Excellente idée ! Je m'étais renseigné sur ces agrégateurs et je n'étais pas convaincu
Pour info, tu n'est pas obligé de passer par un agrégateur pour être présent sur certaine plateforme, tu peux traiter en direct avec certain, comme le fait Al Dente Rec., rest à etre "accepté"... Mais c'est sur que par un agrégateur, cela permet d'être plus facilement accepter par un site de vente, si toutefois l'agrégateur t'accepte.
Je n'ai aucune idée des tenants et aboutissants de ce curieux métier.
Ce qu'il manque déjà, c'est une bonne coalition des labels libres en France et ailleurs.
Si Netaudio et autres collèges de label veulent en parler, c'est avec plaisir.
Ca ne serait pas le seul thème à aborder.
Oui, CD1D est encore présent sur la borne de Gradignan pour la durée du contrat en cours.
Par contre l'expérience ne sera pas étendue à d'autres sites ni renouvelée à l'issue de la période actuelle.
A titre perso hadopi : RAB, de toutes façons un seul site leur manque dans leur "labellisation" et tout est dépeuplé.
Effectivement il manque itunes music store…c'est ballot...
D'ailleurs ce serait bien que Dogmazic demande la labellisation parce que c'est une vraie "offre légale" au sens réel du terme, ce serait marrant de voir si c'est gentiment "refusé".
Mais c'est un autre débat.
Pour les artistes qui côtoient CD1D sur la borne de la médiathèque Gradignan, ils le vivent bien a priori puisque suivant es statistiques, c'est plutôt équilibré avec même un léger avantage aux libristes
Il ne faut pas oublier que c'est 1 borne sur 34 déployées actuellement et que cette "expérimentation" tire sur la fin et ne sera pas reconduite (pour des raisons bien plus fâcheuses et bien "vilaines" qui n'ont rien à voir avec les histoires libre/pas libre.
Je rappelle au passage que certains labels qui font du libre sont chez CD1D (We are Unique ou Another Records je crois), donc tout n'est pas blanc ou noir, c'est gris clair ou foncé suivant le côté duquel on regarde.
De toutes façons, on nous assène à longueur de journée que l'avenir de la musique c'est le streaming de deezer ou spotify, le reste, tout le reste est voué à mourir rapidement de gré ou avec la force de la loi.
Donc vive le streaming par abonnement mensuel labellisé hadopi…
Je suis un peu surpris par cette réponse qui semble être un mélange de j'm'enfoutisme caractérisé et "de toute façon le monde est pourris, alors...".
Je ne cherchais pas vraiment à polémiquer juste à rapporter un fait récent concernant un site dont les artistes côtoient le libre sur une borne Automazic sans qu'on ait encore compris pourquoi.
Je sais qu'il y a du libre chez CD1D, là n'est pas la question, mais pour autant cette fédération de labels indépendants n'a pas grand chose à voir avec le libre même si ils revendiquent une certaine éthique. Mais là n'est pas mon propos.
Je me demande juste pourquoi ils demandent le label Hadopi. Ne sont-ils pas déja un site de streaming légal ? Si.
Hadopi ce n'est pas rien, Hadopi est une atteinte aux libertés en général en France. C'est aussi une atteinte à la neutralité du Net confirmé par la dernière lubie de cette chose appelée Haute autorité qui est d'installer un mouchard directement dans les box des abonnés à internet. Hadopi, c'est le flicage des internautes et donc des citoyens, l'arbitraire quant aux sanctions envisagées contre les gens désignés coupables et l'antichambre de la loi Lopsi.
En ce qui me concerne, ça me pose problème que des artistes militent pour condamner des usagers internet parce qu'ils téléchargent de la musique ou d'autres médias sans l'accord des ayant-droits. Ca me gène que des artistes adhèrent à un programme de labelisation liberticide. Et ça me gène de voir que ces mêmes artistes labelisés côtoient des artistes qui eux ont choisi le partage selon le libre et non pas juste le gratuit sans vrai partage comme CD1D.
Il me semble que vous soutenez l'April, comment pouvez-vous vous laver les mains d'une telle démarche de CD1D ? Ca me dépasse.
Rien ne dis que itunes music store ne finira pas par être labelisé pour la France. Et si je suis votre raisonnement alors à ce moment-là, il faudra en être c'est ça ?
Demander le label Hadopi pour faire parti d'une liste de "sites légaux" selon le gouvernement en place, c'est adhérer à l'idéologie de l'Hadopi et du système qui a abouti à sa mise en place. C'est prendre position contre les internautes et contre les libertés des citoyens de ce pays, comme de pouvoir se défendre lorsqu'on est accusé d'un délit.
Certainement pas du je m'enfoutisme mais un constat réel et concret!
Que CD1D demandent une labelisation est tout à fait normal, ils entrent complètement dans les circuits traditionnels de distribution, comme bien d'autres plateformes, le contraire fut étonnant, ils font du business, pas de la politique.
A moins qu'ils aient souhaité que la fameuse "mise en avant des offres légale" directement par les FAI (c'est à dire bientot une prescription obligatoire?) ne s'applique pas à leur plateforme et donc les fassent disparaitre du paysage numérique que le législateur est en train de construire.
Donc le fait d'être simplement légal n'est pas le plus important, pour ces plateformes le plus important sera la mise en avant auprès du plus grand nombre, a travers les "box", ils seront présentés comme "offre légale" sous-entendant clairement que ce qui n'est pas labellisé est illégal (comme quand on dit au jt de 20h "ce que l'on trouve gratuitement sur internet est forcément illégal"), on est dans le businees, le marketing, la désinformation, le droit d'auteur n'a rien à voir avec ça.
Pour ce qui est de la loi en elle même, si elle était appliquée avec un souci d'impartialité totale, les cultures libres seraient naturellement mises en avant, labelisées d'office si j'ose dire, là , elle sont royalement ignorées.
C'est en ce sens que l'Hadopi, sur le plan strictement légal n'a aucun impact sur les cultures libres qui restent la seule offre légale alternative aux industries des loisirs numériques.
Si vous téléchargez du libre, vous ne serez pas inquiété car, les artistes du libres ne criminalisent pas leur public et ont choisi le partage légal de leurs oeuvres.
Donc permettez-moi de royalement ignorer à mon tour tout ce petit monde de la régulation inutile, hystérique et lobbyiste de l'internet. (pour rester poli).
Concernant la remarque je je fait sur le "dépeuplement" de l'offre, je la maintiens, dans la logique "hadopienne" la France avec un grand "F" va montrer au reste du monde "comment qu'on fait avec le net" mais manque de pot, le reste du monde ne s'en soucie guère pour le moment et la plus grosse plateforme commerciale du monde, celle qui fixe le "cours" de la valeur d'un titre, ne s'y intéresse pas, c'est dans un sens un camouflet.
