent chaque jour de 7 à 10 personnes. (dev, orga, administratif,....)
    Qui sont en congé paternité 1.
    Qui sont en congés ou en mode partiel beaucoup trop.

    J'estime que l'on devrait être 3 fois plus juste pour mener au terme ce que l'on sent vital d'engager.
    dana écrit:
    [...] ça permet d'entendre le brouhaha.. C'est pas hyper sympathique de dire que le forum public c'est que du brouhaha..)
    C'est du brouaha sur la forme mais moins sur le fond. Le seul moment ou c'est du brouahah sur le fond c'est lorsque l'on lit des post-trolls ou pseudo trollesques.
    M'enfin ca fait partie du jeu et si faut essayer de le canaliser il ne faut pas chercher a l'empêcher....parce que ca nous oblige toujours à devoir argumenter des choix pour ne jamais nous reposer sur des lauriers ou des dogmes tout faits.
    Maintenant, en cela, ce n'est pas du coup le bon support pour formaliser;

    En bref
    - forum dogmazic : brainstorming, echanges d"idées, invectives
    -forum musique libre : remontée synthétique de dogmazic + formalisation des convergences et divergences ->choix.
  • alors :)
    - forum dogmazic : brainstorming, echanges d"idées, invectives
    -forum musique libre : remontée synthétique de dogmazic + formalisation des convergences et divergences ->choix.
    ok
    mais moi je verrais :
    forum dogma => forum mlo => forum dogma => forum mlo => monde extérieur
  • eisse "Pour l'heure si tu veux totoresk, contactes moi par PM et je serai ravi de te filer mon tel pour passer ensemble une demi heure d'explication...je fais cela souvent. "

    merci pour la proposition.....je ferai ça dès qu'il y a un truc qui me "turlupine" ..... :D
    dana :
    "- forum dogmazic : brainstorming, échanges d"idées, invectives
    -forum musique libre : remontée synthétique de dogmazic + formalisation des convergences et divergences ->choix.
    ok
    mais moi je verrais :
    forum dogma => forum mlo => forum dogma => forum mlo => monde extérieur"

    je trouve ça très bien , les débats seront bien plus constructifs.....
  • eisse écrit:
    Qui sont en congé paternité 1.

    :lol: :lol: :o :lol: :lol: :shock: :o :lol: :lol: :roll:
  • enfin, le congés paternitié, c'est 2 semaines hein ;)
    et rachida dati nous a prouvé qu'on pouvait se remettre à travailler au bout de 4 jours. :D :D
  • yoh à tous,

    bon, finalement j'ai pris un peu de temps pour écrire, j'aurais voulu
    participer plus mais j'ai trop de trucs en ce moment... euh bon je n'ai pas pris le
    temps de bien tout ordonner, tant pis, ça fera fouilli, comme mon
    précédent post. ;)

    *** disclaimer : big troll inside *** 8)

    bah, la sacd reconnaît déjà la liberté de l'auteur de "libérer"une
    oeuvre, sous cc by nc nd évidemment.

    l'adoption de cette licence américaine avec ces clauses-là ne fait que
    correspondre à la liberté que l'auteur dramatique avait déjà depuis
    longtemps (bien avant les licences libres) de "libérer" une oeuvre
    donnée pour que, par exemple, telle compagnie amateur qui jouerait la
    pièce de théâtre puisse le faire librement et sans rien payer à la sacd
    etc. la motivation de l'auteur étant plutôt de l'ordre de la militance
    si l'on peut dire, au sens où il aura écrit une pièce de théâtre qu'il
    veut volontairement sorti du monde du commerce etc.

    mais ce n'est pas pour autant que ça a changé grand chose.

    pour la sacem, comme je le dis depuis un moment, il fallait bien qu'ils
    y viennent ; mais en fait c'est faux : ils y sont DEJA depuis quelques
    années — cf. gilberto gil...

    et au fond l'un dans l'autre, je ne pense pas que ça va changer grand chose de toute façon.

    par exemple pour ce qui est de la "promo", il n'y a pas besoin de
    licences libres, il existe plein de plate-formes pour ça, et tout le
    monde fait déjà sa promo sans respecter le réglement de la sacem que
    tout sociétaire est censé suivre à la lettre...

    enfin, ça, c'est ce que NOUS disons.

    Car ce qui se dit du côté sacem, c'est plutôt "tant que c'est pas
    commercial, tant que c'est pas connu, tu fais ce que tu veux". bref, c'est
    comme traverser en dehors des clous. plein de gens traversent en dehors
    des clous. et ça a toujours été comme ça, tant que ce n'est pas notable, ça
    passe. C'est comme quand on se gare sans payer sur une place payante.
    quand le contrevenant revient reprendre sa voiture, il n'a pas eu de PV.
    va-t-il quand même aller, de lui-même, payer le montant de la
    contravention ?!... je doute qu'il existe ce type de personne. bon. le
    libriste passe donc comme un zélé qui indique par sa licence qu'il se gare
    toujours sur les places de parking autorisé et qu'il ne traverse jamais en
    dehors des clous (ce que je veux dire par cet exemple, c'est que la
    spécificité du libre n'est pas ici mais bien ailleurs).

    en fait, c'est comme si dans le libre on passait notre temps à se montrer
    des tickets de transport pour dire moi je suis en règle, j'ai un ticket de bus,
    j'ai un ticket de tram, sauf que rares sont ceux qui prennent réellment le
    bus ou réellement le tram comme je vais développer plus bas...