Elle sera peut être labelisée d'office, sans avoir besoin d'en faire la demande...
Je ne vois pas ce que le soutien à l'April vient faire là dedans, de toutes façons je m'exprime ici à titre personnel, pas au nom de l'association musique libre dont je n'ai aucune délégation de communication publique.
Concernant le fait que des oeuvres libres et pas libres (pour faire simple) soient dans une borne.
Ceci est une expérimentation qui avait pour but à l'origine de défricher des usages à la demande de la médiathèque de Gradignan, je vous invite à cliquer sur le lien plus haut afin d'en lire le retour d'expérience très complet qui est proposé.
Ce pas une décision unilatérale de Pragmazic, mais bien une concertation tripartite entre CD1D, Pragmazic et la médiathèque de Gradignan.
Cette expérience concrète et réelle a permis de voir comment se passe cette cohabitation justement, elle a fait tomber des "tabous" auprès de certains labels de CD1D qui considéraient que de mettre à dispo en téléchargement leurs production était du suicide et montré par ailleurs que les cultures libres ou dites à tort "gratuites ou amateures" n'ont rien a envier en qualité à celles issues des "professionnels"du circuit traditionnel indépendant.
Elle permis aussi de concrètement expliquer le droit d'auteurs aux plus jeunes au travers de cessions d'explications/informations.
Donc en ce sens ce fut un défrichage nécessaire pour bien montrer que , comme dit plus haut, tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir, et que des zones de convergence existent qu'on le veuille ou non.
Que répondrez-vous à un artiste comme Angil qui a un projet parallèle avec un groupe dont les membres sont à la Sacem, d'arrêter de faire de la musique avec eux?
Parce qu'ils sont pas libre?
Soyons un peu tolérants avec les usages et pratiques de chacun.
A titre personnel, je ne suis pas favorable au mélange des genres, bien au contraire, l'ai exprimé plusieurs fois en public et par écrit, et ne l'était pas plus lors de la mise en place de cette "expérience" CD1D.
"Ils font du business pas de la politique..."( Je vous cite ).
Donc si je vous suis, au nom du business, on peut adhérer à n'importe quelle idéologie même celles qui naissent d'un processus non démocratique.
Soit, nous vivons dans un monde particulièrement cynique, mais ma question n'était pas de savoir ce que vous pensiez de la façon dont CD1D a choisi de faire du business, mais comment Dogmazic, qui soutient l'April, qui est contre DADVSI, HADOPI, LOPSI et ACTA, accepte qu'une fédération de labels indépendants décide d'adopter le label Hadopi alors qu'elle côtoie des artistes et labels indépendants libres sur des bornes en libre service.
Je parle d'idéologie pas de business. Hadopi ce n'est que de l'idéologie, une certaine façon d'envisager les rapports entre les citoyens et avec leurs institutions. Hadopi c'est une certaine idée de la société dans laquelle nous vivons tous, où les lobby remplacent les élus, où le pouvoir exécutif fait du clientélisme et met en danger les libertés individuelles.
Je voudrais commenter ce que vous avez écrit là :
"Ce pas une décision unilatérale de Pragmazic, mais bien une concertation tripartite entre CD1D, Pragmazic et la médiathèque de Gradignan."
Ne manque-t-il pas un acteur dans cette concertation, Dogmazic représentant les milliers d'artistes qui y publient ?
D'après ce que j'ai lu, ils se sont retrouvés devant le fait accomplis. Mais peut-être que je n'ai pas toutes les données pour juger. Pragmazic est une société commerciale, Dogmazic, le portail d'une association loi 1901 qui fournit au bornes Automazic son contenu. Il me semble qu'il manque un syndicat, enfin une structure qui donne voix au chapitre aux artistes de l'archive de Dogmazic et qui contrôle ce que Pragmazic fait avec un contenu qui ne lui appartient pas, ceci indépendamment du fait que chaque artiste peut publier ou pas sur les bornes Automazic de son propre chef.
Qu'en pensez-vous ?
Je réponds à votre question :
"Que répondrez-vous à un artiste comme Angil qui a un projet parallèle avec un groupe dont les membres sont à la Sacem, d'arrêter de faire de la musique avec eux?
Parce qu'ils sont pas libre? "
Je ne connais pas cette personne ni ce qu'elle fait, mais je suis très intéressé de savoir comment elle fait pour publier un travail commun avec des artistes adhérant à la SACEM alors qu'elle n'y adhère pas elle-même. Il me semble qu'en l'état actuel du règlement de la SACEM, il y a incompatibilité.
La tolérance n'a rien à voir là-dedans. Du côté des ayant-droits, il n'y a aucune tolérance, il y a juste la loi, son bras armé et une atteinte aux libertés individuelles.
Je voudrais juste répondre à part à cette phrase, qui n'a pas de lien direct avec mon intervention sur ce fil :
"Cette expérience concrète et réelle a permis de voir comment se passe cette cohabitation justement, elle a fait tomber des "tabous" auprès de certains labels de CD1D qui considéraient que de mettre à dispo en téléchargement leurs production était du suicide et montré par ailleurs que les cultures libres ou dites à tort "gratuites ou amateures" n'ont rien a envier en qualité à celles issues des "professionnels"du circuit traditionnel indépendant.
Elle permis aussi de concrètement expliquer le droit d'auteurs aux plus jeunes au travers de cessions d'explications/informations.
Donc en ce sens ce fut un défrichage nécessaire pour bien montrer que , comme dit plus haut, tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir, et que des zones de convergence existent qu'on le veuille ou non."
La plupart des acteurs dits professionnels de l'amusement artistique reviennent de l'idée que le téléchargement est le mal, je parle de téléchargement direct. A partir du moment où c'est direct, c'est centralisé, les gens sont obligés de passer par leur plateforme, ils peuvent comptabiliser, pister, en tirer un bilan, faire des offres ciblées, etc... C'est le principe de l'échantillon gratuit.
Ca n'a absolument rien à voir avec le partage tel que le permet le P2P qui lui est criminalisé ou le libre.
Je ne vois pas en quoi le fait de mettre côte à côte du libre "amateur" et du pas libre "pro" me permet de me rendre compte que l'amateur et le pro se valent. De quoi parle-t-on exactement, de produit fini, d'esthétique du son ? D'abord, ce n'est pas vrai, plein de productions sur l'archive de Dogmazic ne sonnent pas comme une production du commerce, ensuite, réduire la musique à une question de finition n'apporte rien au débat concernant l'ouverture du droit d'auteur.
Je suppose que la pédagogie concernant le droit d'auteur dont vous parlez concerne la médiathèque de Grdignan puisque c'est la seule borne mélangeant libre et pas libre. C'est louable en effet de profiter de l'occasion pour faire travailler les esprits. Mais concrètement, ça représente combien de personnes ?