    donc cette histoire des LL pour sa promo. en fait, je ne vois pas où est
    le problème. trop de promo tue la promo. on sait déjà que sur un
    mysproutch par exemple, personne ne lit les annonces promo et autres et
    tout ça ne fait que tourner en rond. c'est juste du spamming. on sait
    que la seule promo qui "fonctionne" est celle qui écrase les autres et
    par la maximisation du temps et de l'espace. pour parvenir à ça, il faut
    avoir des moyens substanciels. et même en cas de matraquage donc, ce
    n'est absolument pas dit que ça va toucher le public. après il y aura
    toujours des nigauds pour croire qu'on peut toucher tout le monde avec
    des petits clics, mais ça ce n'est pas nouveau, il y en a toujours eu.
    (ma théorie étant que la seule façon non polluante de procéder est
    simplement d'entretenir des relations humaines dans lesquelles est
    respectée la règle du non-submergement bref. respecter la mesure de
    l'homme (et quoi qu'en dise socrate, protagoras n'a pas tout à fait tort ;) )

    quant à voir venir des sacem CC submerger dogmazic... la plate-forme
    est déjà un lieu de promo.... le site dogmazic est un site de promo
    par excellence, par la façon dont les choses sont présentées et par
    ses fonctionnalités.

    Ensuite, 40989 morceaux par 3728 groupes, ça fait une moyenne
    de 11 titres par groupe soit l'équivalent d'un album.

    En fait en montrant ces chiffres, on montre la PAUVRETÉ
    que constitue le "libre" — et on affirme/confirme que l'artiste
    libre est un artiste du dimanche (vu qu'il n'est capable que de
    produire 10 titres et puis c'est tout.)

    Mais pour revenir aux sacem CC ou je ne sais quoi, il faut aussi se
    dire que bien des artistes sont tout à fait réfractaire à l'idée qu'on
    puisse s'échanger librement leurs titres, encore moins que
    quiconque puisse se les approprier et/ou en faire commerce.
    ceux-là, on ne les verra jamais dans le libre.

    par contre si cette "ouverture" au libre peut permettre des
    collaborations entre sacémeux et libreux, si ça peut permettre
    la diffusionde créations collectives réalisées dans des cadres
    pédagogiques par exemple. etc. ça ne peut être que profitable
    à l'interopérabilité entre artistes oeuvrant pour les mêmes
    causes (car bien entendu, je connais des sacémeux qui ont
    un esprit bien plus "libriste" que certains libristes (et ne me
    demandez pas pourquoi ils ne quittent pas la sacem, mais
    tout simplement parce que les droits que la sacem leur
    reversent sont leur seul gagne-pain).)

    mais de quel "esprit" je parle ? je vais y venir...
    > - Le marquage systématique des oeuvres
    > permettant aux public de faire la différence
    > entre culture industrielle et culture libre.

    euh, si c'est industriel, ça ne peut pas être sous licence libre ?!!!
    quelque chose m'échappe...

    s'il y a un partage net et précis à faire, c'est entre le monde
    de l'exclusivté et celui de la non exclusivité ; entre celui de la
    concentration et celui de la diversité.

    mais rien n'empêche l'industrie culturelle de faire du libre.
    elle y viendra un jour.

    d'ailleurs il n'y a pas à chercher loin, l'entreprise jamendo s'industrialise
    de plus en plus. :)
    > Maintenant il faudra expliquer pourquoi ce refus :

    pour ma part, je commence à avoir un point de vue très simple sur le libre.

    le libre, c'est du partage, du collaboratif, du coopératif etc.

    C'est une démarche avant tout.

    la licence ne vient qu'après poser le cadre légal.

    et ceux qui disent fabriquer des voitures à essence "écolo" ne font pas de
    l'écologie, ils ne font que trouver des prétextes pour continuer à faire
    dans la perpétuation de l'automobile à essence.

    dans le libre, on trouve la même chose.

    des gens qui parlent "libre", utilisent les licences libres, mais ne
    font pas du libre, ils ne font que continuer à faire dans la
    perpétuation de faire autre chose que du libre.

    Donc, même s'il y a une licence libre accolée, tant que les
    conditions de partage, collaboration, coopération etc. ne sont
    pas réunies, ce n'est tout simplement pas du libre.

    ALors prenons un exemple qu'on connaît bien : Dogmazic

    Dogmazic n'est pas un site libre car le site ne réunit pas ces conditions.

    en effet, si je mets une oeuvre libre qui autorise la modification,
    je n'ai nulle part où mettre les sources qui m'ont servies à réaliser
    l'oeuvre.

    Et à noter que même un artiste libre qui diffuserait une oeuvre
    avec une licence avec clause ND doit fournir ses sources, que ce soit
    pour qu'on puisse accéder à une meilleure compréhension de
    l'oeuvre, mais aussi parce que cet auteur peut très bien être
    pour la dérivation à condition qu'on lui demande etc.

    Notons quand même que la notion du fait que les clauses de
    réserve (ND... NC... SA...(oui, SA est une clause de réserve))
    peuvent être levées si on demande à l'auteur, cette notion-là,
    donc, n'est pas du libre (mais du droit d'auteur traditionnel).

    Justement parce que le propos du libre EST qu'on autorise
    par avance et sans demande d'autorisation la circulation de
    l'oeuvre etc.

    dès qu'on se met à être obligé de demander, on ne fait plus
    du libre. Et donc les libristes qui basent tout leur argumentaire
    libre sur la levée des clauses de réserve ne font qu'utiliser
    les licences libres pour continuer à faire dans la perpétuation
    du droit d'auteur exclusif traditionnel (où il faut toujours
    demander aux ayants-droits etc.)

    Donc ce ne sont pas des libristes.

    On peut très bien faire se côtoyer les deux (c'est mon cas : je
    suis militant du libre et je vis du droit d'auteur) mais on ne
    peut pas confondre (donc par exemple on ne peut pas dire d'un
    côté que la licenec libre autorise la circulation mais qu'on peut
    aussi toucher des sous sur cette circulation). bon.

    sinon il n'y a pas que la fourniture de ses sources,
    il y a tous les formats auxquels on devrait avoir accès
    d'emblée (du wav, du flac). Le libriste qui ne fournit pas
    tous les formats et plusieurs taux de compression (car
    le libriste est un disséminateur, ne l'oublions jamais,
    donc autant il doit veille à la qualité des oeuvres qu'il
    produit, mais aussi à la qualité des formats,
    l'interopérabilité, l'accessibilité etc.)

    En somme, on peut dire en toute simplicité que tous les libreux
    qui ne mettent pas leurs sources etc. etc. ne font que de la promo.

    sur dogmazic, donc, il n'y a que des artistes qui font leur promo !

    (à part quelques-uns peut-être, dana avait fait un projet une fois où il donnait
    toutes ses sources mais ce n'était pas sur dogmazic c'était sur son site,
    mais ici, j'ai vu passer un artiste récemment qui mettait ses pistes
    individuelles en téléchargement... si c'est le seul, alors c'est le seul
    vrai artiste libre ! les autres ne font que dire sans faire).

    Si donc dogmazic était une vraie plate-forme libre (avec des
    fonctionnalités propres à vraiment favoriser et vraiment
    mettre en branle les *spécificités* du libre), alors les
    "sacémeux avec leurs oeuvres sous licence sacem CC" ne
    pourraient tout simplement pas venir uploader leurs oeuvres,
    puisqu'ils n'entreraient pas dans les cases.

    et les libreux ne pourraient pas uploader leur titre sans fournir des
    sources organisée etc.

    les licences libres ce n'est pas juste des "autorisations", cela induit
    une responsabilité, un devoir, un engagement.

    c'est trop facile de dire : voilà une oeuvre que que vous êtes libres
    de modifier, mais je vous oblige à n'utiliser que le produit fini. je
    ne vous donne pas accès aux sources parce que ça me gave de le faire.

    le développeur de soft qui "donne gratos" fait du freeware,
    le développeur libre donne tout sur sourceforge.

    par aillers, la vraye plate-forme libre gérerait forcément la
    généalogie des dérivations : si je fais une oeuvre dérivée C à partir
    d'une oeuvre B elle-même dérivée de l'oeuvre A, un visiteur qui tombe
    sur mon oeuvre C sait qu'elle est dérivée de l'oeuvre B qui est elle-même
    dérivée de l'oeuvre A... et s'il tombe sur l'oeuvre B, il sait que c'est une
    oevure dérivée de A et qu'elle a donné lieu à une oeuvre dérivée C etc.
    sachant qu'il peut y avoir C et C' et C''... etc.

    il y a un certain nombre de fonctionnalités comme ça. bon.
    il faudra que je fasse un post un jour là-dessus un de ces
    quatre, sur quelques fonctionnalités propres au libre qu'on
    ne trouvera jamais ni sur des sites de promo, ni sur des sites
    de téléchargement de musique...

    bon.

    sinon il se trouve par ailleurs que les oeuvres libres ouvertes à la
    dérivation sont *rarement* reprises. et que somme tout cela relève
    du voeu pieux (reprenez, reprenez...). Autant dire du pipi de crotte.

    Car de qui reprend-on éventuellement les oeuvres ? des artistes
    connus sous licences libres ? d'oeuvres libres qui en jettent ?...

    disons-le tout net : on ne fera de dérivations que d'oeuvres qui
    ont de la gueule, qui ont touché le "repreneur" etc. bref qui
    présente des spécificités qu'on qualifie de bonne oeuvre ou
    oeuvre qui plaît, du moins qui me plaît, ou etc. en somme,
    personne ne va reprendre de la merde.

    Si personne ne reprend les oeuvres libres ouvertes à la dérivation,
    c'est tout simplement parce qu'il y a beaucoup de merde dans le libre.
    c'est tout simplement parce que beaucoup croient qu'il est facile d'écrire
    de la musique, et pourquoique j'irai me faire chier à reprendre des trucs
    d'un autre ?
    etc.
    bon, il y a bien des choses à dire sur la notion de dérivation et d'une
    manière générale de l'écossytème des licences. il faudra que
    j'approfondisse une autre fois.

    par exemple pourquoi personne ne reprend les pistes individuelles
    du truc de dana pour faire des oeuvres dérivées ? pourquoi personne
    ne reprend les oeuvres de l'autre artiste là avec ses pistes individuelles ?
    (en tout cas j'ai rien vu publier disant c'est une dérivation de...)

    bon on pourra toujours dire que le truc de dana est trop spécial et que
    ça n'intéresse que 3 pelés et un 1 tondu, et donc normal que personne ne
    reprenne ; mais si on prend le 2e artiste dont je parle, d'après ce que
    j'ai vu, il fait de la musique électronique, je ne connais pas assez pour dire
    c'est quoi le style mais bon, visiblement c'est du midi. mais des
    gens pourraient sûrement reprendre ce qu'il a uploadé...