Savez-vous qu'à la rentrée prochaine, l'éducation nationale sera un relais de la propagande Hadopi ? Croyez-vous vraiment que c'est de la pédagogie ou bien une tentative de conditionnement visant à créer un réflexe ?
Vous avez raison, tout n'est pas blanc ou noir. Par contre, je ne vois pas où sont les convergences entre CD1D et Dogmazic. A part le téléchargement gratuit d'oeuvres numériques, ce qui est plus un problème qu'une convergence à mon avis.
Voilà, je suis un peu hors sujet avec l'objet de mon intervention initiale mais je souhaitais vous répondre ChristopheE.
Vous me suivez très mal, je fait pas d'idéologie mais essaye de relater des faits, rien que des faits.
Ce n'est pas à moi de défendre l'expérience de CD1D, j'étais contre, je veux bien expliquer mais pas polémiquer de manière stérile sur des poncifs et des lieux communs éculés du machin que c'est libre, que c'est pas libre, que lui il est plus libre que l'autre, cela ne fait rien avancer, bien au contraire.
Les cultures libres sont un amalgame d'un grand nombre de sensibilités différentes, les purs libristes, les défenseurs de la NC, ceux qui veulent une licence globale, ceux qui veulent une contribution créative, ceux qui veulent pas, ceux qui veulent que la sacem prenne en comtpe les LL, ceux qui sont contre, ceux qui veulent faire un syndicat, ceux qui sont pour le don obligatoire, ceux qui sont sur Dogma pour la promo en attendent d'aire signé et de passer à la Sacem, enfin , il n'existe pas de "communauté" des cultures libres comme on peut en avoir dans le logiciel.
Donc on peut refaire le "match" tant que vous voulez cela n'y changera rien, ni a la manière dont s'est déroulé cette expérience ni dans son résultat, ni dans la façon dont les uns et les autres la perçoive.
Chaque artiste ici peut décider d'être présent ou non sur les bornes, c'est un choix volontaire et en aucun cas obligatoire.
Donc chaque artiste est libre de décider puisque suivant la gestion individuelle du droit d'auteur il est seul a décider de ce qu'il advient de ses oeuvres.
L'association Musique Libre est bien entendu partie prenante dans les décisions concernant les oeuvres issues de Dogmazic, en douter est un affront et une défiance au travail que nous faisons depuis 2004, merci de votre soutien.
Vous tentez de d'insinuer la suspicion, le doute, le trouble à l'endroit de ce que nous faisons avec le projet des bornes afin de nous faire passer pour des malfaisants à l'endroit des artistes du libre.
Je n'ai pas envie de recommencer à justifier tout ce que l'on fait, c'est déjà écrit maintes fois ici dans ce forum.
Pensez et insinuez ce que bon vous semble, nous avançons concrètement pour la promotion et la défense des cultures libres , au quotidien et je n'ai aucune leçon de "libritude" à recevoir de qui que ce soit sur le sujet.
Pour l'artiste dont que j'ai cité, et bien renseignez vous, lisez ses interview où il explique comment il vit le "libre" au quotidien, le difficultés qu'il rencontre, comment il fait pour publier…Et ce n'est pas "incompatible" (pour lui du moins).
Du coté des ayants droits, ici, il y a plus que de la tolérance, je ne peux pas vous laisser amalgamer comme cela les artistes de Dogmazic avec la poignée qui défend l'Hadopi et autres.
Attendez, ne nous emballons pas. Je ne prétends pas que vous faîtes de l'idéologie, d'ailleurs, j'ai du mal à vous suivre en effet, mais que Hadopi, ce n'est pas du business mais de l'idéologie et que donc demander le label Hadopi, c'est adhérer à une idéologie. Ensuite, je ne suis pas dans le débat du libre c'est bien, pas libre c'est mal.
Si c'est ce que vous pensez c'est vous qui m'avez mal compris.
Je vous cite :
"Vous tentez de d'insinuer la suspicion, le doute, le trouble à l'endroit de ce que nous faisons avec le projet des bornes afin de nous faire passer pour des malfaisants à l'endroit des artistes du libre."
Mais quelle est cette paranoïa ?
Je n'insinue rien de tel, je n'ai fait que commenter vos propos concernant une décision tripartite dont les artistes publiant sur Dogmazic n'ont pas fait partie, selon ce que vous me dîtes. Après, je serais bien en peine de dire qu'elle sont les visions et visées des différentes parties.
"Pensez et insinuez ce que bon vous semble, nous avançons concrètement pour la promotion et la défense des cultures libres , au quotidien et je n'ai aucune leçon de "libritude" à recevoir de qui que ce soit sur le sujet."
Et bien, calmez-vous, je n'ai jamais remis en cause votre intégrité, je vous réponds à vous car vous intervenez, je ne vous connais pas, nous ne faisons qu'échanger sur un forum public où l'on me fait l'amitié de me répondre.
"Du coté des ayants droits, ici, il y a plus que de la tolérance, je ne peux pas vous laisser amalgamer comme cela les artistes de Dogmazic avec la poignée qui défend l'Hadopi et autres."
Je vous trouve quelque peu de mauvaise foi là. Il va de soi que je parlais des ayant-droits à l'origine d'Hadopi, et en aucune manière des ayant-droits en général. Je n'ai jamais lu ou entendu un artiste libre se définir comme ayant-droit, même si techniquement et légalement, il en est un.
Je ne pensais pas avoir été brutal dans mes interventions. Peut-être avez-vous mal juger mon intervention, peut-être que je tombe mal aussi. Je n'ai fait que m'engouffrer dans la discussion sur le fil dédié en mettant en liaison le fait que CD1D présent sur la borne de Gradignan fait parti des sites demandant la certification gouvernementale Hadopi. Je voulais juste avoir le sentiment des gens concernés, c'est-à-dire à peu près tout le monde sur Dogmazic et ouvrir un débat sur la question, éventuellement, pas vous mettre mal à l'aise ou je ne sais quoi...
"ils se sont retrouvés devant le fait accomplis" c'est une affirmation infondée qui sème le doute indubitablement, il ne s'agit pas de "paranoïa".
Ou bien:
"Il me semble qu'il manque un syndicat, enfin une structure … qui contrôle ce que Pragmazic fait avec un contenu qui ne lui appartient pas."
Cela sous-entend que nous en faisons n'importe quoi?
Que nous n'avons aucune transparence sur le sujet?
Que nous sommes des abrutis qui n'ont pas mis de "gardes-fou" dans les relations entre les deux entités afin d'éviter toute dérive?
Que le CA de l'association Musique Libre!, les collèges Artistes, musiciens, mélomanes et partenaires ne sont pas capable de faire la part des choses?