    seulement le gars, il a donné des pistes individuelles. mais en fait,
    ça constitue certes des sources, mais ce ne sont pas de vraies sources !
    bon, je ne sais pas avec quoi il a bossé ; peut-être est-ce du hardware
    auquel cas, ces pistes audio seraient vraiment ses vraies sources) mais
    bon s'il a bossé sur ordi avec séquenceur, vsti etc., il aurait dû fournir tout :
    les fichiers de son séquenceur midi avec toutes les paramètres, les fichiers
    midi, il doit fournir les partoches, et s'il a bossé avec des samples, si ce
    sont ses samples à lui, il doit les fournir aussi. etc.etc.

    en fait, de la même façon que sur un logiciel de mise en page pro, il
    y a une fonctionnalité pour "rassembler les éléments" pour les livrer à
    l'imprimeur, il faut développer un soft libre qui fasse pareil pour la musique,
    rassembler les sources pour divulgation de l'oeuvre libre.

    pourquoi un tel soft n'existe pas déjà ? tout simplement parce
    qu'il n'existe pas d'artiste libre.

    parce que personne ne sent le besoin de développer ce genre d'appli.
    chacun veut juste faire circuler ses trucs, sous couvert d'un beau
    discours sur le partage ; un partage qui n'est pas pensé autrement
    que dans les limites du voeu pieux.

    autrement chacun ne fait que de la promo.

    euh donc finalement, je reviens sur ce que j'ai dit : sur dogmazic, il n'y a
    pas 1 artiste vrayement libre... en fait , il y en a zéro.

    ...

    bref, ça ne sert à rien de scander "nous on est le vrai libre" si on ne fait
    que le dire.

    d'autant qu'absolument rien ne permet de distinguer une chanson "non libre"
    d'une chanson "libre".

    il est plus qu'urgent que le libriste puriste et barbu adopte une façon
    d'agir spécifique, qui ne consiste pas à dire mais à faire, un faire qui
    consiste à intégrer dans son processus créatif les spécificités du libre.

    parexemple donc, en intégrant à son processus créatif l'archivage
    de ses sources (sachant qu'elles seront de nature bien différentes
    selon les personnes, ce qui les rend d'autant plus intéressantes)
    pour pouvoir produire ses sources au même titre que l'oeuvre
    achevée au moment de la divulgation.

    ainsi, plus besoin de longs discours.

    Et ce, quelque soit le nom, la marque, de la licence libre
    (puisqu'interopérabilité oblige, on parlera forcément à partir de
    la licence la plus populaire), bref, le fait de produire tout ça
    sera la preuve même de l'engagement dans cet esprit
    de partage, de participation au bien commun, à la rupture
    avec la verticalité de l'exclusivité, et la possibilité à quiconque,
    effectivement, de s'approprier l'oeuvre etc.

    (à noter qu'un lieu comme archive.org propose déjà la possibilité
    d'uploader des fichiers de toutes natures, et produit aussi
    automatiquement des fichiers à des taux de compression différents...
    est-ce qu'archive.org serait le seul site libre du web ?)

    Bon.

    Alors sur cette licence "sacem cc", je ne sais pas à quoi elle
    ressemblera mais en tout état de cause et en toute bonne logique
    logistique, l'oeuvre que le sacémeux décide de mettre sous
    licence sacem CC non commerciale, ce sera tout simplement
    une oeuvre qui échappe à la liste des oeuvres gérées par la sacem
    (puisqu'en s'inscrivant à la sacem, on cède la gestion de ses
    droits patrimoniaux de toutes ses oeuvres MAIS la gestion de la
    comptabilisation des oeuvres exploitées et leur répartition se fait au
    titre (bon, si ce n'estpas au forfait mais c'est un autre débat)).

    Si c'est ça, je ne vois pas où est la contradiction.

    je suis plombier, je facture qunad je bosse, mais je vais pas facturer à
    mon cousin qui a des problèmes de fuites dans sa cuisine. c'est mon
    droit... évidemment, si j'étais employé chez Tuyauterie Corp, pas sûr
    que je puisse librement me servir des outils de la boîte qui m'emploie...

    je suis écrivain, je publie des textes sous licence libre, mais je me
    fais aussi éditer par un éditeur, mais bon évidemment l'éditeur qui
    me verse mes droits d'auteur sur les ventes... et puis quand je fais
    du boulot de commande (traduction, articles etc.), je touche des
    droits d'auteur, c'est du boulot, ça ne remet pas en cause ma liberté
    de m'exprimer et de diffuser librement, et je diffuse en libre ce qui vient
    de mes tripes...

    je suis auteur dramatique, je suis à la sacd, je vis du droit d'auteur
    grâce aux scénars qu'on me demande d'écrire pour la télé etc. ça c'est
    mon boulot, je suis un technicien, je fais bien mon boulot et quand une
    série tv passe en prime time, j'ai largement de quoi me payer 47 villas
    sur la côte. bon. mais je suis aussi un auteur engagé et j'écris pour
    des compagnies de théâtre, mes pièces, je les diffuse en libre. ça j'ai
    le droit, la sacd permet ça. en fait, mes oeuvres sortent tout
    simplement du répertoire géré par la société de gestion. je suis en
    gestion collective pour mon boulot alimentaire d'auteur, mais pour le
    reste, ce qui m'intéresse vraiment au fond, parce que c'est une écriture
    dans laquelle je me donne à fond sans être contraint par l'industrie,je
    tiens à diffuser en libre parce que ec que je dis dans ces textes-là,
    je veux que ça se diffuse au maximum, que ça circule etc....

    je suis auteur compositeur, je suis à la sacem, je gagne (bien) ma vie
    en faisant des musiques de pub débile et je suis bien content
    d'apprendre que la sacem va s'ouvrir au libre car je vais enfin pouvoir
    faire comme mon pote scénariste et diffuser sous licence libre mes
    musiques à moi, je veux dire pas celles que j'écris pour la pub, ça c'est
    de la musique au kilomètre dont je n'ai rien à foutre (à part que ça me
    rapporte de quoi payer mes factures et mon loyer), mais ça n'a rien à
    voir avec ce que je fais avec mon groupe jazz punk engagé. et on veut
    surtout que notre musique nous permet de faire circuler nos idées etc...
    quant à signer chez une major ? mais qu'ils aillent se faire foutre !