Adhérez à l'association, et venez en débattre avec l'ensemble des collèges.
Ce sont des procès d'intention gratuits qui effectivement sèment le doute auprès des personnes néophytes qui parcourent nos échanges.
Suite à un débat ici même en 2009, certains qui n'étaient pas favorable à cette expérience ont retiré leurs titres des bornes.
D'où la question d'ailleurs de Tdbt à l'origine de mon intervention, parce qu'à tire personnel j'aimerai bien que Tdbt and thé Gary's soient sur les bornes.
Rien ne pourra arrêter la fameuse "certification gouvernementale", on peut s'en indigner, je m'en indigne, je le dénonce dès que je peux.. Et après?
Il se passe quoi?
J'ai participé activement à la lutte contre DADVSI en 2006 et?
La loi est toujours là, on fait quoi?
A l'époque personne dans l'hémicycle n'a pronnoncé le mot "licence libre".
Et pour l'hadopi, seul le député Brard a osé en parler?
L'hadopi, la loppsi, l'acta ne feront que renforcer le fait que l'internet, tel que certains l'on connu en de 95 à 2000 est fini, terminé, transformé avec la complicité de tous en vaste galerie marchande super sécurisée.
Et cet internet là ,n'était pas "neutre" à l'époque, il était voué au partage de la culture et de la connaissance, ainsi qu'à l'abolition des frontières et la communication entre tous sans entraves.
Rien n'est neutre en réalité.
Je ne suis donc pas la bonne personne pour discuter "hadopi" ou acta loppsi, et de grâce, ne mélangez pas un projet qui consiste à porter les cultures libres vers un large public avec ces errements sécuritaires d'un autre âge qu'aucune alternance politique, quelle qu'elle soit n'abolira, c'est de l'enfumage.
D'ailleurs ce serait bien que Dogmazic demande la labellisation parce que c'est une vraie "offre légale" au sens réel du terme, ce serait marrant de voir si c'est gentiment "refusé".
héhé, oui, ça pourrait être marrant de voir leurs arguments
mais alors faudrait aussi être prêt à être labélisé... parce que c'est foutu de marcher ^^
bon
je crois qu'on est pas mal ici à être d'accord sur le fait que cette labélisation traduit une approche qui entre en conflit avec "celle" du libre. L'expérience de la borne de Gradignan avec CD1D aura au moins permis de mettre en lumière les différences de préoccupations entre ceux qui mettent en avant la libre diffusion et ceux qui mettent en avant l'approche par le commerce, même si comme dit plus haut, les deux "camps" ne sont pas si distincts que ça. Enfin la fin du rapport d'expérience expose en tout cas bien les limites de la diffusion lorsqu'elle est doit être négociée sur des bases tarifaires.
merci en tout cas pour ce retour d'expérience sur la borne de Gradignan. J'ai trouvé ça trés instructif.
Je suis quelque peu déconcerté par ce que vous déduisez de mes interventions ChristopheE.
Oui, certainement qu'on peut interpréter mes propos comme vous le faîtes si on le veut. A vrai dire, il peut en être de même pour tous les propos.
Mais à vrai dire, les propos que vous relevez sont le résultat de la discussion qui a suivi mon post initial dans ce fil, ce n'est pas le sujet.
Le sujet est que CD1D qui est présent sur une borne Automazic a décidé de demander le label Hadopi. Cela pose un problème au regard de ce qu'est Hadopi, c'est-à-dire, une idéologie liberticide qui fait passer les intérêts particuliers de quelques firmes du divertissement devant l'intérêt commun que défend le libre.
Si la cohabitation en forme d'expérience que voulait être CD1D sur Automazic était sujet à controverse, notamment en ne laissant d'autres choix à certains artistes ou labels que de sortir du dispositif Automazic, qu'en est-il d'une fédération de labels indépendants qui sous prétexte de business adoptent l'idéologie Hadopi ?
N'y a t-il pas là une limite atteinte qui peut nuire à la fois à Dogmazic / Musique libre et à Pragmazic / Automazic ?
C'était là le but de ma question.
ChristopheE, vous dîtes ne pas vouloir justifier tout ce que vous au sens de vous+Musique Libre+Pragmazic faîtes. Je suis surpris d'une telle affirmation. Bien sûr qu'il vous appartient de vous justifier à partir du moment où ces choix se répercutent dans le domaine public. Ce serait même tout à votre honneur de le faire.
Bien que le libre soit une communauté pour le moins disparate et bordélique, ce que chaque acteur majeur de cet communauté fait a des répercussions sur l'ensemble de la communauté. C'est donc un devoir, pour les gens vraiment concernés comme vous, de rendre des comptes et de justifier. Désolé, si je n'étais pas là dans les précédents débats et si je vous oblige à vous répéter. Je conçois trés bien que dire toujours et encore la même chose puisse être fatiguant. Mais là encore, n'est-il pas de votre responsabilité en tant qu'acteur du libre de répondre encore et encore aux mêmes questions ?
Je vous cite :
"Et cet internet là ,n'était pas "neutre" à l'époque, il était voué au partage de la culture et de la connaissance, ainsi qu'à l'abolition des frontières et la communication entre tous sans entraves.
Rien n'est neutre en réalité."
Ne jouez pas sur les mots, vous savez bien que je veux parler de neutralité technique, le réseau est neutre parce qu'il ne voit pas ce qu'il transporte. C'est pour ça qu'il ne peut y avoir de téléchargement illégal puisqu'il n'y a pas non plus de téléchargement légal. Le réseau ne qualifie pas la légalité ou non de ce qu'il transporte. C'est ça qu'Hadopi, Lopsi et Acta veulent changer pour faire entrer dans la loi le téléchargement en tant qu'acte répréhensible et notamment l'échange via les logiciels de P2P.
"Je ne suis donc pas la bonne personne pour discuter "hadopi" ou acta loppsi, et de grâce, ne mélangez pas un projet qui consiste à porter les cultures libres vers un large public avec ces errements sécuritaires d'un autre âge qu'aucune alternance politique, quelle qu'elle soit n'abolira, c'est de l'enfumage."
Ce n'est pas moi qui mélange les genres, c'est en l'occurrence Pragmazic et CD1D, qui vient d'introduire dans une borne au service des cultures libres pour le plus grand nombre, je vous cite : "ces errements sécuritaires d'un autre âge qu'aucune alternance politique, quelle qu'elle soit n'abolira" en demandant le label hadopi.
Je ne fais que vous demander qu'elle est la position officielle de Dogmazic et Pragmazic sur cette question. En tant que libriste intéressé par vos démarches, cela me concerne.
tiens, d'ailleurs, pourquoi l'expérience n'est pas reconduite ? (j'ai lu le rapport, mais j'ai pas trouvé)
ensuite, sur Angil, j'avais déjà largement critiqué une de ses interview publiée sur le dogmazine (je critique pas sa musique, mais la démarche de diffusion).
(enfin, sur les bornes, faut quand même reconnaître que le taf sur automazic est une belle œuvre, même si de nb points sont à améliorer, c déjà un pas en avant. )
Réponses
Pour info, tu n'est pas obligé de passer par un agrégateur pour être présent sur certaine plateforme, tu peux traiter en direct avec certain, comme le fait Al Dente Rec., rest à etre "accepté"... Mais c'est sur que par un agrégateur, cela permet d'être plus facilement accepter par un site de vente, si toutefois l'agrégateur t'accepte.
Alors Pragma, on signe quand ?? déjà 2 client !
Je n'ai aucune idée des tenants et aboutissants de ce curieux métier.
Ce qu'il manque déjà, c'est une bonne coalition des labels libres en France et ailleurs.
Si Netaudio et autres collèges de label veulent en parler, c'est avec plaisir.
Ca ne serait pas le seul thème à aborder.
merci
dF
Oui, CD1D est encore présent sur la borne de Gradignan pour la durée du contrat en cours.
Par contre l'expérience ne sera pas étendue à d'autres sites ni renouvelée à l'issue de la période actuelle.
Le bilan de la médiathèque de Gradignan sur l'expérience:
http://www.acim.asso.fr/spip.php?article329
++
dF
private : je vais pas tarder à descendre un WE à marseille, je manquerais pas de te passer un coup de bigo
A mince, c'est con ca, maintenant qu' Al Dente Records intègre CD1D !
je plaisante, car le probleme reste le même pour moi, mélange des genre sur une borne "dédié" au libre...
Comment Pragmazic vit-il avec ça ?
Comment les artistes libres qui côtoient CD1D sur la borne de Gradignan vivent-ils avec ça ?
http://www.numerama.com/magazine/18618-offre-legale-hadopi-enregistre-six-nouvelles-demandes-de-labellisation.html
Effectivement il manque itunes music store…c'est ballot...
D'ailleurs ce serait bien que Dogmazic demande la labellisation parce que c'est une vraie "offre légale" au sens réel du terme, ce serait marrant de voir si c'est gentiment "refusé".
Mais c'est un autre débat.
Pour les artistes qui côtoient CD1D sur la borne de la médiathèque Gradignan, ils le vivent bien a priori puisque suivant es statistiques, c'est plutôt équilibré avec même un léger avantage aux libristes
Il ne faut pas oublier que c'est 1 borne sur 34 déployées actuellement et que cette "expérimentation" tire sur la fin et ne sera pas reconduite (pour des raisons bien plus fâcheuses et bien "vilaines" qui n'ont rien à voir avec les histoires libre/pas libre.
Je rappelle au passage que certains labels qui font du libre sont chez CD1D (We are Unique ou Another Records je crois), donc tout n'est pas blanc ou noir, c'est gris clair ou foncé suivant le côté duquel on regarde.
De toutes façons, on nous assène à longueur de journée que l'avenir de la musique c'est le streaming de deezer ou spotify, le reste, tout le reste est voué à mourir rapidement de gré ou avec la force de la loi.
Donc vive le streaming par abonnement mensuel labellisé hadopi…
Je ne cherchais pas vraiment à polémiquer juste à rapporter un fait récent concernant un site dont les artistes côtoient le libre sur une borne Automazic sans qu'on ait encore compris pourquoi.
Je sais qu'il y a du libre chez CD1D, là n'est pas la question, mais pour autant cette fédération de labels indépendants n'a pas grand chose à voir avec le libre même si ils revendiquent une certaine éthique. Mais là n'est pas mon propos.
Je me demande juste pourquoi ils demandent le label Hadopi. Ne sont-ils pas déja un site de streaming légal ? Si.
Hadopi ce n'est pas rien, Hadopi est une atteinte aux libertés en général en France. C'est aussi une atteinte à la neutralité du Net confirmé par la dernière lubie de cette chose appelée Haute autorité qui est d'installer un mouchard directement dans les box des abonnés à internet. Hadopi, c'est le flicage des internautes et donc des citoyens, l'arbitraire quant aux sanctions envisagées contre les gens désignés coupables et l'antichambre de la loi Lopsi.
En ce qui me concerne, ça me pose problème que des artistes militent pour condamner des usagers internet parce qu'ils téléchargent de la musique ou d'autres médias sans l'accord des ayant-droits. Ca me gène que des artistes adhèrent à un programme de labelisation liberticide. Et ça me gène de voir que ces mêmes artistes labelisés côtoient des artistes qui eux ont choisi le partage selon le libre et non pas juste le gratuit sans vrai partage comme CD1D.
Il me semble que vous soutenez l'April, comment pouvez-vous vous laver les mains d'une telle démarche de CD1D ? Ca me dépasse.
Rien ne dis que itunes music store ne finira pas par être labelisé pour la France. Et si je suis votre raisonnement alors à ce moment-là, il faudra en être c'est ça ?
Demander le label Hadopi pour faire parti d'une liste de "sites légaux" selon le gouvernement en place, c'est adhérer à l'idéologie de l'Hadopi et du système qui a abouti à sa mise en place. C'est prendre position contre les internautes et contre les libertés des citoyens de ce pays, comme de pouvoir se défendre lorsqu'on est accusé d'un délit.
Ce n'est pas rien, vous ne croyez pas ?
Que CD1D demandent une labelisation est tout à fait normal, ils entrent complètement dans les circuits traditionnels de distribution, comme bien d'autres plateformes, le contraire fut étonnant, ils font du business, pas de la politique.
A moins qu'ils aient souhaité que la fameuse "mise en avant des offres légale" directement par les FAI (c'est à dire bientot une prescription obligatoire?) ne s'applique pas à leur plateforme et donc les fassent disparaitre du paysage numérique que le législateur est en train de construire.
Donc le fait d'être simplement légal n'est pas le plus important, pour ces plateformes le plus important sera la mise en avant auprès du plus grand nombre, a travers les "box", ils seront présentés comme "offre légale" sous-entendant clairement que ce qui n'est pas labellisé est illégal (comme quand on dit au jt de 20h "ce que l'on trouve gratuitement sur internet est forcément illégal"), on est dans le businees, le marketing, la désinformation, le droit d'auteur n'a rien à voir avec ça.
Pour ce qui est de la loi en elle même, si elle était appliquée avec un souci d'impartialité totale, les cultures libres seraient naturellement mises en avant, labelisées d'office si j'ose dire, là , elle sont royalement ignorées.
C'est en ce sens que l'Hadopi, sur le plan strictement légal n'a aucun impact sur les cultures libres qui restent la seule offre légale alternative aux industries des loisirs numériques.