    Bref, en résumé :

    le libre, c'est du partage, du collaboratif, du coopératif etc.

    C'est une démarche avant tout.

    ce qui doit se voir, ce n'est pas le discours mais la démarche.

    or on voit beaucoup de discours pour justifier une démarche, mais
    une démarche qui consiste juste à continuer à faire dans la perpétuation
    de faire autre chose que du libre...

    normal qu'il faille bien décorer avec un beau discours écolo, euh pardon,
    libre pour cacher le fait que, somme toute, c'est juste de la promo.

    Quant à la question de créer une licence générique hors trademark,
    je rappelle qu'il manque une licence libre modulaire issue du droit d'auteur...

    ah oui tiens, un dernier petit troll surle sujet "forum = brouhaha"...

    Alors, si on prend les deux modèles d'organisation du pouvoir, je caricature,
    le top-down et le bottom-up, où, en gros, dans le premier, le sommet de la
    pyramide décide pour la base de la pyramide, et dans le second, c'est l'inverse...
    bon on voit que ce sont deux approches qui n'ont rien de contradictoires
    et qu'entre autres, selon les cas, l'un est plus adéquat que l'autre etc. les
    données entrant en jeu étant de l'ordre de l'échelle, de la durée, du ou des
    objectifs etc. bref

    il est intéressant de voir par exemple que la fameuse "démocratie participative"
    est présenté sous la forme d'une organisation bottom-up alors qu'en réalité, ce n'est
    rien d'autre que continuer à faire dans la perpétuation du modèle top-down.

    si la décision finale revenait au citoyen, alors oui ce serait du bottom up.
    mais ce n'est évidemment pas le cas.

    alors il y a des assoc qui ont des modes d'organisations divers, tous
    légitimes tant qu'ils sont en adéquation avec ses buts : assoc fermées,
    assoc ouvertes etc.

    un club de sport associatif a plutôt un mode de fonctionnement ouvert
    par exemple. un label associatif de musique peut avoir un mode de
    fonctionnement complètement fermé (n'accepte pas de membres) ou
    semi-ouvert (on ne peut devenir que si on remplit des conditions très
    spécifiques)...

    dogmazic a une vocation de porte-parole (ne serait-ce qu'historiquement,
    et pour ses positions radicales, et pour ses buts), mais le problème c'est
    son mode de fonctionnement fermé en complète contradiction avec ses buts.

    pour la faire courte, dans une assoc ouverte, le fonctionnement doit
    être démocratique et transparent, le CA et le bureau régulièrement
    renouvelé, et devenir adhérent doit être une opération extrêmement
    simple etc. (en fait c'est tout simplement ce que propose déjà le fameux
    modèle de statuts dit de préfecture... C'est bien sûr un modèle inutile et
    à proscrire pour les petites assoc par exemple (en effet, comment faire un
    CA de 7 personnes renouvelé régulièrement si on est... une assoc fermée
    qui n'a que 2 membres ?)... mais qui est indispensable si on veut obtenir
    un agrément ou etc bon.)... en outre, j'y pense, les dons à dogmazic
    devraient être déductibles à 66%, je comprends pas pourquoi dogmazic
    ne communique pas là-dessus. enfin bon.

    bref. j'abrège, le forum dogmazic, ça devrait être ça :

    comme à l'assemblée nationale ou le sénat.

    1. c'est là que les décisions se discutent et se votent et 2. c'est public.

    end of line

    :) 8)

    merde déjà cette heure, pas le temps de finir, ni de de me relire, faut que je file (Tzitzimitl va m'engueuler, il m'a invité à son émission !)
  • Allez, tiens pour une fois j'ai quand même envie de répondre deux,trois trucs à ce que je lis :
    En fait en montrant ces chiffres, on montre la PAUVRETÉ que constitue le "libre" — et on affirme/confirme que l'artiste libre est un artiste du dimanche (vu qu'il n'est capable que de produire 10 titres et puis c'est tout.)

    bon je sais pas jusqu'où tu pousse ton propos dans la provocation, mais est-ce que tu crois vraiment ce que tu dis là ?
    Ta statistique n'est pas représentative, à mon avis si on prend les stats des majors et qu'on fait le même calcul nombres de titres divisés par nombre de groupes, y'a pas mal de chance qu'on arrive à un résultat similaire non ?
    Parce qu'un groupe a une durée de vie limitée et c'est valable pour des professionnels comme des amateurs (et des groupes de dance qui ont été signés pour faire juste un single et qui n'ont rien fait d'autre, il doit y en avoir pas mal aussi chez les majors)
    ça fait 10 ans que je fais de la musique, j'en ai posté sous 5 groupes différents sur les sites de musique libre. donc si je prend ton calcul au groupe, je suis un artiste du dimanche (encore que juger quantitativement la qualité d'un artiste est un peu choquant), si au lieu d'avoir joué dans 5 groupes mais dans un seul, j'aurais amélioré ta statistique mais je ne ferais pas de la meilleure musique aujourd'hui.

    tiens, pis va donc voir la page de deathstar :D http://www.dogmazic.net/Deathstar

    Dogmazic n'est pas un site libre car le site ne réunit pas ces conditions.

    en effet, si je mets une oeuvre libre qui autorise la modification,
    je n'ai nulle part où mettre les sources qui m'ont servies à réaliser
    l'oeuvre.

    Je pense qu'on peut quand même pas faire le rapprochement entre les 4 liberté du logiciel libre et la musique.
    Il est indispensable d'avoir le code source d'un logiciel pour en faire une application dérivée.
    Il n'est pas indispensable d'avoir le code source d'une musique pour en faire une application dérivée.

    Si on pousse ton raisonnement jusqu'au bout sur le code source d'une musique, il est impossible de fournir tout le code source. parce qu'il faudrait lister tout le matériel utilisé, jusqu'à la longueur et au type des cables si on pousse à l'extrème.
    et parce qu'une partition de musique ne possède pas suffisament de symboles pour exprimer toutes les nuances du jeu d'un musicien (jouer un peu en dehors du temps, interpreter un solo de guitare d'une certaine façon) ... à partir de là, si je suis ton raisonnement, il n'existera jamais aucun artiste libre.

    alors que pour un programme informatique, il n'y a pas d'interprétation, si on a les mêmes outils que le developpeur (le même compilateur), si on a le code, on pourra reproduire la même chose, et c'est nettement plus simple à fournir.

    Imagine si on voulait faire de la peinture "libre".
    comment tu fais pour fournir le "code source" de ta peinture ?
    une vidéo de plusieurs heures qui montre chaque coup de pinceau ?
    une analyse chimique de la composition des couleurs ?
  • taro écrit:
    [...]

    Taro salut,

    Qu'as tu mangé à 4 heures? était ce si indigeste? :lol:

    je te cite sans tout remettre pour nos amis lecteurs. je ne suis pas d'accord dans ce que tu dis.
    -> oui on fait de la culture libre
    -> oui on ne fait pas du logiciel libre
    ...et alors?

    pour le reste, je picore ton texte et te répond. si un mixage SACEM CC ne te dérangerait pas ; quid de la lisibilité des modes d'usages? quid de la validité juridique avec les contrats de cession déjà signés (exit gilberto gille)

    A/ Taro ; tu es je crois à la SACD ; qui travaille au titre ; c à d que l'exclusivité de la SCAD n'est que partielle à l'ensemble de tes œuvres que tu diffuses par ailleurs sous LL.
    la SACEM elle, travaille par auteur et a l'exclusivité sur tout ce que l'artiste fait. cela veut dire pour moi
    - Cohabitation gestion indiv./collective possible même si complexe. (j'ai ecrit gestion indiv. et je parle pas là de licence libre)
    - que l'impossibilité de la cohabition tiens plus du fait de l'exclusivité sur l'auteur par la SACEM.

    B/ Giberto gilles ; Oui la Sacem bosse avec ; mais Gilberto Gilles n'est pas à la SACEM mais dans une société étrangère basée sur le copyright qui a un accord avec la SACEM ; rien a voir avec notre droit d'auteur.

    C/ CC licences USA ; non les licences CC dont on parle sont bien sure celles traduites et compatibles en droit français.

    D/ Nombre de titres ; 11 est une moyenne ; cela veut pas dire que libre=amateur. ca veut dire que abondance , culture par tous enfin visible. Auteurs sacem et sacd font surement + mais ne représentent que 1% de la création.

    La PAUVRETE n'est elle pas celle que l'on diffuse à la radio et à la télé, que l'on trouve dans les bac a disques?
    Est ce que être artiste c'est générer une QUANTITE? ????

    E/ Dogmazic : vitrine oui, archives oui, pure promo non ; mais c'est de la provoque à la taro.

    F/ Musique libre ! : attention nous militons aussi pour une gestion individuelle des droits d'artistes utilisant des licence libres ; donc ca veut dire cession, commerce possible, libre n'est pas gratuit. c'est marqué dans les statuts depuis un bout de temps.

    G/ Logiciel libre/musique libre : alors là pas d'accord du tout. Un logiciel n'a rien a voir avec une musique....même si ca en déplait a certains. même juridiquement c'est bancal de le considérer.
    La différence de considération est le type d'oeuvre ; pour rappel (cpi art 113-2) :
    cas 1: Est dite de collaboration l'oeuvre à la création de laquelle ont concouru plusieurs personnes physiques.

    cas 2 : Est dite composite l'oeuvre nouvelle à laquelle est incorporée une oeuvre préexistante sans la collaboration de l'auteur de cette dernière.

    Cas 3 : Est dite collective l'oeuvre créée sur l'initiative d'une personne physique ou morale qui l'édite, la publie et la divulgue sous sa direction et son nom et dans laquelle la contribution personnelle des divers auteurs participant à son élaboration se fond dans l'ensemble en vue duquel elle est conçue, sans qu'il soit possible d'attribuer à chacun d'eux un droit distinct sur l'ensemble réalisé.

    Pour moi une musique faite avec delgarma (par exemple) c'est le cas 1. L'œuvre est l'objet mixé et la licence porte dessus. Son morceau de basse n'a pas de cohérence sans le reste. Ce qui n'est a la rigueur pas le cas de paroles ; les gens ont tout loisir suivant la licence de les recopier, de les modifier....

    et puis y une différence de taille ; en écoutant la musique tu peux la rejouer ; en utilisant un logiciel tu ne peux pas en déduire le code....d'où le partage nécessaire de la source.