Si vous téléchargez du libre, vous ne serez pas inquiété car, les artistes du libres ne criminalisent pas leur public et ont choisi le partage légal de leurs oeuvres.
Donc permettez-moi de royalement ignorer à mon tour tout ce petit monde de la régulation inutile, hystérique et lobbyiste de l'internet. (pour rester poli).
Concernant la remarque je je fait sur le "dépeuplement" de l'offre, je la maintiens, dans la logique "hadopienne" la France avec un grand "F" va montrer au reste du monde "comment qu'on fait avec le net" mais manque de pot, le reste du monde ne s'en soucie guère pour le moment et la plus grosse plateforme commerciale du monde, celle qui fixe le "cours" de la valeur d'un titre, ne s'y intéresse pas, c'est dans un sens un camouflet.
Elle sera peut être labelisée d'office, sans avoir besoin d'en faire la demande...
Je ne vois pas ce que le soutien à l'April vient faire là dedans, de toutes façons je m'exprime ici à titre personnel, pas au nom de l'association musique libre dont je n'ai aucune délégation de communication publique.
Concernant le fait que des oeuvres libres et pas libres (pour faire simple) soient dans une borne.
Ceci est une expérimentation qui avait pour but à l'origine de défricher des usages à la demande de la médiathèque de Gradignan, je vous invite à cliquer sur le lien plus haut afin d'en lire le retour d'expérience très complet qui est proposé.
Ce pas une décision unilatérale de Pragmazic, mais bien une concertation tripartite entre CD1D, Pragmazic et la médiathèque de Gradignan.
Cette expérience concrète et réelle a permis de voir comment se passe cette cohabitation justement, elle a fait tomber des "tabous" auprès de certains labels de CD1D qui considéraient que de mettre à dispo en téléchargement leurs production était du suicide et montré par ailleurs que les cultures libres ou dites à tort "gratuites ou amateures" n'ont rien a envier en qualité à celles issues des "professionnels"du circuit traditionnel indépendant.
Elle permis aussi de concrètement expliquer le droit d'auteurs aux plus jeunes au travers de cessions d'explications/informations.
Donc en ce sens ce fut un défrichage nécessaire pour bien montrer que , comme dit plus haut, tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir, et que des zones de convergence existent qu'on le veuille ou non.
Que répondrez-vous à un artiste comme Angil qui a un projet parallèle avec un groupe dont les membres sont à la Sacem, d'arrêter de faire de la musique avec eux?
Parce qu'ils sont pas libre?
Soyons un peu tolérants avec les usages et pratiques de chacun.
A titre personnel, je ne suis pas favorable au mélange des genres, bien au contraire, l'ai exprimé plusieurs fois en public et par écrit, et ne l'était pas plus lors de la mise en place de cette "expérience" CD1D.
Bonne zike
Donc si je vous suis, au nom du business, on peut adhérer à n'importe quelle idéologie même celles qui naissent d'un processus non démocratique.
Soit, nous vivons dans un monde particulièrement cynique, mais ma question n'était pas de savoir ce que vous pensiez de la façon dont CD1D a choisi de faire du business, mais comment Dogmazic, qui soutient l'April, qui est contre DADVSI, HADOPI, LOPSI et ACTA, accepte qu'une fédération de labels indépendants décide d'adopter le label Hadopi alors qu'elle côtoie des artistes et labels indépendants libres sur des bornes en libre service.
Je parle d'idéologie pas de business. Hadopi ce n'est que de l'idéologie, une certaine façon d'envisager les rapports entre les citoyens et avec leurs institutions. Hadopi c'est une certaine idée de la société dans laquelle nous vivons tous, où les lobby remplacent les élus, où le pouvoir exécutif fait du clientélisme et met en danger les libertés individuelles.
Je voudrais commenter ce que vous avez écrit là :
"Ce pas une décision unilatérale de Pragmazic, mais bien une concertation tripartite entre CD1D, Pragmazic et la médiathèque de Gradignan."
Ne manque-t-il pas un acteur dans cette concertation, Dogmazic représentant les milliers d'artistes qui y publient ?
D'après ce que j'ai lu, ils se sont retrouvés devant le fait accomplis. Mais peut-être que je n'ai pas toutes les données pour juger. Pragmazic est une société commerciale, Dogmazic, le portail d'une association loi 1901 qui fournit au bornes Automazic son contenu. Il me semble qu'il manque un syndicat, enfin une structure qui donne voix au chapitre aux artistes de l'archive de Dogmazic et qui contrôle ce que Pragmazic fait avec un contenu qui ne lui appartient pas, ceci indépendamment du fait que chaque artiste peut publier ou pas sur les bornes Automazic de son propre chef.
Qu'en pensez-vous ?
Je réponds à votre question :
"Que répondrez-vous à un artiste comme Angil qui a un projet parallèle avec un groupe dont les membres sont à la Sacem, d'arrêter de faire de la musique avec eux?
Parce qu'ils sont pas libre? "
Je ne connais pas cette personne ni ce qu'elle fait, mais je suis très intéressé de savoir comment elle fait pour publier un travail commun avec des artistes adhérant à la SACEM alors qu'elle n'y adhère pas elle-même. Il me semble qu'en l'état actuel du règlement de la SACEM, il y a incompatibilité.
La tolérance n'a rien à voir là-dedans. Du côté des ayant-droits, il n'y a aucune tolérance, il y a juste la loi, son bras armé et une atteinte aux libertés individuelles.
"Cette expérience concrète et réelle a permis de voir comment se passe cette cohabitation justement, elle a fait tomber des "tabous" auprès de certains labels de CD1D qui considéraient que de mettre à dispo en téléchargement leurs production était du suicide et montré par ailleurs que les cultures libres ou dites à tort "gratuites ou amateures" n'ont rien a envier en qualité à celles issues des "professionnels"du circuit traditionnel indépendant.
Elle permis aussi de concrètement expliquer le droit d'auteurs aux plus jeunes au travers de cessions d'explications/informations.
Donc en ce sens ce fut un défrichage nécessaire pour bien montrer que , comme dit plus haut, tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir, et que des zones de convergence existent qu'on le veuille ou non."
La plupart des acteurs dits professionnels de l'amusement artistique reviennent de l'idée que le téléchargement est le mal, je parle de téléchargement direct. A partir du moment où c'est direct, c'est centralisé, les gens sont obligés de passer par leur plateforme, ils peuvent comptabiliser, pister, en tirer un bilan, faire des offres ciblées, etc... C'est le principe de l'échantillon gratuit.
Ca n'a absolument rien à voir avec le partage tel que le permet le P2P qui lui est criminalisé ou le libre.
Je ne vois pas en quoi le fait de mettre côte à côte du libre "amateur" et du pas libre "pro" me permet de me rendre compte que l'amateur et le pro se valent. De quoi parle-t-on exactement, de produit fini, d'esthétique du son ? D'abord, ce n'est pas vrai, plein de productions sur l'archive de Dogmazic ne sonnent pas comme une production du commerce, ensuite, réduire la musique à une question de finition n'apporte rien au débat concernant l'ouverture du droit d'auteur.
Je suppose que la pédagogie concernant le droit d'auteur dont vous parlez concerne la médiathèque de Grdignan puisque c'est la seule borne mélangeant libre et pas libre. C'est louable en effet de profiter de l'occasion pour faire travailler les esprits. Mais concrètement, ça représente combien de personnes ?
Savez-vous qu'à la rentrée prochaine, l'éducation nationale sera un relais de la propagande Hadopi ? Croyez-vous vraiment que c'est de la pédagogie ou bien une tentative de conditionnement visant à créer un réflexe ?
Vous avez raison, tout n'est pas blanc ou noir. Par contre, je ne vois pas où sont les convergences entre CD1D et Dogmazic. A part le téléchargement gratuit d'oeuvres numériques, ce qui est plus un problème qu'une convergence à mon avis.
Voilà, je suis un peu hors sujet avec l'objet de mon intervention initiale mais je souhaitais vous répondre ChristopheE.
http://christophe-e.net/2011/03/16/loffre-legale-de-telechargement/
Vous me suivez très mal, je fait pas d'idéologie mais essaye de relater des faits, rien que des faits.
Ce n'est pas à moi de défendre l'expérience de CD1D, j'étais contre, je veux bien expliquer mais pas polémiquer de manière stérile sur des poncifs et des lieux communs éculés du machin que c'est libre, que c'est pas libre, que lui il est plus libre que l'autre, cela ne fait rien avancer, bien au contraire.
Les cultures libres sont un amalgame d'un grand nombre de sensibilités différentes, les purs libristes, les défenseurs de la NC, ceux qui veulent une licence globale, ceux qui veulent une contribution créative, ceux qui veulent pas, ceux qui veulent que la sacem prenne en comtpe les LL, ceux qui sont contre, ceux qui veulent faire un syndicat, ceux qui sont pour le don obligatoire, ceux qui sont sur Dogma pour la promo en attendent d'aire signé et de passer à la Sacem, enfin , il n'existe pas de "communauté" des cultures libres comme on peut en avoir dans le logiciel.
Donc on peut refaire le "match" tant que vous voulez cela n'y changera rien, ni a la manière dont s'est déroulé cette expérience ni dans son résultat, ni dans la façon dont les uns et les autres la perçoive.
Chaque artiste ici peut décider d'être présent ou non sur les bornes, c'est un choix volontaire et en aucun cas obligatoire.
Donc chaque artiste est libre de décider puisque suivant la gestion individuelle du droit d'auteur il est seul a décider de ce qu'il advient de ses oeuvres.
L'association Musique Libre est bien entendu partie prenante dans les décisions concernant les oeuvres issues de Dogmazic, en douter est un affront et une défiance au travail que nous faisons depuis 2004, merci de votre soutien.
Vous tentez de d'insinuer la suspicion, le doute, le trouble à l'endroit de ce que nous faisons avec le projet des bornes afin de nous faire passer pour des malfaisants à l'endroit des artistes du libre.
Je n'ai pas envie de recommencer à justifier tout ce que l'on fait, c'est déjà écrit maintes fois ici dans ce forum.
Pensez et insinuez ce que bon vous semble, nous avançons concrètement pour la promotion et la défense des cultures libres , au quotidien et je n'ai aucune leçon de "libritude" à recevoir de qui que ce soit sur le sujet.
Pour l'artiste dont que j'ai cité, et bien renseignez vous, lisez ses interview où il explique comment il vit le "libre" au quotidien, le difficultés qu'il rencontre, comment il fait pour publier…Et ce n'est pas "incompatible" (pour lui du moins).
Du coté des ayants droits, ici, il y a plus que de la tolérance, je ne peux pas vous laisser amalgamer comme cela les artistes de Dogmazic avec la poignée qui défend l'Hadopi et autres.
Si c'est ce que vous pensez c'est vous qui m'avez mal compris.
Je vous cite :
"Vous tentez de d'insinuer la suspicion, le doute, le trouble à l'endroit de ce que nous faisons avec le projet des bornes afin de nous faire passer pour des malfaisants à l'endroit des artistes du libre."
Mais quelle est cette paranoïa ?
Je n'insinue rien de tel, je n'ai fait que commenter vos propos concernant une décision tripartite dont les artistes publiant sur Dogmazic n'ont pas fait partie, selon ce que vous me dîtes. Après, je serais bien en peine de dire qu'elle sont les visions et visées des différentes parties.
"Pensez et insinuez ce que bon vous semble, nous avançons concrètement pour la promotion et la défense des cultures libres , au quotidien et je n'ai aucune leçon de "libritude" à recevoir de qui que ce soit sur le sujet."
Et bien, calmez-vous, je n'ai jamais remis en cause votre intégrité, je vous réponds à vous car vous intervenez, je ne vous connais pas, nous ne faisons qu'échanger sur un forum public où l'on me fait l'amitié de me répondre.
"Du coté des ayants droits, ici, il y a plus que de la tolérance, je ne peux pas vous laisser amalgamer comme cela les artistes de Dogmazic avec la poignée qui défend l'Hadopi et autres."
Je vous trouve quelque peu de mauvaise foi là. Il va de soi que je parlais des ayant-droits à l'origine d'Hadopi, et en aucune manière des ayant-droits en général. Je n'ai jamais lu ou entendu un artiste libre se définir comme ayant-droit, même si techniquement et légalement, il en est un.
Je ne pensais pas avoir été brutal dans mes interventions. Peut-être avez-vous mal juger mon intervention, peut-être que je tombe mal aussi. Je n'ai fait que m'engouffrer dans la discussion sur le fil dédié en mettant en liaison le fait que CD1D présent sur la borne de Gradignan fait parti des sites demandant la certification gouvernementale Hadopi. Je voulais juste avoir le sentiment des gens concernés, c'est-à-dire à peu près tout le monde sur Dogmazic et ouvrir un débat sur la question, éventuellement, pas vous mettre mal à l'aise ou je ne sais quoi...
Ou bien:
"Il me semble qu'il manque un syndicat, enfin une structure … qui contrôle ce que Pragmazic fait avec un contenu qui ne lui appartient pas."
Cela sous-entend que nous en faisons n'importe quoi?
Que nous n'avons aucune transparence sur le sujet?
Que nous sommes des abrutis qui n'ont pas mis de "gardes-fou" dans les relations entre les deux entités afin d'éviter toute dérive?