    Pour un logiciel, il est souvent constituer de modules de code. dans ce cas, la mise a dispo du code a un sens ; d'autant plus qu'il est souvent généré dans le cas d'oeuvres collectives (cas 3) ; modules aussi repris pour des oeuvres secondes (dérivées) comme dans la cas 2.

    Ça n'a donc rien a voir.

    Et ce genre de discussions rémanentes...je n'en comprends l'utilité pour tout dire. Et suis assez d'accord avec ZECO. D'ailleurs Stallman lui même dis la même chose.
    Ca me surprend toujours ce discours.

    Libérer pourquoi? ....ca c'est une question!. Si l'accès à la culture et aux œuvres, même mixées, est possible alros qu'importe?.
    Pour le logiciel c'est différent ; interdire la modularité du code peut perturber des projets de programmes qui sont des oeuvres fonctionnelles.

    Et puis tu fais du libre dans quel but? pour faire du libre? penses tu que la finalité est ainsi pertinente?

    H/ l'attitude de la SACEM

    Soit on a un cadre ; soit en on a pas. C'est comme jouer a un jeu sans règle ; quand vient la pression t'as toujours un pote qui ressort les statuts et le code et qui dit que tu as triché...
    on ne peut pas s'en satisfaire ; et de notre coté on fera tout pour offrir un cadre cohérent.
    Souvent la gestion individuelle est décriée alors que la gestion collective aurait besoin de pleins d'amortisseurs pour qu'elle marche.

    Si certains ne se gênerait pas de mélanger des licences libre non exclusives avec un système de gestion collective exclusif...bah moi ca me fait bondir.

    I/ je suis d'accord avec toi que la possibilité d'une création "hybride" serait bien ; mais encore une fois, le droit actuel ne nous l'interdit pas !
    seul les statuts sacem l'interdit.
    Alors pourquoi rendre flou le projet que l'on construit tous depuis tant d'années?

    J/ ah ! bah enfin ! un truc sur quoi on se rejoint !
    s'il y a un partage net et précis à faire, c'est entre le monde
    de l'exclusivté et celui de la non exclusivité ; entre celui de la
    concentration et celui de la diversité.


    K/ Excuse s mais ca c'est ridicule (sans vouloir te facher)
    dès qu'on se met à être obligé de demander, on ne fait plus du libre. Et donc les libristes qui basent tout leur argumentaire libre sur la levée des clauses de réserve ne font qu'utiliser les licences libres pour continuer à faire dans la perpétuation du droit d'auteur exclusif traditionnel (où il faut toujours demander aux ayants-droits etc.)

    Le libre c'est inspiré du copyright ou tu peux céder TOUT les droits.
    Dans ton raisonnement, le libre ne pourrait pas exister pour tout oeuvre d'auteur francais car les droits sur la paternité (le by) est aussi une réserve mais surtout qui INCESSIBLE au regard du droit.
    Le droit d'auteur a, par défaut, des réserves incessibles. Te bats tu pour imposer les copyright en France? ; remets tu en cause notre droit d'auteur?
    Là encore je bondis !

    Au fait du coup tu n'es pas libriste aussi , soit dit en passant.
    ahlalalaa taro :lol:

    L/ bon juste aussi ca....je crois que j'ai déjà motivé un réponse avant.
    En somme, on peut dire en toute simplicité que tous les libreux qui ne mettent pas leurs sources etc. etc. ne font que de la promo.

    bécots
  • a taro
    dogmazic a une vocation de porte-parole (ne serait-ce qu'historiquement,
    et pour ses positions radicales, et pour ses buts), mais le problème c'est
    son mode de fonctionnement fermé en complète contradiction avec ses buts.

    you're welcome !
    complètement fermé ! j'y suis rentré sans frapper.
  • Baluzo écrit:
    eisse écrit:
    Qui sont en congé paternité 1.

    :lol: :lol: :o :lol: :lol: :shock: :o :lol: :lol: :roll:

    :lol:
  • Oula !
    Taro , tu as coupé le sifflet à tout le monde ou quoi?
  • heu......... non.....pas du tout....t'as encore pas suivi.....ou alors tu n'as pas lu la réponse de eisse.....

    et puis le but d'une discussion n'est pas de "couper le sifflet" .................
  • Si si j'ai lu t'inquiète, je ne fais que lire puisque je suis censé ne rien comprendre et ne plus participer...
    C'est juste que vos interventions sont plus espacées...C'est tout.
  • bon.. j'ai enfin trouver le temps de lire la moitié du pamphlet de monsieur taro

    je te réponds donc du moins en ce qui concerne la première moitié du texte, la suite viendra bientôt :
    pour la sacem, comme je le dis depuis un moment, il fallait bien qu'ils
    y viennent ; mais en fait c'est faux : ils y sont DEJA depuis quelques
    années — cf. gilberto gil...
    et au fond l'un dans l'autre, je ne pense pas que ça va changer grand chose de toute façon.


    c'est une chose de prendre en catimini certaines "libertés" un bien grand mot quand même pour une si petite chose :) et de déclarer ouverte une licence pour tous les auteurs de musique
    Je crois que ça risque de changer beaucoup de choses, surtout si cette licence est une hybridation (dans le titre) de creative commons.
    mais j'ai expliqué cela en long et en large et didier aussi.
    Après, peut-être la sacem demeurera discrète ?? (comment est-ce possible dans ce cas là ? Je vois déjà les big articles dans numerama et libé..)
    En fait en montrant ces chiffres, on montre la PAUVRETÉ
    que constitue le "libre" — et on affirme/confirme que l'artiste
    libre est un artiste du dimanche (vu qu'il n'est capable que de
    produire 10 titres et puis c'est tout.)