Que le CA de l'association Musique Libre!, les collèges Artistes, musiciens, mélomanes et partenaires ne sont pas capable de faire la part des choses?
Adhérez à l'association, et venez en débattre avec l'ensemble des collèges.
Ce sont des procès d'intention gratuits qui effectivement sèment le doute auprès des personnes néophytes qui parcourent nos échanges.
Suite à un débat ici même en 2009, certains qui n'étaient pas favorable à cette expérience ont retiré leurs titres des bornes.
D'où la question d'ailleurs de Tdbt à l'origine de mon intervention, parce qu'à tire personnel j'aimerai bien que Tdbt and thé Gary's soient sur les bornes.
Rien ne pourra arrêter la fameuse "certification gouvernementale", on peut s'en indigner, je m'en indigne, je le dénonce dès que je peux.. Et après?
Il se passe quoi?
J'ai participé activement à la lutte contre DADVSI en 2006 et?
La loi est toujours là, on fait quoi?
A l'époque personne dans l'hémicycle n'a pronnoncé le mot "licence libre".
Et pour l'hadopi, seul le député Brard a osé en parler?
L'hadopi, la loppsi, l'acta ne feront que renforcer le fait que l'internet, tel que certains l'on connu en de 95 à 2000 est fini, terminé, transformé avec la complicité de tous en vaste galerie marchande super sécurisée.
Et cet internet là ,n'était pas "neutre" à l'époque, il était voué au partage de la culture et de la connaissance, ainsi qu'à l'abolition des frontières et la communication entre tous sans entraves.
Rien n'est neutre en réalité.
Je ne suis donc pas la bonne personne pour discuter "hadopi" ou acta loppsi, et de grâce, ne mélangez pas un projet qui consiste à porter les cultures libres vers un large public avec ces errements sécuritaires d'un autre âge qu'aucune alternance politique, quelle qu'elle soit n'abolira, c'est de l'enfumage.
Bonne Zike
héhé, oui, ça pourrait être marrant de voir leurs arguments
mais alors faudrait aussi être prêt à être labélisé... parce que c'est foutu de marcher ^^
bon
je crois qu'on est pas mal ici à être d'accord sur le fait que cette labélisation traduit une approche qui entre en conflit avec "celle" du libre. L'expérience de la borne de Gradignan avec CD1D aura au moins permis de mettre en lumière les différences de préoccupations entre ceux qui mettent en avant la libre diffusion et ceux qui mettent en avant l'approche par le commerce, même si comme dit plus haut, les deux "camps" ne sont pas si distincts que ça. Enfin la fin du rapport d'expérience expose en tout cas bien les limites de la diffusion lorsqu'elle est doit être négociée sur des bases tarifaires.
merci en tout cas pour ce retour d'expérience sur la borne de Gradignan. J'ai trouvé ça trés instructif.
Oui, certainement qu'on peut interpréter mes propos comme vous le faîtes si on le veut. A vrai dire, il peut en être de même pour tous les propos.
Mais à vrai dire, les propos que vous relevez sont le résultat de la discussion qui a suivi mon post initial dans ce fil, ce n'est pas le sujet.
Le sujet est que CD1D qui est présent sur une borne Automazic a décidé de demander le label Hadopi. Cela pose un problème au regard de ce qu'est Hadopi, c'est-à-dire, une idéologie liberticide qui fait passer les intérêts particuliers de quelques firmes du divertissement devant l'intérêt commun que défend le libre.
Si la cohabitation en forme d'expérience que voulait être CD1D sur Automazic était sujet à controverse, notamment en ne laissant d'autres choix à certains artistes ou labels que de sortir du dispositif Automazic, qu'en est-il d'une fédération de labels indépendants qui sous prétexte de business adoptent l'idéologie Hadopi ?
N'y a t-il pas là une limite atteinte qui peut nuire à la fois à Dogmazic / Musique libre et à Pragmazic / Automazic ?
C'était là le but de ma question.
ChristopheE, vous dîtes ne pas vouloir justifier tout ce que vous au sens de vous+Musique Libre+Pragmazic faîtes. Je suis surpris d'une telle affirmation. Bien sûr qu'il vous appartient de vous justifier à partir du moment où ces choix se répercutent dans le domaine public. Ce serait même tout à votre honneur de le faire.
Bien que le libre soit une communauté pour le moins disparate et bordélique, ce que chaque acteur majeur de cet communauté fait a des répercussions sur l'ensemble de la communauté. C'est donc un devoir, pour les gens vraiment concernés comme vous, de rendre des comptes et de justifier. Désolé, si je n'étais pas là dans les précédents débats et si je vous oblige à vous répéter. Je conçois trés bien que dire toujours et encore la même chose puisse être fatiguant. Mais là encore, n'est-il pas de votre responsabilité en tant qu'acteur du libre de répondre encore et encore aux mêmes questions ?
Je vous cite :
"Et cet internet là ,n'était pas "neutre" à l'époque, il était voué au partage de la culture et de la connaissance, ainsi qu'à l'abolition des frontières et la communication entre tous sans entraves.
Rien n'est neutre en réalité."
Ne jouez pas sur les mots, vous savez bien que je veux parler de neutralité technique, le réseau est neutre parce qu'il ne voit pas ce qu'il transporte. C'est pour ça qu'il ne peut y avoir de téléchargement illégal puisqu'il n'y a pas non plus de téléchargement légal. Le réseau ne qualifie pas la légalité ou non de ce qu'il transporte. C'est ça qu'Hadopi, Lopsi et Acta veulent changer pour faire entrer dans la loi le téléchargement en tant qu'acte répréhensible et notamment l'échange via les logiciels de P2P.
"Je ne suis donc pas la bonne personne pour discuter "hadopi" ou acta loppsi, et de grâce, ne mélangez pas un projet qui consiste à porter les cultures libres vers un large public avec ces errements sécuritaires d'un autre âge qu'aucune alternance politique, quelle qu'elle soit n'abolira, c'est de l'enfumage."
Ce n'est pas moi qui mélange les genres, c'est en l'occurrence Pragmazic et CD1D, qui vient d'introduire dans une borne au service des cultures libres pour le plus grand nombre, je vous cite : "ces errements sécuritaires d'un autre âge qu'aucune alternance politique, quelle qu'elle soit n'abolira" en demandant le label hadopi.
Je ne fais que vous demander qu'elle est la position officielle de Dogmazic et Pragmazic sur cette question. En tant que libriste intéressé par vos démarches, cela me concerne.
ensuite, sur Angil, j'avais déjà largement critiqué une de ses interview publiée sur le dogmazine (je critique pas sa musique, mais la démarche de diffusion).
(enfin, sur les bornes, faut quand même reconnaître que le taf sur automazic est une belle œuvre, même si de nb points sont à améliorer, c déjà un pas en avant. )