    Certes, mais on pourrait en dire tout autant d'artistes sacemisés, et c'est d'ailleurs à leur sujet que monsieur Petitgirard parlait d' "artistes du dimanche"
    dès qu'on se met à être obligé de demander, on ne fait plus
    du libre. Et donc les libristes qui basent tout leur argumentaire
    libre sur la levée des clauses de réserve ne font qu'utiliser
    les licences libres pour continuer à faire dans la perpétuation
    du droit d'auteur exclusif traditionnel (où il faut toujours
    demander aux ayants-droits etc.)

    Donc ce ne sont pas des libristes.

    Ton raisonnement est délicieusement implacable
    je t'ai dit par téléphone ce que j'en pensais, et je suis complètement d'accord : combien d'entre nous proposent je ne dis pas toutes les sources, mais ne serait-ce que quelques unes ? (MOI ! cf. mon dernier projet winter un cantal - sauf que quasiment personne n'a téléchargé ces sources, enfin à ma connaissance. ça doit etre inutilisable ou trop nul ;)
    par contre j'ai galéré à uploader je ne sais combien de centaines de mo voire plusieurs go..
    sinon il n'y a pas que la fourniture de ses sources,
    il y a tous les formats auxquels on devrait avoir accès
    d'emblée (du wav, du flac). Le libriste qui ne fournit pas
    tous les formats et plusieurs taux de compression (car
    le libriste est un disséminateur, ne l'oublions jamais,
    donc autant il doit veille à la qualité des oeuvres qu'il
    produit, mais aussi à la qualité des formats,
    l'interopérabilité, l'accessibilité etc.)

    absolument (je l'ai fait aussi.. et là encore des centaines de mo supplémentaires.. est-cd qu'on n'atteint pas là un aspect technique du problème , donc financier.. combien pèse mon site web winter in cantal si je compte toutes les pistes les versions en différents formats etc.. j'ai même uploadé les fichers ARDOUR (les libristes maoistes savent de quoi je cause)
    plusieurs go sans problème.. et y'a pas tout ! Imagine si dogmazic se met à héberger ce genre de travail !! Donc oui ! je pense comme toi à ce sujet (dans la mesure du possible ! je me fiche complètement des trucs plus libres ou moins libres. Mais comment fait-on dans la mesure du possible)
    il y a un certain nombre de fonctionnalités comme ça. bon.
    il faudra que je fasse un post un jour là-dessus un de ces
    quatre, sur quelques fonctionnalités propres au libre qu'on
    ne trouvera jamais ni sur des sites de promo, ni sur des sites
    de téléchargement de musique...
    je suis impatient !
    Si personne ne reprend les oeuvres libres ouvertes à la dérivation,
    c'est tout simplement parce qu'il y a beaucoup de merde dans le libre.
    c'est tout simplement parce que beaucoup croient qu'il est facile d'écrire
    de la musique, et pourquoique j'irai me faire chier à reprendre des trucs
    d'un autre ?

    oui, même s'il m'est arrivé de sampler des trucs de merde :)
    mais là encore la merde n'est pas l'apanage du libre
    y'a écrit nulle part que la musique sous LLD devrait être bonne
    par exemple pourquoi personne ne reprend les pistes individuelles
    du truc de dana pour faire des oeuvres dérivées ? pourquoi personne
    ne reprend les oeuvres de l'autre artiste là avec ses pistes individuelles ?
    (en tout cas j'ai rien vu publier disant c'est une dérivation de...)

    moi non plus :)
    seulement le gars, il a donné des pistes individuelles. mais en fait,
    ça constitue certes des sources, mais ce ne sont pas de vraies sources !
    bon, je ne sais pas avec quoi il a bossé ; peut-être est-ce du hardware
    auquel cas, ces pistes audio seraient vraiment ses vraies sources)

    grosso modo, le gars en question, c'est ce qu'il a ait à peu près fait.. ce qu'il a pu en somme - et comme il est quand même globalement incompétent
    les pistes sont pas loin d'être brutes quand même..
    mais évidemment je suis très loin de fournir la totalité des sources
    par exemple, il y a un pré avec des vaches où j'ai enregistré le chouette concert qu'elles m'ont donné en agitant leurs cloches : je n'ai pas numérisé les cloches une par une, ni demandé au vent et au bruissement des feuilles de droits d'auteur
    autrement chacun ne fait que de la promo.

    j'en avais quasiment pas fait, je te remercie de t'en charger à l'occasion de ce post :)
    d'ailleurs je me demande comment des guss sont tombés sur ce truc.. parce qu'il y en a quand même quelques uns qui..
    bref, ça ne sert à rien de scander "nous on est le vrai libre" si on ne fait
    que le dire.

    c'est à où je crois tu es d'intense mauvaise foi :) mais bon t'avais prévenu !!
    tu me connais assez pour savoir à quel point je déteste cette idée de vrai libre. Je suis un pluraliste (du moins dans ce domaine), MAIS, je défends au sein de cette pluralité ma façon de voir et de faire, qu'on est un certain nombre, de moins en moins semble-t-il à partager grosso modo.. Il n'est pas question ici de vérité ou de liberté avec un immense L ou un immense V. Il est question que ce genre de possibilité soit encore audible.

    la suite bientôt donc

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